Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
150. Lionne an Servien Paris 1647 September 13

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Lionne an Servien


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Paris 1647 September 13

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Ausfertigung, nicht unterfertigt: AE , CP All. 102 fol. 112–113 = Druckvorlage. Eigenhän-
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diges
Konzept: AE , CP Holl. 45 fol. 276–277.

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Unionsbestrebungen im Reich: Verweis auf nr. 147; Verstärkung der Armee im Reich; Frie-
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densschluß im Reich als sicherstes Gegenmittel. Im Falle einer Aufkündigung der Neutralität
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durch Kurbayern Frieden im Reich auch ohne gleichzeitigen Friedensschluß mit Spanien ei-
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nem Krieg gegen den Kaiser und Kurbayern vorzuziehen. Wartenberg. Korrespondenz-
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bereitschaft Turennes mangelhaft. Abdankung kurbayerischer Truppen. Verhandlungen
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über die Übernahme kurbrandenburgischer Truppen. Auskunft über einen Informanten Ser-
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viens . Privata. Residentenposten in Brüssel für Brasset. Abreisewunsch Godefroys. De La
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Torre.

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Ce mémoire-cy servira de response à celuy qu’il vous a plu m’addresser
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du 3 e du courant, et avant tout je m’acquitteray de l’ordre que Son Emi-
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nence m’a donné de vous prier de sa part de bien examiner ce qui est
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contenu dans le mémoire du Roy

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Nr. 147.
touchant |:les unions qui semblent se
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former:| et les remèdes qu’on y peut apporter.

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Vous proposés comme l’unique de |:fortiffier l’armée d’Allemagne:|, vous
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devés croire qu’on n’y oublie rien. Mais avec cela le remède n’est pas si
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souverain que nous ne demeurassions tousjours exposez à |:divers grands
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malheurs:|, supposé mesme que |:noz affaires continuassent à prospérer:|,
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à plus forte raison si |:les ligues qui se projectent avoient effect:|.

[p. 425] [scan. 537]


1
C’est pourquoy Son Eminence juge que le plus seur et le meilleur de tous
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est |:la paix de l’Empire sans laquelle:| nous serions |:tousjours comme
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entre deux gouffres entre la crainte de perdre les Suédois et celle que
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monsieur de Bavière ne reprist de nouveau les intérestz de l’Empereur et
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les soustînt avec son armée:|.

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Voylà l’opinion de Son Eminence que je vous diray confidemment qu’il
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me semble |:de voir que monsieur d’Avaux commence à seconder:|, afin
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que |:vous ne tombiez pas là-dessus en une contestation avec luy où son
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advis seroit appuyé contre le vostre:|.

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Et à la vérité on demeure bien d’accord que vostre sentiment est fort bon
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de |:ne faire point la paix de l’Empire qu’avec celle d’Espagne tant que:|
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nous pourrons |:nous asseurer que monsieur de Bavières demeurera les
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bras croisez à nous

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13 veoir faire] im Konzept: voir de faire
veoir faire. Mais sy on doubte tant soit peu qu’il songe
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à rompre la neutralité:|, je croy que |:vous préférerez la paix particulière
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de l’Empire à la guerre que:| nous pourrions |:

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15 faire] nicht dechiffriert.
faire contre l’Empereur et
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monsieur de Bavières:|, particulièrement après |:l’accident qui est arrivé à
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l’armée de monsieur de Turenne, qui l’a beaucoup affoibly et ne peult pas
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estre sy aisément

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18 réparé] laut chiffriertem Text der Druckvorlage; im Klartext falsch dechiffriert: réparée
réparé:|.

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J’ay touché à |:Krebs:| ce que vous marquiés de |:l’évesque d’Osnabrug qui
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20 voudroit] laut chiffriertem Text der Druckvorlage; im Klartext dechiffriert: vouldrroit [!]
voudroit que tout retombast en confusion:|. Il a mordu avidemment à la
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pomme, comme vous l’aviés préveu.

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Il est vray que |:monsieur de Turenne a le deffault d’escrire peu:| et il est
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d’autant moins aisé d’y remédier, qu’il n’est quasi pas possible de |:l’en
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corriger à l’esgard mesme de la cour:|.

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Il eust esté malaisé quand on l’eust voulu de |:pouvoir obliger monsieur
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de Bavi〈ère〉 à licencier ses troupes:| ny à y faire autre chose que ce qu’on
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a faict.

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Son Eminence s’est bien apperceue du bon effect qu’avoit produict d’ a-
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bord en diverses choses |:vostre arivée à Munster:| avant que vous m’eussiés
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faict sçavoir |:les cinq propositions que vous fistes dès le lendemain aus-
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quelles :| je ne doute point qu’on |:n’eust honte de n’avoir pas pensé:|.

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Pour |:la dernière qui n’est pas encor exécutée:| vous n’avés que faire de
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vous en mettre en peine. Il y a quinze jours que nous avons envoyé d’icy
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|:vers monsieur de Brandebourg le frère de monsieur de Vicfort qui est
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son résident en cette cour:|, pour négotier toutes choses et particulière-
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ment pour |:avoir ses troupes à prix d’argent:| et nous en avons de fort
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bonnes espérances.

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Der Priester aus dem Metzer Umland ist nicht vertrauenswürdig. – Pri-
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vata .

[p. 426] [scan. 538]


1
Je voy Son Eminence toute disposée à faire donner la résidence de |: Brus-
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selles à monsieur Brasset:| et de le déclarer dès à présent s’il le désire.
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Mandés-moy ce qu’il faut que je fasse pour cela.

4
Si |:monsieur Godefroy:| demande son congé, on le luy accordera volon-
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tiers . Mais je n’ay pas osé en parler positivement sur le peu que vous m’en
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avés escrit.

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Bezüglich der erbetenen Pfründe für de La Torre hat man mir nichts ge-
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antwortet .

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