Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
212. Servien an Longueville und d’Avaux Den Haag 1647 April 8

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Servien an Longueville und d’Avaux


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Den Haag 1647 April 8

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Duplikat [für Mazarin]: AE , CP Holl. 44 fol. 41–46’ = Druckvorlage.

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Postangelegenheiten. Hoffnung auf Erfolg der von den Schweden nach Osnabrück gezoge-
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nen Verhandlungen über die Reichsangelegenheiten. Krankheit Serviens. Unruhe in den
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Niederlanden wegen des französischen Widerstandes gegen die Forderungen der Protestan-
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ten ; Unaufrichtigkeit der Kaiserlichen; noch schädlichere Absichten der Schweden: ihr Ver-
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such zur Diskreditierung Frankreichs bei den Protestanten; zum gegenwärtigen Zeitpunkt
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Abraten von festem Auftreten ihnen gegenüber, namentlich in der Pfalzfrage. Rechtferti-
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gung des Abzugs der Armee Turennes nicht durch die Differenzen mit ihnen, sondern mit
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militärischen Erfordernissen. Zügelung der Schweden und Protestanten durch diesen Schritt
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und durch die Möglichkeit eines französisch-spanischen Friedensschlusses vor dem Reichsfrie-
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den . Umtriebe Pauws.

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Postangelegenheiten. Hoffentlich werden uns die Vorteile, die wir aus den
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erneuten Verhandlungen d’Avaux’ in Osnabrück ziehen, für die Gering-
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schätzung der Formalitäten von seiten der Schweden entschädigen, die
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nicht nur, wie es nach dem langen Aufenthalt d’Avaux’ in Osnabrück all-
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gemeiner Übung entsprochen hätte, nicht nach Münster gekommen sind,
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sondern die auch endlich die Errichtung eines Tribunals in Osnabrück zur
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Entscheidung der Reichsangelegenheiten durchsetzen konnten, nachdem
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sie sich vorher geweigert hatten, daß darüber in Münster oder an einem
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dritten Ort verhandelt würde.

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Da ich krank bin, sollte Ihnen eigentlich Brasset schreiben. Mais s’estant
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treuvé aujourd’huy surchargé de diverses occupations que ma maladie luy
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donne pour ne laisser point les affaires du Roy en arrière, je suis con-

[p. 1011] [scan. 191]


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trainct de dire succintement qu’on faict icy de grandes clameurs des ob-
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stacles que nous apportons aux prétentions des protestantz. C’est un lieu
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où tout ce qu’on respend contre nous, quoyque sans fondement, est cru
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comme un article de foy, et je vous puis asseurer que toutes les nouvelles
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bonnes ou mauvaises qui nous touchent causent icy les mesmes esmotions
6
qu’elles produiroient dans Madrid. La conduitte des affaires est en de sy
7
bonnes mains que personne ne peut doubter qu’on n’y apporte toutes les
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circonspections nécessaires. L’honneur, |:le devoir, la conscience:| et les
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ordres de Leurs Majestez nous obligent de prendre un soing particulier
10
de |:la conservation de la religion catholique. Mais:| outre que les démon-
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strations apparentes ne produiront pas l’effect que nous cherchons et
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qu’elles ne feront que |:nous diviser des Suédois, refroidir les protestans
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et irriter cet Estat:| qui ne cherche que des prétextes pour condamner nos-
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tre conduitte, je doubte qu’on puisse bien s’asseurer des précautions qui
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sont prescrites par les derniers mémoires du Roy

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Vgl. nr.n 179, 191 und 198, von denen Servien jeweils Duplikate erhalten hatte.
.

