Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
185. Longueville an Brienne Münster 1647 März 18

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Longueville an Brienne


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Münster 1647 März 18

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Ausfertigung: Ass.Nat. 277 fol. 415–419; Eingang laut Dorsal, fol. 419’: 1647 März 26 =
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Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 82 fol. 72–74’. Kopie: AE , CP All.
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99 fol. 164–165’. Druck: CDI 83, 196–198 (spanische Übersetzung).

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Empfangsbestätigung; Unverständlichkeit der Anweisungen betreffend die niederländische
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Interposition: in der Praxis keine Möglichkeit zu ihrer Beibehaltung unter Ausschluß Pauws.
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Unzureichende jüngste spanische Schriftsätze Anlaß zur Forderung Longuevilles an Pauw
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nach Rückgabe der ausgetauschten Verhandlungsakten; dessen Einwände; ihre Zurückwei-
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sung durch Longueville, der darauf beharrt, daß nunmehr neue Forderungen erhoben wer-
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den könnten.

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Verhandlungen über eine Waffenruhe in Ulm: Verweigerungshaltung der Kaiserlichen; kur-
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bayerisches Angebot eines Separatabkommens mit Frankreich und Schweden; angebliche Be-
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reitschaft Wrangels hierzu; Stockholmer Instruktionen nach Aussage der schwedischen Ge-
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sandten jedoch gegen die Beteiligung an einer Partikular-Waffenruhe; eventuell Tolerierung

[p. 855] [scan. 35]


1
eines französisch-kurbayerischen Separatabkommens ihrerseits; Anweisung an die französi-
2
schen Gesandten in Ulm: Abschluß mit Kurbayern, wenn Wrangel zustimmt, ansonsten
3
möglichst Warten auf neue Instruktionen des Hofes. Briefe Rákóczys.

4
La dépesche du 8 de ce mois qui devoit estre icy le 14 ne m’a esté rendue
5
que le 17 bien tard. Après qu’elle a esté déchiffrée et que j’ay veu que dans
6
le mémoire

36
Nr. 164.
on se rapporte à ce qui avoit esté prescrit par l’ordinaire pré-
7
cédent

37
Vgl. nr. 151.
, |:je me suis trouvé assés empesché, n’ayant pas bien compris l’ in-
8
tention de la Reyne:|, ainsy que je vous l’ay desjà faict sçavoir par ma
9
lettre de l’unziesme

38
Nr. 169.
. D’autant que vous me mandiés qu’il falloit |:laisser
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la médiation à Messieurs les Estatz et en exclurre ceux qui estoient sus-
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pectz :|, et je vous représentois que |:Pau estoit icy seul et que l’exclurre de
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la médiation, c’estoit en effect l’oster ausdicts Sieurs les Estatz:|.

13
Ledict sieur Pauw m’avoit apporté le jour auparavant un escrit des pléni-
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potentiaires d’Espagne qui estoit comme une réplique

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Vgl. Beilage 1 zu nr. 189.
à noz articles

40
Frz. Gesamtentwurf für den Friedensvertrag mit Spanien, den ndl. Ges. praes. 1647 Januar
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25; vgl. nr. 86 mit Anm. 7 und nr. 88.
; il y
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en avoit bon nombre d’accordés, et d’autres sur lesquels ils contestent et
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forment des difficultés. J’avois aussy de mon costé faict dresser quelques
17
notes

42
Vgl. Beilage 1 b zu nr. 194.
pour remarquer succinctement ce que je trouvois à redire au pro-
18
ject des Espagnols

43
Beilage 1 zu nr. 156.
et faire voir qu’on devoit traicter sur le nostre qui
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estoit beaucoup mieux expliqué. Mais |:dans l’incertitude où j’estois de
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l’intention de la cour:|, je crus que l’escrit des ministres d’Espagne |: por-
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tant reffuz de cedder Porto Longone et Pionbino, j’avois moyen d’oster
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au sieur Pau l’interposition de noz affaires:| sans que l’on pust dire dans
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|:les Provinces que nous ne voulions plus de leurs députtez:|; et j’estimay
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que cela serviroit encor pour |:faire avancer noz parties et les obliger à se
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déclarer tant sur les postes de Toscane:| que sur les autres poincts qui
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restent à accorder.

