Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
25. Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Dezember 14

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Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien


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Paris 1646 Dezember 14

4
Kopien: AE , CP All. 78 fol. 535–537’ = Druckvorlage; Ass.Nat. 272 fol. 624–626. Konzept:
5
AE , CP All. 80 fol. 61–63.

6
Verwendungszweck der La. Gardie vorgestreckten Gelder. Möglichkeiten der Verwendung
7
der französischen und schwedischen Deutschlandarmeen nach Friedensschluß. Zufriedenheit
8
mit den übereinstimmenden Antworten der Gesandten in ihren Einzelgesprächen mit den
9
Niederländern; Zustimmung zu ihrer Bewertung dieser Visiten sowie ihrer gegenüber Oxen-
10
stierna bezogenen Position, jedoch noch festeres Auftreten gegenüber den Schweden nur nach
11
vorheriger Absprache mit Salvius und im Einvernehmen mit Königin Christina wegen Unge-
12
wißheit über die Absichten des Kaisers und Bayerns sowie über den schwedischen Kriegs- re-
13
spektive Friedenswillen; andernfalls Gefahr des Bündnisbruchs und Gefährdung der franzö-
14
sischen Satisfaktion im Reich. Hoffnung auf Stärkung der militärischen Stellung Frankreichs
15
im Reich durch einen Friedensschluß mit Spanien; danach festeres Auftreten gegenüber den
16
Schweden möglich. Berichterstattung der Gazette de France über die Aufhebung der Belage-
17
rung Léridas soll spanische Furcht vor französischen Revanchebestrebungen fördern.

18
Des cent mil escus que l’on a advancez icy au comte de La Garde

37
Magnus de La Gardie (vgl. Anm. 2 zu nr. 5).
, il n’y
19
en a que soixante quinze mil qui soient sur le subside. Les vingt cinq mil
20
restans sont à bon compte de la somme qu’il faudra pour un achapt de
21
vaisseaux que Sa Majesté fait faire en Suède, et mesme la reyne de Suède
22
mandoit audit sieur comte que tout ce qu’il prendroit sur le subside, elle
23
auroit soing de le faire remplacer à Hambourg par une autre voye aussy
24
courte, de sorte que vous aurez moyen de remettre le sieur Salvius de
25
l’émotion que luy avoit causé l’avis de ce divertissement de fondz du sub-
26
side , sur lequel il a beaucoup d’asignations à acquitter.

27
Im Falle des Friedensschlusses stellt die Abdankung unserer Armee nur für
28
die weimarischen Truppen ein Problem dar; sofern Turenne zustimmt, sol-
29
len die besten Offiziere und ein Teil der Mannschaften in französischem
30
Dienst verbleiben, der Rest nach Portugal und England überführt wer-
31
den . Die Portugiesen sollten sich auch – wie bereits früher angeregt – um
32
einen Teil der schwedischen Truppen bemühen, was die Schweden wie-
33
derum bei ihrer Armeesatisfaktion entlasten würde

38
Vgl. das Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien, Paris 1646
39
November 5 (Druck: APW II B 4 nr. 233). – Diesen Vorschlag hatte Lionne Servien bereits
40
am 26. Oktober 1646 unterbreitet (vgl. ebd. nr. 225); auch d’Avaux erwog in einem Schrei-
41
ben an Mazarin vom 29. Oktober 1646 die Verwendung frz. und schwed. Truppen zur
42
Unterstützung Portugals (vgl. ebd. nr. 230).
.

34
On a esté bien ayse d’apprendre ce qui s’estoit passé dans les dernières
35
visittes que les députez d’Hollande avoient fait auxdits

36
35 〈Sieurs〉] in der Druckvorlage im Falz; ergänzt nach Ass.Nat. 272 und AE , CP All. 80.
〈Sieurs〉 Pléni-

[p. 138] [scan. 320]


1
potentiaires , et que les responses de tous trois se soient trouvées entière-
2
ment conformes sans avoir rien sceu l’un de l’autre. Les refflexions que
3
contient la dépesche commune

33
Nr. 11.
sur le motif que peuvent avoir euz lesdits
4
députez en ces visites séparées, sont dignes de la suffisance et de l’ appli-
5
cation que lesdits Sieurs Plén〈ipotentiaires〉 ont aux moindres circon-
6
stances qui peuvent servir.

