Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
245. Mazarin an Longueville [Paris] 1647 November 8

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Mazarin an Longueville


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[Paris] 1647 November 8

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Kopien: AE , CP All. 103 fol. 112–115 = Druckvorlage; AE , CP All. 103 fol. 121–121’
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(Auszug)

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S. nr. 246 Beilage 1.
. Konzept: AE , CP All. 86 fol. 101–102. Teildruck: Mazarin , Lettres II, 520f.

[p. 722] [scan. 834]


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Zur Wahl des Kurfürsten von Mainz; Conti. Vertrauliche Mitteilung: Projekt einer Heirat
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des Kaisers mit Mademoiselle: Ablehnung durch den Kaiser. Glaube des Kaiserhofs an den
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fehlenden Friedenswillen Frankreichs; Stellungnahme über die weitere Verhandlungsfüh-
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rung erbeten. Komplimente. Kardinalspromotion Michel Mazarins.

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Ich bin sehr erfreut, daß wir über die Aussichten einer Kandidatur Contis
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bei der Wahl des Kurfürsten von Mainz übereinstimmen, und werde mich
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für ihn einsetzen, wenn sich die entsprechende Gelegenheit in Trier oder
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Lüttich bietet.

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Je vous diray confidemment, pour demeurer s’il vous plaist

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9 en] im Klartext des Auszugs AE , CP All. 103: à
en vous seul,
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les particularitez d’une affaire, dont je crois qu’il importe que vous soyez
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informé, pour voir plus clair dans les pensées et les desseins des ennemies.
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On persuada il y a quelque temps à monsieur le duc d’Orléans qu’il seroit
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fort aisé de faire réussir le mariage de l’Empereur avec Mademoiselle,
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pourveu qu’on le désirast icy. La Reyne, pour mieux monstrer la sincérité
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avec laquelle on y marcheroit, trouva bon que madame

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Margareta von Lothringen (1615–1672), 1643 Madame de France, zweite Ehefrau Gaston
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d’Orléans’, Stiefmutter der Mademoiselle ( Stammtafeln NF II T. 29).
pût traitter elle-
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mesme la chose par l’entremise du duc François

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Nikolaus Franz (1609–1670), 1625 Fbf. von Toul, 1626/27 Kardinal (resigniert); 1634, nach
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der Abdankung Hg. Karls IV., seines älteren Bruders, Hg. von Lothringen und Bar; nach
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der Vermählung mit Claudia von Lothringen (1612–1648) war er zunächst mit seiner Gat-
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tin von den Franzosen gefangengesetzt worden, doch war ihm die Flucht nach Wien gelun-
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gen ( ABF I 673, 344ff; Hans Schmidt , 233; Herrmann , 237; Gauchat , 20, 349; Poull ,
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239ff).
son frère. Elle luy en
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escrivit donc, et ce prince ne s’estant pas

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17 rencontré] im Auszug AE , CP All. 103: treuvé
rencontré près de l’Empereur
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lorsqu’il receut la lettre

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Konnte nicht ermittelt werden.
, résolut, et assez mal à propos, de la luy envoyer,
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afin qu’il vît en original ce qu’on luy en mandoit. L’Empereur fit réponse
20
audit duc François,

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20 et j’en] laut Konzept; et fehlt in der Druckvorlage; im Auszug AE , CP All. 103: et j’ay
et j’en ay veu la lettre

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Konnte nicht ermittelt werden.
icy, escrite de sa main, que le
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temps n’estoit pas propre pour songer à se marier, et surtout en France,
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où il est asseuré, à n’en

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22 pouvoir] im Auszug AE , CP All. 103: point
pouvoir douter, qu’on ne veut point la paix.