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|:Dans ce dessein:|, j’allay voir le sieur Paw et luy dis que les Espagnols au
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lieu d’achever les affaires, ne cherchoient qu’à les esloigner, et qu’ils dé-
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batoient un poinct qui estoit le premier arresté de tous, et sur le fonde-
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ment duquel nous estions entrés en négotiation, n’y ayant aucune dis-
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tinction entre les postes de Toscane et les autres conquestes. Je me plai-
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gnis aussy de ce qu’on ne faisoit point de response sur l’article du Portu-
33
gal

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Art. 41 des frz. Gesamtentwurfs (s. Anm. 5), in der Kopie AN K 1336 nº 43 fol. 12’ (auch,
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als Seconde addition bezeichnet, fol. 17’).
, et que les Espagnols ayans répliqué sur tous les autres avoient omis
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celuy-là seul. Et luy aiant faict en peu de motz quelques autres remarques
35
sur les poinctz plus importans, je finis en disant qu’il estoit inutile d’ es-

[p. 856] [scan. 36]


1
crire et de parler davantage; que je luy rapportois ce qu’il m’avoit donné
2
de la part des plénipotentiaires d’Espagne, et le priois de me rendre en
3
mesme temps les articles que nous avions délivrez.

4
Ce discours surprit le sieur Paw. Il me dit qu’il ne pouvoit pas respondre
5
de l’intérieur de Pennaranda et des autres ministres d’Espagne, mais qu’en
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ce qui paroissoit à leurs propos, ils avoient désir de la paix; que s’ils ne
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déclaroient tout à coup leurs dernières intentions, cela ne devoit pas estre
8
trouvé estrange dans des matières sy importantes entre des couronnes en-
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nemies depuis tant de temps. Il me pria fort de ne luy point rendre noz
10
papiers ny l’obliger à redemander noz articles. Il dist qu’outre |:le desplai-
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sir qu’il auroit de voir ruiner par là une négotiation qui luy sembloit si
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bien acheminée:|, il craignoit, estant seul icy des députés de Messieurs les
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Estatz, qu’on ne luy en imputât la faute, et me pria de luy donner au
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moins quelque temps pour en advertir ses supérieurs, ce que je luy refu-
15
say nettement, et le pressay de retirer nos articles le plutost qu’il pourroit,
16
et de me les rendre, parce que nous ne voulions plus estre tenus en sus-
17
pens , mais avoir la liberté de changer et augmenter nos demandes ainsy
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que nous trouverions estre à propos. |:Il ne put avoir autre parolle de moy
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quoyqu’il me tournast en tout sens pour me dissuader de prendre cette
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résolution:|, et me promit pour conclusion qu’il verroit les Espagnols
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pour leur faire rapport de ce que je luy avois dict, et leur redemander
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nos articles.

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J’ay cru vous devoir donner en peu de motz l’advis de ce que dessus, le
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partement du courrier ne me permettant pas d’en faire sçavoir la suitte
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que je manderay par le premier ordinaire, sy ce n’est qu’il se fist quelque
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chose qui méritât que l’on en fust adverty promptement, auquel cas je
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pourrois dépescher un exprez.