7
On est bien marry de veoir le peu de disposition que monsieur Oxen-
8
stiern tesmoigne d’avoir pour la paix, et qu’il y fasse naistre tousjours de
9
nouveaux obstacles, lorsqu’on

30
9 croyt] in Ass.Nat. 272: croyoit; in AE , CP All. 80: croioit.
croyt avec rayson estre à la veille de la con-
10
clurre . Il n’y a rien à adjouster à la prudence avec laquelle Messieurs les
11
Plénipotentiair〈es〉 se sont conduitz aux ordres qu’ilz ont donnez au
12
sieur de La Cour〈t〉

34
Vgl. ebd. bei Anm. 8.
sur la façon dont il devoit parler audit Oxenstiern,
13
et aux vives raysons qu’ilz luy ont alléguées pour luy faire comprendre
14
que la nouvelle proposition qu’on luy avoit fait à Osnabruk

35
Vorschlag der pommerschen Landstände zur Satisfaktion Schwedens mit Kirchengut unter
36
Überlassung Pommerns an den Kf.en von Bg.; vgl. Anm. 17 zu nr. 11.
reculeroit
15
plustost la paix qu’elle ne l’avanceroit. Quant à ce que Messieurs les Plé-
16
nipotentiaires disent qu’ilz seront peut-estre

31
16 à la fin] fehlt in der Druckvorlage; ergänzt nach Ass.Nat. 272 und AE , CP All. 80.
à la fin obligez de parler for-
17
tement aux ministres de Suède et qu’ilz attendent là-dessuz de sçavoir les
18
sentimens de la cour, Sa Majesté juge que c’est un poinct fort délicat et où
19
il ne faut prendre aucune résolution qu’avec toutes les circonspections
20
imaginables, estimans que s’il en falloit venir là, nous deverions aupara-
21
vant estre asseurez de deux choses, l’une des intentions de l’Empereur et
22
du duc de Bavières, et qu’ilz ne chercheroient point à se prévaloir contre
23
nous des dégoûtz que nous aurions donnez à noz alliez, l’autre que nous
24
sceussions

32
24 asseurément] in Ass.Nat. 272 und AE , CP All. 80: certainement.
asseurément que la couronne de Suède n’eust pas dessein de
25
faire la paix. Or, il est certain que nous ne voyons ny l’une ny l’autre de
26
ces conditions; qu’au contraire, nous avons tout sujet de juger que la
27
reyne de Suède désire véritablement la prompte conclusion de la paix,
28
soit pour les avis que le sieur Chanut nous donne

37
Diese Einschätzung Chanuts war den Ges. vom Hof des öfteren übermittelt worden, v.a.
38
seit Sommer 1646; vgl. z.B. das Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux
39
und Servien, Fontainebleau 1646 Juli 20 (Druck: APW II B 4 nr. 77). Chanut hatte sie
40
auch ihnen selbst gegenüber bekundet, wobei die Ges. jedoch Abweichungen zwischen
41
den verschiedenen Äußerungen Kg.in Christinas konstatierten und sie der faktischen Un-
42
nachgiebigkeit der Schweden in den Verhandlungen gegenüberstellten; vgl. Longueville,
43
d’Avaux und Servien an Brienne, Münster 1646 August 13 (Druck: APW II B 4 nr. 110),
44
sowie nr.n 5, 11.
, soit pour ce que
29
nous en a dit le comte de La Garde qui paroist estre le plus avant dans

[p. 139] [scan. 321]


1
sa confiance, soit enfin parce que toutes les raysons le veullent, ainsy qu’il
2
a esté touché au long dans les précédentes dépesches

32
Vgl. das Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien, Paris 1646
33
November 16 (Druck: APW II B 4 nr. 257), sowie nr.n 10, 16.
.

