Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
278. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1644 Oktober 29

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Brienne an d’Avaux und Servien


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Paris 1644 Oktober 29

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Ausfertigung: AE , CP All. 28 fol. 153–159’ = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 34 fol.
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78–80’; AE , CP All. 31 fol. 104–109. Druck: Nég. secr. II, 1 S. 162–164; Gärtner III
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S. 577–586.

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Nr. 270. Erneuerung der Vollmacht. Übersendung von Vertragskopien. Innozenz X. Bemühen um
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den Verbleib Chigis in Münster. Contarini. Venezianische Gesandtschaft in Rom. Entsendung
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Grémonvilles nach Rom. Entmachtung der Barberini. Pfälzische Restitutionsforderung.
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Mission Croissys. Brasset; Beilegung des Konflikts in Ostfriesland; Drängen auf Rückkehr der

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hessischen Truppen. Neutralität von Lüttich. Antwort der Stadt Köln auf das Invitationsschreiben.
2
PS: Chiffre für Brégy. Vertragstexte. Steuergesetz.

3
Le 26 e de ce mois vostre lettre du 15 e m’a esté rendue. J’eusse bien peu
4
donner à Sa Majesté la bonne nouvelle qu’elle contient que vous ne m’avez
5
escritte que par une apostille, mais je ne l’ay pas voulu. Plustost qu’après
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luy avoir fait appréhender que des accidents qu’on ne pouvoit prévoir
7
tirassent en longueur vostre négotiation dont Sa Majesté passionne la fin
8
comme le seul bien qu’elle peut faire à la Chrestienté, quand j’en fis la lecture
9
au Conseil, un chacun s’escria qu’il y avoit doncques apparence qu’on
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entreroit en matière, et pour faire connoistre au public qu’on marche de
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bon pied en cette affaire, Sa Majesté vous prie et vous ordonne de faire
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reste de raison à noz parties et de convenir avec eux de la forme du pouvoir,
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affin que les manquemens qu’on y présupposeroit ne puissent plus servir de
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prétexte pour différer l’ouverture de voz conférences. Pour les convaincre
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qu’ils sont en erreur et cela seulement pour ignorer les formes de ce
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Royaume, au poinct de désirer que pour l’auctorisation du traitté la Reyne
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vous donne en son nom et soubz son sceau une commission ou qu’elle signe
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conjoinctement celle du Roy, je vous envoye dès à présent le double du
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traitté de la neutralité des Bourgongnes autentique et extraict des registres
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de la Chambre des comptes de Dijon

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Nach dem Postscriptum nicht übersandt.
. J’espère mesme y joindre le double
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du pouvoir donné à Messieurs de Mayenne, Puisieux et Vauselas

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Es handelt sich um die Vollmacht für die Verhandlungen über den Heiratsvertrag zwischen Anna
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von Österreich und Ludwig XIII., die 1612 in Madrid geführt wurden; als Beilage nicht ermittelt.
pour
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traitter, arrester et signer le contract de mariage de Sa Majesté qui fust passé
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en Espagne, mais si vous ne le recevez avec cette lettre, sans faute ce sera
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avec la première, et pour lors avec pareille certitude je vous prometz l’arrest
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du Parlement prononcé pour l’establir Régente ayant l’administration de
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l’Estat et la nourriture et garde du Roy son filz. Et sans que le Parlement
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est en vaccations et que Monsieur le Procureur général

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Blaize Méliant, seit 1641 Procureur général am Pariser Parlament; M. Molé , Mémoires II
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S. 528 Anm. 1.
est bien occupé à
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presser les commissaires qui ont esté establis pour procéder à la taxe de ceux
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qui doibvent acquérir les dernières rentes crées, vous auriez dèz maintenant
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non seulement le susdit arrest, mais deux ordonnances du Roy Charles six
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qu’il faut tirer du Trésor, qui ayderont à persuader ou à convaincre voz
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parties, et quant à celle de Philippes je la fais chercher pour vous l’envoyer.