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Il m’est venu là-dessus en la mémoire un avis que j’eus de Vienne il y a
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quelque temps de la personne

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Konnte nicht identifiziert werden. Sehr wahrscheinlich ist der Informant gemeint, von dem
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u.a. in dem Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville und d’Avaux, Paris 1647 April
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22, die Rede war (Text: APW II B 5/2 nr. 235, hier 1107 Z. 13); vgl. auch Bosbach , Weg,
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274f.
que vous

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24 avez] im Klartext des Auszugs AE , CP All. 103: sçavez
avez esprouvé[e], qui nous en a
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tousjours donné de si bons, qu’un peu après l’arrivée du comte de Traut-
26
mansdorff en la cour de l’Empereur le bruit s’estoit espandu généralement
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que la France ne vouloit point de paix, et que cette opinion y passoit dans

[p. 723] [scan. 835]


1
l’esprit de tous les ministres pour une vérité constante, dont personne ne
2
doutoit

40
2 plus] im Auszug AE , CP All. 103 nicht dechiffriert.
plus.

3
Vous sçavez, Monsieur, mieux que aucun autre ce qui en est, mais ce qui
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me surprend davantage en cela, c’est de voir que les Impériaux ayent une
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telle croyance, et luy donnent cours, eux qui en devroient détromper les
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autres, ayant pu toucher au doigt en mille rencontres, et particulièrement
7
ledit Trautmansdorff, avec quelle passion Leurs Majestez souhaitent le
8
repos de l’Empire et de la chrestienté, jusques à mépriser tous intérests
9
politiques pour l’avancer, et jusques à

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9 avoir risqué] in den anderen Überlieferungen: courir risque
avoir risqué de se brouiller avec
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nos alliez, pour les presser trop sur ce point, lorsque nous les en tenions
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plus esloignez qu’ils ne le sont en effet.

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C’est un grand malheur que nos intentions soient si mal receues et recon-
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nues , et pour moy je vous avoue qu’il m’est tout à fait impossible de de-
14
viner , ny comprendre sur quel fondement l’Empereur et toute sa cour est
15
imbu d’une si fausse impression, et que toutes les diligences que nous
16

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16 faisons] laut den anderen Überlieferungen statt fassions in der Druckvorlage.
faisons chaque jour, ne servent à rien pour les désabuser.

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Je vous conjure de nouveau, Monsieur, de me faire sçavoir ingénuement si
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on manque, de ce costé-cy, à faire quelque chose qui puisse avancer ou
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faciliter la paix, ou si, suivant ce que l’on a escrit en diverses dépesches, et
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que l’on mande encore en celle-cy

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Nr. 244.
, il faut prendre quelque résolution
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hardie, pour tesmoigner fermeté en une conjoncture, où faisant autre-
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ment , on monstreroit faiblesse sans aucun profit.

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Vous me pouvez parler librement de tout, et vous ne sçauriez plus sensible-
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ment m’obliger. Je vous proteste aussy que je commence à me lasser de vous
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voir si longtemps dehors. Je suis asseuré que vous croirez tousjours d’estre
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bien, où le service du Roy vous retiendra, et que vous y vieillirez mesme avec
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plaisir, mais cela ne suffit pas pour me contenter; Komplimente.

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Ich danke Ihnen für Ihre Gratulation zur Kardinalspromotion meines Bru-
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ders
. Il y a quelque chose de bas en la conduite que les Espagnols ont tenu à
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Rome dans cette affaire qu’ils ont traversé jusques au dernier moment avec
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autant d’opiniastreté et de violence qu’il sembloit que la fortune de la cou-
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ronne d’Espagne y fût attachée. Ce sont des trophées pour moy qu’une
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petite affaire particulière qui me regarde, soit capable de faire quelque
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peine à un si grand monarque

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Gemeint ist Kg. Philipp IV. von Spanien.
, et je leur suis obligé des marques qu’ils
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font paroistre de mauvaise volonté en mon endroit, puisqu’il ne peut, à
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mon avis, y avoir de meilleurs offices pour moy auprès de Leurs Majestez
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et de tous les bons François, et que c’est aussy une preuve qu’ils m’estiment
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plus que je ne vaus. Je prie Dieu de tout mon cœur qu’ils ne changent ja-
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mais de conduite, au moins ne leur en donneray-je pas sujet.

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