3

27
3 on] in Ass.Nat. 272 und AE , CP All. 80: ce.
on seroit de
4
concert avec monsieur Salvius qui

28
4 s’entend〈roit〉] Endung in der Druckvorlage im Falz, ergänzt nach Ass.Nat. 272 und
29
AE , CP All. 80.
s’entend〈roit〉 avec la reyne, sa mais-
5
tresse , et luy feroit agréer une conduite que nous ne prendrions que de
6
son consentement et pour avancer une chose que nous sçavons qu’elle
7
désire; au lieu que sy nous en usions autrement, nous courrions risque
8
d’en recevoir de grands préjudices, fournissant à ceux qui ne veullent pas
9
la paix en Suède les moyens de nous y rendre odieux, et de donner à en-
10
tendre aux autres que nous voulons les gourmander, et les

30
10 produire] in AE , CP All. 80: réduire.
produire de
11
haute lutte à faire tout ce que nous voulons.

12
En outre, il seroit bien à craindre que (comme il a esté mandé en divers
13
rencontres

34
Die diesbezüglichen Anweisungen des Hofes, v.a. seit Frühjahr/Sommer 1646 (vgl. APW
35
II B 4) waren so zahlreich, daß auf Einzelnachweise verzichtet wird. Sie waren aber nicht
36
ganz widerspruchsfrei und spiegelten den grundsätzlichen Konflikt zwischen dem Bemü-
37
hen um Mäßigung der schwed. Forderungen und gleichzeitiger uneingeschränkter Bünd-
38
nistreue zum prot. Alliierten wider. Am 22. Juni 1646 war den Ges. beispielsweise aus Paris
39
in einem kgl. Memorandum (Druck: APW II B 4 nr. 23) mitgeteilt worden, sie sollten den
40
die kath. Religion gefährdenden schwed. Forderungen sachlich entschieden und der Form
41
nach amiablement entgegentreten, falls notwendig jedoch auch avec plus de force et de
42
vigueur, da ein Bruch des Bündnisses nicht zu befürchten stehe.
) cette conduitte de parler hautement aux Suédois ne produisît
14
à la fin ce que noz parties ont sy fort passionné jusques icy et dont Dieu
15
mercy elles n’ont peu venir à bout, qui est de désunir cette couronne
16
d’avec ses alliez, estant indubitable que la plus grande animosité de la
17
maison d’Austriche est contre la France. Et qu’encore que

31
17 nostre] in Ass.Nat. 272: cette.
nostre satisfac-
18
tion dans l’Empire soit desjà adjustée

43
Durch die ksl.-frz. Satisfaktionsart. vom 13. September 1646, die in einer gemeinsamen
44
Sitzung der frz. und der ksl. Ges. mit den Mediatoren von Chigi verlesen und dann von
45
beiden Seiten vermutlich mündlich bestätigt worden waren; die Satisfaktionsart. waren
46
jedoch bis Ende September 1646 befristet ( Repgen , Satisfaktionsart.; Druck: ebd. , Anhang
47
I, 204–213).
, nous ne devons pas douter que
19
s’ilz voyoient tant soit peu de jour à séparer la Suèd〈e〉 d’avec nous, ilz
20
ne luy accordassent volontiers toutes choses pour avoir moyen de se def-
21
fendre de nous rien bailler.

22
Pour conclusion, on se promet icy que le traitté d’Espagne qui est sy prest
23
d’estre achevé donnera un grand coup pour l’avancement de celuy de
24
l’Empire. En tout cas, il ne peut y avoir de plus prompt, de plus seur ny
25
de meilleur moyen de fortiffier l’armée de monsieur le maréchal de Tu-
26
renne que celuy dudit traitté d’Espagne. Ce qui seroit beaucoup à estimer,

[p. 140] [scan. 322]


1
c’est que nous luy donnerions aysément des renfortz considérables avec
2
grande diminution des despenses que nous faisons aujourd’huy dans la
3
guerre. Il est vray que sy alors nous recognoissions que véritablement les
4
Suédois ne

26
4 voulussent] in Ass.Nat. 272: veullent; in AE , CP All. 80: veulent.
voulussent point la paix, nous pourrions sans grand danger
5
prendre toute la résolution de leur parler fortement pour les y porter.