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Tant s’en fault qu’on puisse se confier entièrement en la fidélité des mi-
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nistres impériaux, qu’ilz font entendre à divers protestants en particulier
18
qu’ilz ne feroient pas scrupule d’accorder beaucoup de choses qu’on leur
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demande, sy nous n’y formions point d’opposition. Outre ce que j’eus
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l’honneur de vous escrire la sepmaine passée

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Das Schreiben konnte nicht ermittelt werden.
, qui m’avoit esté dit par
21
|:le comte Valdek

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Zur Sache vgl. nr. 204 bei Anm. 6.
:|, j’en ay veu plusieurs autres advis escriptz d’ Osna-
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bruk par des députez de l’assemblée. Il y en a mesme qui portent qu’ilz
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ont voulu donner grande jalousie aux Suédois de l’accomodement de Ba-
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vières avec nous, et les solliciter de s’unir avec eux comme estants au-
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jourd ’huy intéressez dans les affaires de l’Empire par les Estatz qu’on
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leur a accordez, contre les estrangers qui veullent usurper l’Allemagne,
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nous désignant soubz ce beau nom d’usurpateurs. Quand monsieur le
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comte de Trautmandorff auroit assez de probité pour ne se pas porter de
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son propre mouvement à de semblables artiffices, il y auroit tousjours
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suject de craindre les conseilz qu’il est obligé de prendre des ministres
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d’Espagne aujourd’huy que les nouveaux mariages réunissent sy estroic-
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tement les deux branches de la maison d’Austriche.

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|:Ce n’est pas seulement de noz partyes que nous recevons de mauvais
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offices pour ce sujet, nos propres alliez travaillent plus soigneusement
35
qu’eux à nous descrier, pour acquérir à noz despens tout le crédit dans le
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party protestant:|. Je n’oze presque pas adjouster foy aux discours qu’on
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marque avoir esté tenuz par |:monsieur Oxenstiern:| et aux plaintes qu’on
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dit qu’il fait des oppositions que nous formons à tous les avantages qu’il
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fait semblant de vouloir procurer à tous noz autres alliez. On m’a asseuré
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icy que |:ilz travaillent à former un party puissant, où ilz taschent d’ enga-
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ger le parlement d’Angleterre pour subsister dans l’Allemagne sans nostre

[p. 1012] [scan. 192]


1
assistance:|, cognoissant fort bien que nous ne sommes pas pour consentir
2
à toutes les vaines et injustes prétentions qu’ilz ont dans l’âme, |:qui ten-
3
dent ouvertement à la ruine de la religion catholique, et à l’oppression de
4
tous les princes qui en font profession:|.

5
Quand vous sçaurez que Castel-Rodrigue a fait offrir à la reyne de Bohême
6
le secours et l’amitié de son maistre, pour restablir messieurs ses enfans

38
Zu den Söhnen Elisabeth Stuarts (s. Anm. 10 zu nr. 67) vgl. Anm. 30 zu nr. 143.

7
dans tous leurs biens et dignitez au préjudice du duc de Bavières, vous ju-
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gerez que |:il nous importe extrêmement de nous mesnager un peu dans
9
cette conjoncture:|,

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9 et] in der Vorlage fälschlich auch zuvor in Chiffre und Klartext.
et que sans perdre le dessein de faire ce que nous de-
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vons dans une affaire sy chatouilleuse et sy importante, nous pouvons |:le
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différer pour quelque temps et attendre une saison plus favorable pour par-
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ler hautement; tandis que nous serons icy dans l’estat chancellant où nous
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nous trouvons, je tiendrois extrêmement périlleux de former pour cela
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quelque grande contestation avec les Suédois, ny de leur faire tant soit peu
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cognoistre que c’est pour ne pouvoir pas adhérer à leurs desseings qu’on
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veut:| présentement |:retirer l’armée du Roy d’auprès de la leur:|.