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Je n’ay rien à ajouster à mes précédentes sur le jugement que nous faisons
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des inclinations du Pape Innocent. Il y a lieu de beaucoup espérer de son
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grand génie et des démonstrations qu’il fait de voulloir estre Père commun,
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par les effectz nous cognoistrons ses intentions. Et comme il a escrit à Leurs
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Majestéz des lettres pleines de tesmoignages d’affection, de respect et d’ esti-
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me , il luy a aussy esté respondu en de pareilz termes. Il est bien à croire
39
|:que les ministres de la Maison d’Austriche ont eu intention de frapper

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1
coup contre Monsieur Chiggi:|, faisant chanter un Te Deum pour son
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élection, s’y estant trouvéz sans que vous, Messieurs, ny ledit Nonce y ait
3
assisté, mais cela tournera à leur confusion et à un espèce de blasme au
4
suffragant

41
Weibbischof Johannes Nikolaus Claessens.
ou chapitre du lieu d’avoir esté si peu soigneux d’avertir les
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ministres des Princes qui y sont de ce qu’ilz voulloient faire. J’en loue Dieu,
6
puisque vous auriez esté bien en peine de ce que vous auriez eu à faire
7
n’ayant point eu de noz nouvelles. Pourtant vostre grande prudence vous
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eust fait prendre conseil de la nécessité. Je conviens bien avec vous qu’il
9
faut faire tous offices |:et tous effortz pour conserver Monsieur Chiggi au
10
lieu où il est, que le public perdroit beaucoup s’il en estoit révoqué:|, et cela
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est si bien appuyé par voz propres raisons qu’il est inutile d’en alléguer.
12
|:Mais cet office prématuré qu’a rendu en sa faveur Monsieur le Marquis
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de Saint Chamond nous met en peyne:|, pour ce que la response qui luy a
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esté faicte donne bien plus lieu de craindre que d’espérer, |:Sa Sainteté luy
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ayant dit que les places de confiance ne pouvoient estre remplies par les
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personnes confidentes:|. Je luy ay escrit qu’il avoit eu tort de demander
17
une chose qu’il debvoit tenir pour assurée, et qu’il eust esté tempz de s’ouvrir
18
de noz intentions quand on luy eust fait cognoistre |:qu’on pensoit à révo-
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quer ce prélat:|, mais que si la question se met de nouveau sur le tapis,
20
|:qu’il parle, qu’il prie et qu’il face entendre que c’est tesmoigner peu
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d’affection vers la France et faire un grand préjudice au public si on per-
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sistoit en une aussy mauvaise résolution. Sans menacer il pourroit bien
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adroitement faire comprendre que qui a un second Médiateur se peut passer
24
du premier et que sans Médiateur mesme on ne laisse pas de faire et conclurre
25
des traittéz:|. Ce que vous avez remarqué de la conduicte |:du Contarini
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envers les Portugais augmente nostre désir et noz inclinations pour Monsieur
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Chiggi, mais le seul moyen de le conserver consistant à tenir noz intentions
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secrètes:| et à les appuyer avec vigueur au besoing, c’est à nous à prescrire
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|:du costé de Rome ce qui y sera à faire:| et nous ne sommes pas en demeure.
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Je ne puis pourtant craindre |:que ledit Contarini ne tienne la balance
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droitte:| et qu’il ne mette |:dans la nostre le peu qu’il faut pour la faire
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tresbucher:|, soit parce qu’il est homme de grande expérience et de plus
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Vénitien, mais pour sçavoir que ce Sénat est bien autant |:picqué que nous
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de l’exaltation de ce Pape:|, et les Espagnolz faisants vanité de l’avoir eslevé
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augmentent le soubçon que ceux là conçoivent de son administration, |:et
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la hayne qu’il a tousjours tesmoigné leur porter les nécessite de se réunir
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de plus en plus avec nous, ilz dissimulent:| et ont desjà nommé quatre
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Sénateurs pour s’aller conjouir avec luy de son assomption. Pour nous qui
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avons fait ce que la prudence enseigne en ce rencontre, y adjoustons de plus
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l’envoy de Monsieur de Grimonville