6
Messieurs les Plénipotentiaires auront appris par le courrier extraordi-
7
naire qui leur a esté dépesché cette sepmaine

29
Nr. 18.
ce qui s’est passé en Ca-
8
talogne à la levée du siège de Lérida. Ilz verront maintenant dans la Ga-
9
zette publique

30
Gazette de France , von Théophraste Renaudot (s. Anm. 13) 1631 begründete, offiziöse
31
Wochenzeitung, wahrscheinlich die älteste Frk.s und 1646/1647 dessen bedeutendstes Pe-
32
riodikum ; sie diente der Regierung und dem Staatssekretariat für Auswärtige Angelegen-
33
heiten als Publikationsorgan und zur Lancierung von Nachrichten aus propagandistischen
34
Gründen ( Mousnier , Paris capitale, 142f.; Feyel , Richelieu; ders. , Gazette; Braun , Ga-
35
zette ).
une plus particulière relation

36
Vgl. Gazette de France nº 155 (1646 Dezember 13), 1173–1184: Relation De La Levee
37
Dv siége de Lérida. Avec les noms des morts & blessez qui sont venus à nostre connois-
38
sance ; möglicherweise als Beilage zu diesem Memorandum überschickt, konnte jedoch in
39
der Aktenüberlieferung nicht nachgewiesen werden.
de tout, qui est la pure
10
vérité.

11
Tout ce qu’on pouvoit y adjouster de plus, c’estoit la rayson pour laquelle
12
nous n’y avons pas perdu davantage de monde, qui est que noz soldatz
13
laschèrent le pied d’abord. Du reste, Sa Majesté a priz soing d’ordonner
14
au gazettier

40
Théophraste Renaudot (1586–1653), Arzt, commissaire général des pauvres du royaume
41
(1618), Gründer des Bureau d’Adresse (1630), historiographe du roi (Mai 1646), im Juli
42
1649 für seine Verdienste geadelt; Hrsg. und wichtigster Journalist der Gazette de
43
France (s. Anm. 11), Begründer des modernen französischen Zeitungswesens ( ABF I
44
884, 49–88; Granges de Surgères IV, 31; CIFP 1; Chauchat ; Jubert ; Solomon ) .
qu’il ne desguisast quoy que ce soit, ce qu’il a fait avec assez
15
de peine, n’ayant pas accoustumé cy-devant d’en user de cette sorte en de
16
semblables accidens. Mais il semble estre de la grandeu〈r〉 et de la dignité
17
de la couronne de ne pas chicquaner aux ennemys quelques avantages
18
qu’ilz remportent sy rarement, et en cela on a eu aussy la visée de donner
19
à croyre

27
19 〈à〉] in der Druckvorlage im Falz oder fehlend; ergänzt nach Ass.Nat. 272 und AE , CP
28
All. 80.
〈à〉 noz parties que le libre aveu que nous faisons de nostre
20
desfaite n’est pas sans dessein d’en prendre nostre revanche, afin que cette
21
appréhension fasse redoubler l’envye qu’i〈lz〉 peuvent desjà avoir de sor-
22
tir promptement d’affaires.

23
Wenn Harcourt entsprechend dem Rat seiner Offiziere nach dem Eintref-
24
fen der Verstärkungen im September Lérida angegriffen hätte, anstatt den
25
geschickt zugespielten falschen Informationen des Stadtkommandanten

45
Don Gregorio de Brito (s. Anm. 3 zu nr. 18).

[p. 141] [scan. 323]


1
über seine angeblich hoffnungslose Lage Glauben zu schenken, wäre die
2
Stadt innerhalb von drei Wochen gefallen.


3
Beilage?


4
Vgl. Anm. 12.

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