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J’ay renvoié à Ulm le secrétaire de monsieur d’Avaugour. Je crois que les
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députés pour la suspension n’auront pas manqué de donner à la cour les
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mesmes advis que nous avons icy receus d’eux, qui sont que les Impériaux
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ne voulans pas faire la suspension générale dans l’Empire, à quoy l’ Espa-
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gne s’est opposée tant qu’elle a pu, |:monsieur de Bavières offroit de faire
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une suspention particulière avec les couronnes:|, et que monsieur Wrangel
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tesmoignoit y vouloir entendre. Mais monsieur d’Avaux ayant parlé de
35
ladicte suspension aux plénipotentiaires de Suède, |:ilz luy ont advoué
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qu’ilz n’ont jamais eu ordre d’en convenir d’une généralle:|, et qu’ils
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s’estonnoient que monsieur Wrangel voulût traicter |:en particullier avec
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monsieur de Bavières:|, veu qu’on leur mandoit de Stokolm d’en |: dissua-
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der les ministres de France:| autant qu’ilz pourroient; que s’ils nous
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voyoient |:résoluz de traicter avec ce prince:| à l’exemple du traicté faict
41
avec l’électeur de Saxe

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Der Waffenstillstand von Eilenburg (s. Anm. 9 zu nr. 139).
, ils devoient au moins nous |:recomander de pren-
42
dre garde que leur armée n’en receût point de préjudice:|.

[p. 857] [scan. 37]


1
Après ceste déclaration, nous avons escrit aux sieurs de Tracy, d’ Avau-
2
gour et de Croissy

26
Die Schreiben an Tracy und d’Avaugour konnten nicht ermittelt werden. Zu den Anwei-
27
sungen an Croissy vgl. Anm. 9 zu nr. 172.
que sy |:monsieur Vrangel veut bien traicter avec
3
monsieur de Bavières, il ne fault poinct hésiter à conclurre le plus tost
4
que l’on pourra, mais s’il le reffuse ou qu’il prétende:| des conditions qui
5
raisonnablement ne puissent estre accordées, en ce cas avant que |:de traic-
6
ter seulz:|, ils devoient attendre s’il se peut les ordres de la cour. Mais s’il
7
y avoit |:danger en les attendant de perdre l’occasion, que nostre advis
8

25
8 estoit] im Klartext fälschlich: estoient.
estoit qu’ilz devoient conclurre:| en prenant les précautions nécessaires
9
pour nos alliez et tirant pour le Roy tous les avantages possibles.

10
Rákóczy hat erneut einen außerordentlichen Kurier

28
Vielleicht Georg Rákóczys auch zuvor als Kurier zu den Franzosen eingesetzter Standar-
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tenträger Maxfeld (Lebensdaten und nähere -umstände konnten nicht ermittelt werden);
30
vgl. Szilágyi , 379, 387.
geschickt. Seine
11
Briefe und die seines Sohnes

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Söhne F. Georg Rákóczys (s. Anm. 14 zu nr. 65) waren: Georg Rákóczy jun. (1621–1660),
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1648 F. von Siebenbürgen, und Sigmund Rákóczy (1622–1652) ( Stammtafeln IV T. 102);
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gemeint ist hier vermutlich Sigmund, der nachweislich mit den Franzosen korrespondierte
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(vgl. Anm. 2 zu nr. 305).
enthalten nur Höflichkeitsbezeigungen
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und beziehen sich auf chiffrierte Mitteilungen an den derzeit abwesenden
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Croissy, den ich gebeten habe, uns über den Inhalt des chiffrierten Textes
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in Kenntnis zu setzen

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Sehr wahrscheinlich sind u. a. folgende Briefe gemeint: Georg Rákóczy an Longueville,
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d’Avaux und Servien, Várad 1647 Januar 31 (Druck, lat.: Szilágyi , 385f.); ders. an Crois-
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sy , [Várad] 1647 Januar 31 (Druck, lat.: ebd. , 387–390). – Vgl. auch die Antwort Croissys
38
an Georg Rákóczy, Münster 1647 Juni 15 (Druck, lat.: ebd. , 411ff.; teilweise nicht dechif-
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friert ).
. Ich unterlasse es indessen nicht, den Kurier mit
15
der Nachricht zurückzuschicken, sein Herr werde über den französischen
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Botschafter in Polen eine ausführliche Antwort erhalten, sobald wir durch
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Croissy von seinen Anliegen unterrichtet seien.

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