42
Nicolas Bretel, Sieur de Grémonville, geb. etwa 1609, war 1643–1647 französischer Gesandter in
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Venedig und ging nach Rom lediglich als envoyé; NBG XXI Sp. 908. Über seine Tätigkeit in
44
Rom 1645–1647 siehe H. Coville S. 49–60.
qu’on destine d’aller servir ensuitte

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1
à Venize, et ce qui aura esté fait à l’avance |:en révoquant la protection au
2
Cardinal Anthoine

37
Antonio Barberini.
fera voir au Pape et aux autres Romains:| que nous ne
3
pouvons souffrir qu’on nous ayt recherchéz d’une chose pour ne la pas
4
exécuter y estants engagéz, et que sans nul moyen et l’entremise d’un tiers
5
|:il peut s’acquérir la France sans rien faire qui luy tourne à blasme, qui ne
6
demande de luy que les choses justes:|. Le P[rince] préfect

38
Taddeo Barberini, 1603–1647, ein Neffe des verstorbenen Papstes Urban VIII., war Präfekt von
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Rom; zur Person siehe DBI VI S. 180–182.
vouloit se
7
maintenir en la possession où il estoit aux capelles, mais tous les Ambassa-
8
deurs se sont laisséz entendre de ne le voulloir souffrir et refusé divers
9
expédients qui leur ont esté proposéz, de sorte que nous ne doubtons point
10
que le Pape n’ayt jugé en leur faveur, et nous attendons l’arrivée du Sieur
11
Alexandre

40
Vermutlich ein Kurier; nicht identifiziert.
ou de l’ordinaire et l’advis de ce qui se sera passé au jour de la
12
coronation de Sa Sainteté. Ce sera une justice qui nous aura este rendue et
13
une forte mortiffication aux Barberins.

14
Je suis pressé du Résident du Prince Palatin

41
Name nicht ermittelt.
de faire rapport du mémoire
15
qu’il m’a baillé de la part de son maistre sur le contenu duquel je vous ay
16
cy devant escrit

42
Vgl. dazu [ nr. 260. ]
. Je l’ay remis jusques à ce que son Eminence puisse inter-
17
venir au Conseil, et lorsque je m’y résoudray je porteray l’extraict de vostre
18
dernière lettre , affin que voz raisons y soient considérées qui ont frappé
19
grand coup à la première fois

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19 qu’elles] nach AE , CP All. 34 ersetzt für qu’ilz in der Druckvorlage.
qu’elles y ont este représentées, et certes il est
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bien juste que faisant grâce et si l’on veut dire justice, que l’on la reçoive
21
en la manière que l’on debvra, ce que nous pourrions éviter de faire sans
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encourir du blasme.

23
La mort de l’Ambassadeur que l’Empereur envoyoit à Constantinople

Nicht identifiziert.

24
|:donnera du temps à Monsieur de Croissy d’arriver auprès du Prince de
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Transsylvanie et d’avoir arresté entre eux les conditions que nous avons à
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désirer, ensuitte desquelles touchant l’argent qui a esté remis à Venize en le
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distribuant à la Porte ainsy que je croy que c’est son intention, on y divertira
28
les prattiques que l’Ambassadeur qui succédera au premier y voudra faire:|.
29
Monsieur Des Hameaux a eu response de l’homme qu’il y avoit envoyé

Charles Budé.
,
30
|:lequel asseure par ses lettres que ledit Prince veut nostre argent à Con-
31
stantinople :|.

