Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
5. Brienne an d’Avaux Amiens 1647 Juni 28
Amiens
Amiens, Hauptstadt der Picardie, an der Somme gelegen. Der Hof hatte sich im Mai 1647
von Paris dorthin begeben, um näher am Kriegsschauplatz in den Span. Ndl.n zu sein
( Chéruel, Minorité II, 334); die ersten Depeschen aus Amiens datieren vom 17. Mai
1647 (vgl. APW [II B 5/2 nr. 331 Anm. 2] und [S. 1672] ).
Ausfertigung: AE , CP All. 79 fol. 258–259’ = Druckvorlage. Kopie: Ass.Nat. 273 fol. 363 .
Verhandlungsführung bezüglich der von Salvius für den Fall einer Lehnsnahme des Elsaß in
Aussicht gestellten reichsständischen Unterstützung der französischen Forderung nach einem
kaiserlichen Verzicht auf Assistenz für Spanien. Betonung des französischen Friedenswillens;
Aufforderung, mit allem Fleiß auf den Friedensschluß hinzuarbeiten. Abreise Longuevilles
geplant. Kriegsrat.
Aiant faict voir au Conseil ce qui estoit contenu en vostre lettre particu-
lière, et la proposition qui vous avoit esté faicte |:par monsieur Salvius:|, il
a esté pris la résolution qui suict, qui demeure néantmoins sans force, si
après avoir communiqué à monsieur de Longueville non seulement ce que
vous m’avez escrit, mais les raisons contenues en celle-cy, vous y avez
touts deux de la répugnance. Comme il vous peut souvenir |:monsieur
Salvius s’estoit donné à entendre que si la France vouloit relever l’Alsace
de l’Empire et se départir de l’avoir en toute souveraineté
Gemäß den ksl.-frz. Satisfaktionsartikeln vom 13. September 1646 (s. [nr. 1 Anm. 17] ) sollte
der frz. Kg. die iurisdictio, die superioritas und das supremum dominium an der Stadt
Breisach, der Lgft. des Ober- und Unterelsaß, dem Sundgau und der Reichslandvogtei Ha-
genau über die Dekapolis erhalten; ob die Übertragung der an Frk. abzutretenden Rechte
nicht doch in Form einer Lehnsnahme statt in voller Souveränität erfolgen solle, wurde
auch noch 1648 von Servien erwogen (zum diesbezüglichen Verlauf der ksl.-frz. Satisfak-
tionsverhandlungen vgl. Ruppert, 144–200; Auer, 157–164; Bosbach, Einleitung,
XXXVII-LXX; Tischer, Einleitung, L-LVIII; Tischer, Diplomatie, 239–293; Repgen,
Hauptprobleme, 430–434; Braun, Einleitung, CLIXff).
fort de porter les princes de l’Empire à faire relascher l’Empereur de sa
prétention d’assister le roy d’Espagne directement ny indirectement soit
en la qualité d’archiduc aussy bien que d’empereur:|, et Leurs Majestez,
qui sont persuadées qu’il n’y auroit pas |:
l’Empire et qui s’y porteroient assez facilement sans cette condition, à
plus forte raison seroient pour y acquiescer et entrer dans le sens de l’as-
semblée si l’on obtenoit de l’Empereur ce qu’on désire:|, et il sera de vos-
tre prudence monsieur de Longueville y donnant les mains de mesnager
en sorte la chose |:par l’entremise de monsieur Salvius qu’il ne paroisse
point que ce soit de vostre consentement jusques à ce que les ministres de
l’Empereur se soient déclarez de la vouloir accorder. Car sans en estre
asseuré il seroit inutile de faire voir nostre disposition qui seroit interpré-
tée à une nouveauté:|. Ce que je puis ajouster est qu’on souhaitte tout de
bon la paix |:et que le seul moien qui vous reste de faire perdre plusieurs
impressions qu’on a prises de vous:| c’est d’y travailler, et avec tant d’ap-
plication que la chose succède.
Si monsieur le Longueville m’avoit faict la faveur de m’escrire sur la pen-
sée et la volonté en laquelle il est de revenir, je luy aurois faict voir qu’il se
faict grand tort, et je ne sache point de raison qu’il puisse alléguer contre
celles que vous luy avez mises en avant, ce qui me faict entrer dans vostre
sentiment, quoyque contrarié par plusieurs des siens. Je ne conviens pas
de ce que vous ajoustez, mais je tiens bien qu’il seroit assez difficile que
monsieur Servien et vous peussiez servir le Roy si un tiers de la condition
et de l’expérience de monsieur de Longueville n’estoit joinct à la pléni-
potence.
Bien que j’achève présentement ma lettre, je ne laisse de conserver le des-
sein de vous donner part de ce qui aura esté résolu à Dourlens , où Mon-
sieur
Gaston Jean-Baptiste duc d’Orléans (1608–1660), jüngerer Bruder Kg. Ludwigs XIII. von
Frk., war seit 1643 lieutenant-général du royaume, président du conseil de guerre und Mit-
glied des conseil d’en-haut, daneben seit 1644 gouverneur du Languedoc ( ABF I 797, 175–
229; Dethan, Orléans; Bouyer, Gaston).