Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
337. Lionne an Servien Paris 1644 Dezember 24

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Lionne an Servien


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Paris 1644 Dezember 24

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Ausfertigung: AE , CP All. 31 fol. 427–428 = Druckvorlage.

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Mißbilligung der ausgelieferten Proposition in Form und Inhalt. Vorbereitung einer weiteren Pro-
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position in Paris. Mazarin zu Ihren Auseinandersetzungen mit d’Avaux.

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Nous sommes sur le poinct de vous dépescher encore un courrier. Mais
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parce que le départ de ces extraordinaires est tousjours plus différé qu’on
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ne croid, je metz ces deux motz à l’ordinaire, afin que vous vous en puissiés
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prévaloir s’il arrive plustost.

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|:On vous a extra:|ordinaire |:ment |:blasmé tous deux d’avoir consenty
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à donner des propositions par escript ce qui:| n’a jamais esté |:pratiqué, qui
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fera que toute la négotiation passera en impriméz et en manifestes et:| en
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quoy nous avons |:un désavantage notable, parce que les ennemis se trou-
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vans les demandeurs, ce qui:| ne couste rien à faire, |:ilz auront plus de
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facilité de rejetter le retardement de la paix sur nous qui ne ferons que
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refuser.

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On a aussy treuvé beaucoup à dire que vous eussiez faict instance du resta-
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blissement de l’Electeur de Trèves, ce qui est un poinct à traicter dans la
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paix:|.

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Quant à |:sa liberté, on a jugé bien estrange l’engagement où vous vous
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estes mis de ne passer pas oultre si on ne l’accordoit. J’ay rejetté aultant que
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j’ay peu cela sur l’oppiniastreté de Monsieur d’Avaux:|.

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On trouve |:à propos icy de faire une nouvelle proposition qui entre dans la
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matière mesme:|. J’ay travaillé |:une partie de la journée à en former la
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minute qu’on vous addressera toute dressée. Elle ne dés:|approuve|:ra pas
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la vostre, mais elle la modiffiera en tout et fera de grandes ouvertures pour
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la paix. Elles se réduiront toutes à quatre poinctz principaux: La satisfaction
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de noz alliéz, que pour l’Allemagne nous nous conformerons aux sentimens
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des Princes de l’Empire, pour l’Italie de mesme, et pour l’Espagne que les
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choses demeurent en l’estat qu’elles sont, sy mieux ilz n’ayment entrer en
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compte du passé:|. Voylà |:comme on a cru pouvoir parler du détail et
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sauver toutes choses:|. Je vous conjure |:qu’âme qui vive au monde que
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celuy qui deschiffrera ne puisse pénétrer ce que je vous en mande et:| cepen-
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dant |:de n’y rien faire que le courrier ne soit arivé, sy ce n’est que vous vous
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treuvassiez dans un tel engagement que Monsieur d’Avaux

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36 pust] nicht dechiffriert.
pust descouvrir
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ce que:| je vous ay mandé par |:le retardement que vous apporterez, mais:|
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en tout cas |:vous serez informé des sentimens des maistres.

[p. 806] [scan. 896]


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Monsieur le Président de Mesmes a veu Son Eminence qui luy a parlé
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fortement sur les bagatelles qui causent voz différens.

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Son Eminence m’a dict que si vous deviez rompre, ce seroit sur quelqu’un
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des poinctz que:| je vous ay marqué cy dessus que |:on avoit blasmé et non
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pas sur des vétilles qu’:| il n’importe quelque résolution qu’on y prenne.

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|:J’ay faict veoir à Son Eminence le mémoire que vous m’avez adressé
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intitulé tableau . Son Eminence m’a leu quelque chose d’une longue lettre
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que Monsieur d’Avaux luy a escripte de plainctes

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D’Avaux an Mazarin, Münster 1644 Dezember 9, Ausfertigung: AE , CP All. 38 fol. 292–
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305; fast wörtlich übereinstimmend mit [ nr. 320. ]
contre vous. Ce que j’en
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ay remarqué en passant, c’est que vous tranchez dict il de vostre crédict à la
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Cour et que vous le laissez au milieu des visites de l’Evesque d’Oznabrug
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et de l’Ambassadeur d’Espagne pour vous faire accompagner seul, que vous
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ne vous retirez jamais ensemble desdictes visites comme si:| il n’importoit
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point de |:conférer de tout ce dont on a parlé, et quantité d’autres bagatelles
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que:| j’obmetz, |:tant parce que Son Eminence s’en est mocquée que parce
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qu’elle m’a expressément déffendu de vous en donner advis, cela ne faisant
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qu’aigrir les choses:|. Je vous prie aussi de |:ne pas tesmoigner les sçavoir.
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Son Eminence dict que Monsieur d’Avaux est un esprit puérile et que s’il
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estoit en vostre place, il se mocqueroit de luy et feroit tout à sa mode, du
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moins:| ce qui n’importe pas. Je sçay bien que |:ce conseil est plus aisé à
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donner qu’à praticquer à qui souffre tant d’indignitéz. Son Eminence ad-
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jouste que:| vous pourriés |:ne laisser pas d’en donner advis icy et passer
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par dessus, ce qui feroit grand effect contre luy et pour vous:|. Je ne vous
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en diray pas davantage pour cette fois.

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