Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
131. Longueville an Mazarin Münster 1647 September 2

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Longueville an Mazarin


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Münster 1647 September 2

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Ausfertigung: AE , CP All. 85 fol. 136–137’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 102 fol.
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29–31.

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Infolge der spanischen Verhandlungsführung Bemühungen der Mediatoren in den franzö-
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sisch-spanischen Verhandlungen vergeblich; Unterredung Contarinis mit Nederhorst. Bitte
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der Generalstaaten um Aufschub der Abreise Longuevilles. Warten auf die Ankunft der üb-
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rigen niederländischen Gesandten. Zustimmung zur geplanten Berufung Michel Mazarins
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zum Vizekönig von Katalonien. Verweis auf nr. 130. Verwunderung über die spanische Hal-
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tung .

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PS: Unterredung Contarinis mit Peñaranda über den Assistenzartikel und das diesbezügliche
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Attestat der Mediatoren; Mediatoren von spanischer Verhandlungsbereitschaft überzeugt.

[p. 373] [scan. 485]


1
Tous les soings qu’ont pu prendre les Médiateurs n’ont rien produit que
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de leur avoir fait clairement connoistre la bonne et sincère intention de
3
Leurs Majestez et que les Espagnolz marchent avec artifice et dissimula-
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tion dans tout ce traicté. |:Ilz ont promis d’en rendre le tesmoignage qu’ilz
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doivent, ce que j’espère à cette heure ayant intérest de le faire pour leur
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propre justiffication. J’ay sceu mesme de monsieur de Niderhost que
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monsieur Contarini luy en avoit parlé tout ainsi que nous

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7 le] nicht dechiffriert.
le pouvions
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souhaiter:|.

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Messieurs les Estats ayant sceu le dessein que j’avois de m’en aller, ont
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dépesché icy un courrier pour me convier d’y attendre leurs ambassadeurs
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et sur ce qu’ilz ont cru que je pourrois bien estre party, ilz ont donné le
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mesme ordre par les chemins pour me prier de leur part de revenir. |:Je
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croyois que leurs ambassadeurs ayans esté priés de Pennaranda de faire
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retarder le retour de leurs collègues, et cognoissant par là qu’il n’y avoit
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rien à faire jusques à la fin de la campagne, ou au moins jusques à ce que
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Pennaranda eust eu de nouveaux ordres, en ayant informé Messieurs les
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Estatz, cela les auroit disposez à consentir que je fisse cependant un tour
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en France, et que m’offrant de revenir quand ilz le désireroient et mesme
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de rester s’il en estoit besoing, tout soupçon leur estoit osté qu’en mon
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départ il y eust quelque intention cachée. Tout cela ne m’a de rien servy
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pour le desseing que j’avois. Ma consolation est que cette prière qu’ilz
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m’ont faicte avec tant d’instance les engage en quelque façon de n’achever
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pas sans nous leur traicté.

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Puisque six de leurs ambassadeurs sont icy, et que les deux autres y doi-
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vent estre chaque jour, nous verrons bientost ce que produira leur arrivée,
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ainsi d’une façon ou d’autre je ne puis que je n’aye dans peu de temps
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l’honneur de vous voir:|. J’eusse à la vérité souhaitté que c’eust esté |: de-
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vant qu’entrer en négotiation puisqu’après j’eusse esté plus propre à y
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servir. J’ay préféré à cela et à ma satisfaction particulière de ne rien faire
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qui pust nuire, et d’oster aux Espagnolz le moyen d’attribuer mon départ
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à un desseing de reculer le traicté, au lieu qu’à cette heure le blasme leur
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en demeure non seulement vers les Médiateurs, mais mesme vers les Ho-
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landois , qui se trouveront aussi moins excusables s’ilz concluent sans la
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France après cette disposition qu’elle tesmoigne pour la paix, et qu’on
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leur a déféré de rester icy quand ilz l’ont désiré:|.

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Le choix que la Royne a fait de monsieur vostre frère

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Michel Mazarin.
pour estre vice-roy
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de Catalogne, ne peut qu’il n’ayt une approbation universelle, estant le
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seul moyen de faire connoistre à ces peuples combien Leurs Majestez
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prennent à cœur leur conservation puisqu’elles en commettent le soing à
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une personne douée de tout de rares qualitez et qui vous est si proche et si
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chère. On ne sçauroit, Monsieur, assez louer vostre zèle pour le bien de

[p. 374] [scan. 486]


1
l’Estat qui ne met en aucune considération ny ses intérests ny ceux de ses
2
proches quand il se présente occasion de rendre un service important.

3
Nous respondons si particulièrement par nos dépesches au mémoire du
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Roy

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Nr. 114.
qu’il ne me reste rien à y adjouter icy sinon que je ne puis assez
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m’estonner que les Espagnolz se laissent préocuper l’esprit de choses qui
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ont si peu de fondement et qu’ilz prestent l’oreille à tout ce qui est de plus
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noir et de plus meschant quand c’est contre ceste monarchye.

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Pendant que je demeureray icy, je ne manqueray pas, Monsieur, de vous
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rendre compte de ce qui s’y passera […].

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[PS] Depuis ceste lettre escritte les Médiateurs nous sont venus trouver

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Vgl. APW III C 1/1, 362 (1647 IX 2).

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pour nous dire que Peñeranda avoit veu monsieur Contarini seul à cause
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de l’indisposition de Monsieur le Nonce et qu’il avoit souhaitté d’eux de
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|:tenir vive la négotiation entre cy et jeudy

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Der 5. September 1647.
qu’il auroit des nouvelles de
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Flandres. Lesdicts Médiateurs croyent que les Espagnolz accepteront l’ ar-
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ticle et la déclaration ainsi que nous l’envoyons

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S. nr. 130 Beilagen 2 und 3.
, ou d’entrer en traicté sur
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les autres poinctz en remettant sur la fin de convenir de ladicte déclara-
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tion :|.

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