Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
79. Longueville an Mazarin Münster 1647 Juli 29

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Longueville an Mazarin


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Münster 1647 Juli 29

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Ausfertigung: AE , CP All. 84 fol. 273–275 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 101 fol
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201–203’.

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Zur Unterredung mit Salvius Verweis auf die Beilage. Haltung der Schweden in den Ver-
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handlungen mit den Kaiserlichen und gegenüber Frankreich. Kaiserliche Verhandlungstak-
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tik . Enger Zusammenschluß mit Schweden notwendig. Im Falle einer Fortsetzung des Krie-
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ges französische Armee im Reich erforderlich. Französisch-spanische Verhandlungen: unver-
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änderte Haltung Peñarandas; kein Nachgeben in der Frage französischer Assistenz für Por-
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tugal . Freude über die französischen Waffenerfolge in Flandern. Im Falle einer schnellen
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Rückkehr Serviens und der niederländischen Gesandten nach Münster zunächst Verzicht
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auf die Reise nach Frankreich; nach wie vor Wunsch nach einer Aussprache mit Mazarin.

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PS: nur vorläufige Stellungnahme zu dem Vorschlag eines auf die Niederlande beschränkten
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französisch-spanischen Sonderfriedens.

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Je vous ay rendu compte

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Vgl. nr. 65.
de ce que nous avions fait |:vers les ambassa-
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deurs de Suède. J’ay mesme veu à part monsieur Salvius que j’ay un peu
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remis:| ainsi que vous verrez par le mémoire cy-joinct |:qui ne put estre
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chiffré assez à tempz pour vous l’envoyer:|. Aus Furcht vor einem Schei-
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tern
der Einnahme von Eger und einer kaiserlich-kurbayerischen Trup-
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penvereinigung
hätten die Schweden beinahe, ähnlich wie die Holländer,
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ohne Frankreich abgeschlossen; sie glaubten sich dazu sogar legitimiert an-
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gesichts
des Rückzugs der französischen Armee und der Einstellung der
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französischen Subsidienzahlungen, was sie als Allianzbruch ansehen.

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|:Le bon succez qu’espéroit l’Empereur se tenant comme asseuré des trou-
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pes de Bavière luy avoit faict escrire à Trautmensdorf qu’il se gardast de
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conclurre

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Ein entsprechendes Schreiben des Ks.s an Trauttmansdorff ist in APW II A 6 nicht ent-
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halten .
; que s’il l’avoit faict, il essayast de trouver de nouvelles diffi-
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cultez pour rompre qui est ce qui l’a empesché d’achever le traicté avec les
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Suédois, qui sont si préoccupés du désir d’asseurer leurs advantages que
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ce procéder si désobligeant et qui leur doit donner tant de deffiance ne
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peut les chasser d’icy, où ilz attendent ce qu’aura produict la présence de
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Trautmensdorf auprès de l’Empereur:|.

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Cependant |:Volmar ne songe qu’à applanir ce qui les regarde, et vers
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nous donne des refus à tout:|. Cela me fait croire nécessaire de suyvre
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ponctuellement les ordres que nous avons de |:nous réunir le plus qu’il
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36 se pourra] laut chiffriertem Text der Druckvorlage; im Klartext dechiffriert: sera possible
se pourra avec les Suédois, d’éviter les choses qui nous peuvent aigrir et
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de leur parler nettement sur le subside:|. Pour |:l’armée dans le peu de

[p. 222] [scan. 334]


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besoing qu’ilz en ont, on pourra, je croy, les porter à consentir que Leurs
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Majestez s’en puissent servir ailleurs pour quelque temps avec asseurance
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de leur renvoyer, si l’estat des choses le requiert:|.

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Je croy que |:si la guerre continue en Allemagne, il est très important d’y
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avoir une armée pour y estre considérez et pour ne laisser pas toutes les
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affaires en l’entière disposition des Suédois:|.