32
Je ne doubte point que Monsieur Brasset ne se dispose à partir pour vous
33
aller rendre et soubz vous, Messieurs, au Roy son service, qu’il ne se tienne
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honoré de la semonce que vous luy en avez faicte comme de l’ordre qu’il
35
en recevra de Sa Majesté et que vous n’en soyez très bien et fidèllement

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1
servy. Son esloignement de La Haye et l’absence de Monsieur de La Thuillerie
2
et le retour de Monsieur d’Estrades nous obligera d’y envoyer quelqu’un.
3
J’aurois bien désiré qu’avant qu’il en partist l’affaire de la Frise feust ter-
4
minée . |:Il me semble qu’elle empire et que les parties s’esloignent au lieu
5
de s’approcher, et ce n’est point à mon sens une chose de petite consé-
6
quence :|. J’escriray encores aujourd’huy audit Sieur d’Estrades, bien que
7
j’aye lieu de croire que ma lettre le trouvera party, de faire souvenir Mon-
8
sieur le Prince d’Orange comme il a promis qu’il ne seroit rien innové ny
9
aux contributions ny aux quartiers des Hessiens, et qu’il voulloit seulement
10
pour sauver la réputation de son allié qu’il demeurast armé, en telle sorte
11
toutesfois que cela ne fist point de jalousie aux autres, lesquelz se sont
12
relaschéz à ne s’en point plaindre, faisant quelque licentiement et s’obligeant
13
d’achever dans six mois à la réserve de quelques compagnies pour la garde
14
du lieu auquel il fait sa résidence. Je continueray aussy à presser |:Monsieur
15
de Beauregard de faire en sorte que Madame la Landgrave envoye ses forces
16
en Allemagne:| où l’ennemy en assemble de considérables pour opposer et
17
peut estre |:pour attaquer celles que commande Monsieur de Turenne, et de
18
leur maintien dépend en quelque sorte le maintien de la cause commune et
19
du bon party:|. Si voz offices y peuvent quelque chose, il vous plairra de
20
ne les pas espargner.

21
Ceux de Liège continuent à faire demander la confirmation et la continua-
22
tion de leur neutralité. J’ay dit à ceux qui m’en sollicitent que je ne puis
23
prendre de résolution en leurs affaires que par voz advis, qu’ilz ayent à
24
s’adresser à vous, et qu’aprèz qu’ilz vous auront satisfaictz et Sa Majesté [!]
25
faisant justice aux exiléz, que Sa Majesté s’employera pour eux et les fera
26
jouir de sa royale protection.

27
|:Ceux de la ville de Coloigne:| ont escrit une lettre en response de celle que
28
vous leur avez envoyée dont on me demande une du Roy, mais trouvant
29
la leur |:un peu foible:| sur la matière dont est question, je m’en abstien-
30
dray . Je juge qu’il n’y a pas nécessité d’escrire et qu’il y a de la prudence
31
|:de ne les point offenser:| et donner nouveau prétexte aux Impériaux de se
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formaliser de ce que nous ferions, et que ne relevant point ce qu’ilz escrivent,
33
ce seroit donner subject à d’autres villes impérialles de suivre leur exemple,
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asseurées par celuy là que la France ne se tient pas offensée bien que elles ne
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concourent pas à leur propre bien.

36
PS: Monsieur de Brégy nous escrit de Dantzic avec un chiffre qu’il nous
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mande luy avoir este donné à Munster et duquel il juge que vous aurez
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envoyé icy le double; et comme je ne l’ay pas receu, sa dépesche ne peut
39
estre entendue. Il vous plairra de mettre autant de son chiffre dans vostre
40
première dépesche.

41
Messieurs, quoyque je vous envoye le pouvoir en vertu duquel le mariage
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de Sa Majesté déffuncte et de la Reyne feust traitté, |:n’insistez pas qu’il fust
43
passé sans un pouvoir particulier de la Reyne. Il y en y avoit un et le contract
44
en faict foy, à la fin duquel il se trouve transcrit:|. Je n’ay peu retirer de

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1
Monsieur Du Tillet

34
Nicht identifiziert.
ny de Monsieur le Procureur général les autres pièces
2
dont ma lettre fait mention, ce sera d’aujourd’huy en huict jours que je les
3
vous envoieray. L’affaire des rentes a esté finie au contentement de Sa
4
Majesté par l’unanime consentement des commissaires. Dèz demain ilz pro-
5
cèderont à la taxe; il n’y en y aura point qui exède cinquante mil livres.


6
Beilage [ fehlt ].


7
Verhandlungsvollmacht aus dem Jahre 1612

35
Vgl. S. 581 Anm. 2.
.

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