Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
326. Brienne an Longueville und d’Avaux Amiens 1647 Juni 15
Amiens 1647 Juni 15
Kopien: AE , CP All. 100 fol. 300–303 = Druckvorlage; Ass.Nat. 273 fol. 331–333. Druck:
CDI 83, 301–305 (spanische Übersetzung, datiert auf 1647 Juni 16).
Verweis auf nr. 327. Unmut über die Spanier und vor allem über die Parteinahme der Me-
diatoren ; Nachteile für sie selbst angesichts der Türkengefahr; auf deren Hintergrund kein
Verständnis für den spanischen Willen zum Angriff auf Portugal; dennoch französische Frie-
dens - und Konzessionsbereitschaft; nochmaliger Verweis auf nr. 327. Reaktion auf die kai-
serliche Fassung der Zessionsbestimmungen für die Drei Bistümer: Anweisung zur Sicherung
der lehnsherrlichen Rechte für Frankreich im Gebiet der Diözesen. Verhinderung einer Reise
des Gesandten Rákóczys an den französischen Hof wünschenswert; Versprechen seiner Auf-
nahme unter die Verbündeten Frankreichs im Friedensvertrag angesichts seiner Untreue gro-
ßes Entgegenkommen. Nachrichten von Caumartin aus Oberdeutschland und der Schweiz:
sein Protest gegen die Gewährung des Bürgerrechts an den Abt von Lützel durch den Kan-
ton Solothurn; Mißachtung der französischen Souveränität durch den Abt; Bitte Briennes um
Aufklärung über die undurchsichtige Rechtslage; rechtliche Grundlage für das Vorgehen
Caumartins eventuell in der Zession des Elsaß zu sehen; seine Forderung nach Einfügung
einer Nichtigkeitserklärung aller gegen Frankreich gerichteten spanisch-graubündnerischen
Abkommen seit Kriegsbeginn in den Friedensvertrag mit Spanien; Bitte der Katholiken Bi-
berachs um Unterstützung Frankreichs gegen den Anspruch der Lutheraner auf Einführung
eines konfessionell gemischten Stadtregiments in ihrer und anderen Reichsstädten; Anwei-
sung an die Gesandten zur umsichtigen Vertretung dieser Interessen, soweit vermutlich
durchsetzbar. Nachrichten aus Italien: Abreise Prinz Thomas Franz’ von Savoyen- Carigna-
no ; dessen militärische Absichten; Bemühungen beim Papst um Unterstützung für eine Für-
stenliga ; dessen zunehmende Schwäche; Treue Parmas zu Frankreich; Aufrüstung Mantuas;
Furcht vor dessen möglichem Einvernehmen mit Spanien; Bitte an die Gesandten um Beob-
achtung des Verhaltens der Mantuaner vor diesem Hintergrund; Unversöhnlichkeit zwi-
schen diesen und Parma. Militaria.
Vous verrez par ce qui est contenu au mémoire du Roy que le vostre du 3 e
du courant n’a pas donné à Sa Majesté la satisfaction qu’elle espéroit, et que
comme vous l’avez très bien jugé, elle s’apperçoit aussy que les Espagnolz
cherchent des prétextes pour esloigner la conclusion de la paix. Peut-estre
son mescontentement va plus loing, et la conduite des Médiateurs luy en
donne beaucoup de subjet, car que l’ennemy se trompe, et qu’il se flatte, cella
est en quelque façon tolérable, mais celuy qui doit estre libre de passion,
quand il entre dans les sentimens aveugles de ceux qu’il doit conduire, il
excite l’indignation de l’une des parties. Ces messieurs nous font pitié de ce
que ne devans avoir d’intention que de conclurre promptement
d’asseurer la fortune publique, et en particulier l’Estat de la République con-
tre l’invasion de l’ennemy commun, par la trop grande defférence qu’ils ont
aux Espagnolz, ilz laissent escouler le temps, perdent les occasions de prof-
fiter contre le Turc, et luy donnent celuy de s’affermir dans les conquestes
qu’il a faites, et de reconnoistre combien il importe à sa réputation de relever
par quelque grand effort le deschet qu’il a eu, n’ayant rien emporté sur un
foible ennemy ez deux dernières années de leur guerre, et plustost perdu que
gaigné. Et bien que ce mal soit commun, si faut-il advouer qu’il doit moins
toucher la France qu〈e〉 le roy catholique, duquel les Estatz sont situez de
sorte que la Candie perdue, ils deviennent frontières du Turc, et que cette
considération devroit estre assez puissante sur son esprit pour le porter à la
paix, affin de mieux s’opposer à ce grand péril.
Mais puisqu’il fait paroistre qu’il est plus attaché au dessein d’attaqu〈er〉
le Portugal qu’à celuy de préserver la chrestienté et ses propres Estatz de
l’invasion ottomane, Sa Majesté n〈e〉 veut pas perdre la gloire qui luy est
présentée de contrib〈uer〉 au bien général de la chrestienté, et, nonob-
stant l’esta〈t〉 florissant de ses affaires, veut bien se relascher de diverses
choses qu’elle a juste sujet de prétendre, affin d’avancer la paix. Verweis
auf die in nr. 327 erteilten Verhandlungsvollmachten zur Frage der Un-
terstützung Portugals.
