Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
49. Brienne an Servien Paris 1644 April 16

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Brienne an Servien


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Paris 1644 April 16

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Ausfertigung: AE , CP All. suppl. 2 fol. 192–194’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 32
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fol. 110–111.

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Eingang von nr. 21. Auseinandersetzung d’Avaux’ mit Contarini um die Kurialien. Ausstehende
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Entscheidung zu nr. 18. Rang der Gesandten von Savoyen und der Generalstaaten. Schwierigkeiten
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der Reise La Thuilleries. Unbescheidene Forderungen der Landgräfin von Hessel-Kassel. Flucht
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des Herzogs von Bouillon. Frau von Hautefort.

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Nr. 21 am 12. April erhalten; am gleichen Tage kam erstaunlicherweise die Post
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aus Münster an. Wir erwarten dringend Antwort auf nr. 31 betreffend die Ausein-
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andersetzung d’Avaux’ mit Contarini um die Kurialien. Die Antwort auf den Vor-
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schlag d’Avaux’ in nr. 18, alle Gesandten als gleichrangig zu behandeln, ersehen Sie
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aus nr. 45. Wir erwarten dazu noch Ihre gemeinsame Stellungnahme.

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De celle là [i. e. cette matière] fera part la difficulté que vous me proposez
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que je résoudray sans toutesfois que mon dire puisse faire de préjugé que

[p. 91] [scan. 181]


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Sa Majesté n’a point promis à l’Ambassadeur de Savoye de luy donner le
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titre d’Excellence, |:mais l’on pourroit [le] luy accorder affin d’avoir pré-
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texte de le donner à ceux qui en pressent

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Die Generalstaaten.
, ausquelz on n’a sceu se résouldre
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de relascher la main. Il est à désirer qu’ilz prennent ce parti, mail s’ilz
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s’affermissoient en leur demande, nous serions bien combatuz. Car comme
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d’un costé il n’y a pas de raison d’y acquiescer, l’on se treuve pressé par une
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infinité d’aultres pour ne les pas mescontenter, et il importe beaucoup qu’ilz
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traittent avec vous leurs affaires et qu’elles marchent avec les nostres et qu’il
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n’y ayt jamais lieu de craindre qu’on les sépare:|. L’on commence à nous
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proposer la tentation, l’on l’offrira aux autres, et il faut de la fermeté et de
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la vertu pour y résister. Il est vray que pour Messieurs les Estatz il n’y a
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point de plus forte considération que leur intérest pour les faire observer
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religieusement ce qui est capitulé, et d’autant plus qu’ilz |:préféreront une
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trêve à la paix, car elle ne leur sçauroit estre assurée si nous ne la garentis-
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sons :|.

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Je prévoy comme vous qu’il sera difficile de faire passer Monsieur de La
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Thuillerie et me crains qu’il faudra qu’il s’embarque. Si dès le tempz que
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vous estiés tous trois à La Haye vous eussiez préveu cette difficulté, vous
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auriez résolu ce qu’il falloit faire, et il sera bien honteux et importun s’il
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estoit contrainct de reculer pour s’embarquer en l’un des portz de Messieurs
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les Estatz. Mais qui n’a pas la liberté du passage est forcé de le prendre par
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où il peut. Et quant à Madame la Landgrave, elle fait comme ceux à qui tout
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duit et qui prétendent davantage se tenans pour asseuréz de ce qu’une fois
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on leur a offert, et fait son compte de cette sorte que celuy qui demande
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peut gaigner et rien perdre, qu’au pis il demeurera comme il est. Sur ce
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poinct je ne doibs pas m’estendre, il a si souvent esté rebattu qu’il est
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importun d’en plus parler. Mais voz soingz n’ont pas esté inutiles, car soit
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en Vestphalie ou ailleurs, nous tirerons advantage des levées de Monsieur
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Marsin

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Vgl. dazu [ nr. 46. ]
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Bezüglich der Flucht des Herzogs von Bouillon verweise ich auf nr. 45

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Vgl. auch [ nr. 47. ]
. Frau von
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Hautefort ist vom Hof verwiesen worden

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Marie de Hautefort, 1616–1691, spätere duchesse de Schomberg, hatte aus ihrer Ablehnung
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Mazarins keinen Hehl gemacht; doch versichert Lionne in nr. 50, Mazarin habe den Entschluß
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der Königin nicht beeinflußt. Die Entlassung erfolgte am 14. April 1644. Vgl. dazu NBG
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XXIII S. 191–193; V. Cousin , Madame de Hautefort S. 127–146.
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