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Pour |:le traicté d’Espagne les Médiateurs nous ont dict que Pennaranda
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persistoit aux memes choses dont

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8 il estoit convenu] laut chiffriertem Text der Druckvorlage; im Klartext fälschlich: ilz es-
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toient convenus
il estoit convenu avec les Holandois, et
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depuis avec eux, mais que pour l’assistance du Portugal il ne pouvoit estre
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porté au-delà de ce qu’il a cy-devant accordé:|.

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J’ay une extresme joye des bons succez de Flandres et que le siège de La
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Bassée, qui est un œuvre de vos mains et de vostre bonheur, ayt réussy,
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ainsi que vous l’aviez projetté.

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Nous avons sceu de monsieur Servien ce qui se passe à La Haye; il y reste
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encore quelque difficulté, |:mais comme il est résolu d’y acquiescer, il
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croid l’affaire de la garentye vuidée, et que:| il sera bientost icy avec les
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plénipotentiaires de Messieurs les Estatz. Si cela doit estre si prompte-
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ment que je n’aye pas le temps de faire auparavant un tour en France, je
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resteray et ne tromperay pas l’oppinion que vous me faites l’honneur
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d’avoir de moy que je ne partiray point d’icy lorsque ma présence y
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pourra estre utile; je ne perdray aussi un seul moment que je pourray
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avoir de me rendre auprès de vous, ayant une impatience extresme d’avoir
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l’honneur de vous voir, je me sens extrêmement obligé du désir que vous
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avez agréable de m’en tesmoigner. Cela me fait espérer que l’ esclaircisse-
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ment qu’il vous plaist de me promettre, me donnera le moyen de me faire
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mieux connoistre de vous que je ne l’ay esté jusques à ceste heure […].

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[PS] N’ayant pas eu le loisir d’examiner l’expédient qui est contenu dans
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le mémoire du Roy

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Nr. 52.
, je ne vous en diray rien présentement si ce n’est que
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j’estime qu’on s’en pourra assez advantageusement servir ne s’en ouvrant
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que dans le besoing.


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Beilage zu nr. 79


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1 AE , CP All. 84 fol. 253–253’: Memorandum Longuevilles für Mazarin, [Münster] 1647
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Juli 22

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Datierung laut Kopie und Vermerk Lionnes, fol. 253, in der Ausf.
, Ausfertigung. – Kopie: AE , CP All. 101 fol. 170–170’.

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Unterredung mit Salvius über die Unterstützung der französischen Interessen durch
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Schweden.

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J’ay veu |:monsieur Salvius pour luy faire cognoistre le préjudice que nous recevrions si
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tout estoit adjusté, et qu’il n’y eust que ce qui regarde la France qui demeurast en arrière.
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Que ceux qui ne les pressent présentement que de terminer ce qui reste pour la Suède et
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les estatz de l’Empire parleroient lors de faire le manquement entier. Que mesme pour la
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paix ce seroit la rompre ou la reculer s’ilz ne la veulent point faire sans nous, puisque les

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espérances que les Impériaux concevroient voyans toutes les autres affaires achevées ren-
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droient insurmontables les moindres difficultez qu’ilz apportent aux justes et modérées
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demandes de la France.

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Il n’a gousté mes raisons que lorsqu’elles ont esté joinctes des espérances du subside que
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j’ay tousjours accompagnées des conditions de se pouvoir servir de l’armée d’Allemagne
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ailleurs s’il n’y avoit un véritable besoing de l’y renvoyer et qu’ilz procédassent en sorte
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dans ceste négotiation qu’on eust sujet d’en demeurer satisfaict.

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Il m’a respondu de fort bonnes parolles. Mais comme il n’a pas tiré de moy de promesse
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formelle ainsi qu’il auroit souhaicté, je n’en ay pu aussi tirer de luy, voyant mesme que je
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remettois tousjours les choses à ce qu’auroit pu traicter monsieur Chanut en Suède:|.

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