Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
70. Longueville und d’Avaux an Servien Münster 1647 Juli 23
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Münster 1647 Juli 23
Ausfertigung: AE , CP All. 101 fol. 176–177 = Druckvorlage.
Nach wie vor Drängen der Schweden auf den Friedensschluß. Gespräche über eine kaiser-
lich -schwedische Waffenruhe. Unsicherheit über die Haltung der Schweden. Noch keine kai-
serliche Antwort auf den französischen Entwurf des Artikels zur französischen Satisfaktion.
Haltung Volmars. Hoffnung auf baldige Rückkehr Serviens.
Nach dem Eintreffen der Nachricht vom Scheitern der Revolte Jan von
Werths glaubten wir, daß die Schweden nach Osnabrück gehen würden
et que nous aurions assés de temps pour essaier de faire marcher les deux
traictés d’un mesme pas, et d’attendre le retour des ambassadeurs de Mes-
sieurs les Estats en ceste ville, avant lequel il n’y a aucune apparence de
rien faire avec les Espagnols. Aber auf Betreiben der Protestanten hin sind
die Schweden in Münster geblieben und drängen uns unvermindert zum
Friedensschluß. Sie vertreten die französischen Interessen nicht mit der
gewünschten Festigkeit, was uns befürchten läßt, daß sie eine Entschei-
dung wie die Gesandten der Generalstaaten treffen könnten, de quoy
nous sçavons qu’il a desjà esté parlé, et que l’on a proposé |:d’arrester
toutes les affaires aux nostres près:| et d’y ajouster une condition que
cela n’auroit lieu que quand Leurs Majestez seroient satisfaictes, et cepen-
dant qu’il se feroit une trefve entre l’Empereur et la couronne de Suède,
dans laquelle il nous seroit libre d’entrer sy nous voulions. Nous les
voyons fort souvent tant en particulier que tous ensemble. Mais à dire le
vray nous ne |:pouvons treuver asseurance en ce qu’ilz nous disent:|.
Il y a plus de 15 jours que le poinct de la satisfaction à esté mis ès mains
des Impériaux et l’on n’y a point encor faict de response
l’on nous a dict que le docteur Wolmar travaille sur nostre project, et
qu’il a mesme dict qu’il avoit cru jusqu’icy que les François ne vouloient
point de paix, mais qu’ayant veu ledict project, il commençoit d’avoir une
opinion contraire. C’est de quoy, Monsieur, nous avons jugé nécessaire
de vous tenir averty, estimans que ce sera la dernière lettre que nous
vous escrirons, et que nous aurons bientost le bonheur de vous recevoir
icy.