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Il me semble que pour leur faire |:gouster avec moins d’amertume cette
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résolution qui leur sera très désagréable, nous ne devons prendre autre
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prétexte maintenant que l’union du landgrave d’Armstat avec les Espa-
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gnolz , l’approche de l’armée du duc Charles, qui menace nos places du
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Rhin, les Estatz d’un électeur

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Der Kf. von Trier.
de l’Empire qui est soubz la protection
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du Roy, et la pressante nécessité où nous mettent Messieurs les Estatz de
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relever nos affaires de Flandres par le retour de nostre armée d’Allemagne
24
sur les frontières des Pays-Bas. Je croy aussi que pour faire approuver ce
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desseing, il faudra nécessairement donner en passant quelque touche au
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lantgrave de Darmstat en luy levant Gueissen

40
Die Stadt Gießen in der Lgft. Hessen-Darmstadt ( Zedler X, 1451f.).
ou Reinfelt

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Die Festung Rheinfels in der niederen Gft. Katzenelnbogen (s. Anm. 30 zu nr. 227) am
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Rhein, gehörte seit 1627 zu Hessen-Darmstadt; sie war 1647 durch den hessen-kasselischen
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Generalleutnant Mortaigne eingenommen worden ( Zedler XXXI, 1116f.; Demandt ,
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207–262; Beck ).
en faveur de
27
Madame la Lantgrave, pourveu que cela se puisse faire en peu de temps et
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qu’elle y contribue avec toutes ses forces. Car pourveu que cette princesse
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tire quelque proffit:| de la marche de monsieur de Turenne, |:elle nous
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aydera à appaiser les autres qui en pourroient avoir du mescontentement:|.
31
Quand |:les Suédois se verront par ce moyen:| hors de l’estat impérieux où
32
nostre assistance les a mis, qui leur persuade de pouvoir donner la loy en
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toutes choses, et que nous sommes trop heureux de faire ce qui leur plaist,
34
quand avec cela nous aurons |:réparé le préjudice que nous fait la défec-
35
tion de Messieurs les Estatz, qui sans un miracle nouveau ne mettront
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point en campagne cette année:|, noz advis seront beaucoup plus considé-

[p. 1013] [scan. 193]


1
rez dans les affaires d’Allemagne, et nous persuaderons beaucoup plus
2
efficacement les Suédois par le bon estat où nous serons, ou par le besoin
3
qu’ilz auront de nous |:si pendant l’esloignement de l’armée du Roy,
4
l’Empereur peut donner quelque contrepoidz à leur puissance:|, que
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nous ne sçaurions faire maintenant par des raysons qu’ilz n’escouttent
6
qu’aultant qu’il leur plaist, et qu’ilz taschent de tourner à nostre désa-
7
vantage . |:Le moyen le plus asseuré pour tenir en bride les Suédois et les
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protestans est de conclurre, s’il est possible, la paix d’Espagne la premiè-
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re :|. Nous pourrons alors faire dire sans péril tout ce qui nous plaira, et il
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me souvient que Messieurs les Médiateurs sont autresfois demeurez d’ ac-
11
cord avec nous de cette vérité. Je ne croyois pas importuner Vostre Al-
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tesse et Vostre Excellence d’un sy long discours où je me suis engagé
13
contre mon intention un jour que je me treuve entre les remèdes et les
14
douleurs.

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Pauw rühmt sich vieler Dinge, die jeder Grundlage entbehren, jedoch er-
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wähnt er in seinem beigefügten Schreiben an die Generalstaaten nicht,
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daß Sie, Longueville, nicht mehr mit ihm verhandeln wollen. Seine Be-
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hauptung , vier seiner Kollegen

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Welche seiner Kollegen Pauw meinte, war nicht zu ermitteln.
hätten ihm Unterstützung gegen die von
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mir erhobenen Vorwürfe versprochen, ist unglaubwürdig. Er hat, nach-
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dem alle anderen sie ihm verweigert hatten, jetzt von der Provinz Hol-
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land die Erlaubnis erhalten, nach Den Haag zu reisen, wo er bedeutende
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Neuigkeiten zu vermelden ankündigt, was nur heißen kann, daß er die
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Existenz französisch-spanischer Separatverhandlungen beweisen will.


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Beilage


25
1 Pauw an Generalstaaten (fehlt)

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Möglicherweise: Pauw an Gst., Münster 1647 April 1; vgl. Beilage 1 zu nr. 213.
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