Il nous a esté escrit par monsieur Servien qu’il avoit mandé à Vostre
Altesse et à vous, Mons〈ieur〉, qu’il luy sembloit que les Impériaux di-
minuoient en quelque sorte ce qu’ilz avoient relasché à l’advantage de
cette couronne
qui porte le désistement des Trois-Eveschez ; sur quoy il nous a semblé
vous en devoir escrire affin qu’il vous plaise avec vostre attention ordi-
naire prendre connoissance de ce fait et éviter soubz prétexte de la spi-
ritualité qu’ilz n’ayent intention de nous priver des fiefz relevans desdits
éveschez, ce qui seroit d’un notable préjudice, et s’il se trouvoit dans
l’enclave des diocèses quelques fiefz mouvans d’ancienneté de l’Empire
immédiatement, en obtenir la cession, affin qu’il ne puisse jamais naistre
de contention à ce sujet.
La lettre particulière qu’il vous a pleu de m’escrire du datte du mémoire
nous fait appréhender la venue du député du Transilvain; s’il y avoit
moien de le destourner de cette envie, vous nous feriez bien du plaisir, y
ayant tousjours de la peine de refuser les choses demandées quoyqu’ injus-
tes , et ce n’est pas une légère grâce que vous luy avez faite de luy pro-
mettre de le comprendre au nombre des alliez après avoir si légèrement
abandonné la cause commune, et receu divers offices de la part de la
France et quelques sommes sur ce qui luy avoit esté promis moyennant
les conditions auxquelles il s’estoit sousmis, qu’il oublia bien aisément et
dez que l’Empereur luy eust relasché en Hongrie une partie de ce qu’il
prétendoit.
Je receus le 13 e du courant une dépesche
tenant que l’abbé
Lützel (Lucelle) oder Groß-Lützel, ehemalige Abtei (O-Cist) in der Diözese Basel, 1123/
1124 gegründet, und Klein-Lützel (Kleinlützel), vielleicht 1136/1138 als gfl.-pfirtische
Stiftung gegründetes Frauen-, später Männer-Kloster mit unklarer Ordenszugehörigkeit,
1504 als Priorat zu Groß-Lützel gekommen. Groß-Lützel hatte 1180 die Gf.en von Habs-
burg als Unter-Kasten-Vögte angenommen. 1632 wurde der Konvent durch die Schweden
vertrieben; die 1638 zerstörten Gebäude wurden erst 1657 wieder bezogen. 1648 kam
Groß-Lützel durch den WF an Frk.; die Äbte, die von da an den Titel eines kgl. elsässi-
schen Parlaments-Rates führten, versahen jedoch noch bis 1708 das Generalvikariat ihres
Ordens in Ober-Deutschland. Klein-Lützel hingegen kam an Stadt und Kanton Solothurn
( Zedler XVIII, 1133f.; Burg ; Chèvre ; Schenker ; Altermatt ; Claerr-Stamm / Fran-
cey / Zimmermann ; zur Lage vgl. Daniel Specklins Elsaß-Karte [1576] in APW II B 3
Anhang 8, hier 1.4, und dazu die Erläuterung Vautortes [1646] ebd. Beilage 2 zu nr.
213, hier 729, 41–46).
Ferrete
Die Gft. Pfirt (Ferrette) im Oberelsaß, Lehen des Bt.s Basel ( Haselier , 274, 280); die Gft.
umfaßte die Hft.en Pfirt, Altkirch, Thann, Belfort und Rotenburg und befand sich seit
1324 in österreichischem Besitz ( Overmann , 94; Seidel , 18). Erst Anfang Juli 1647 wurde
sie namentlich in die frz. Satisfaktionsforderungen aufgenommen ( Dickmann , 410; vgl.
auch ebd. , 420). Zuvor hatte Servien bereits um ihre Verleihung gebeten (vgl. APW II B
3 nr. 228). Vgl. auch in nr. 344 die rechtlichen Ausführungen Longuevilles und d’Avaux’
sowie diejenigen Serviens an Brienne, Den Haag 1647 Juni 25; Ausf.: Ass.Nat. 278 fol.
103–110’; Duplikat [für Mazarin]: AE , CP Holl. 44 fol. 550–558’.
combourgeoisie à la république du canton de Soleurre , qui la luy avoit
accordée sans avoir defféré aux protestations et oppinions de nostre am-
bassadeur , lequel ayant escrit à l’abb〈é〉, il n’avoit pas sujet de rester
satisfait de sa response , d〈es〉 termes de laquelle il comprenoit que ledit
abbé vouloit bien professer respect envers cette couronne, mais n’en vou-
loit pas estre sujet. Ledit sieur ambassadeur demandant si l’affaire estoit
reconnue de la conséquence qu’il l’avoit jugée, qu’il 〈y〉 fust prompte-
ment remédié en faisant connoistre à ceux du canton qu’ilz n’avoient
deu si légèrement se porter à ce qu’ilz avoient consenty, et à monsieur
d’Erlac pour obliger ledit abbé de passer un acte révocant le premier qui
avoit esté poursuivy par son prieur
chose ne peut jamais estre sy dommageable que de laisser perdre ses
droitz, il a esté résolu qu’on expédieroit lesdites lettres, mais j’advoue in-
génuem 〈ent〉 que je n’ay sceu comprendre sur quoy se fonde monsieur
l’amb〈assadeur〉 sy ce n’est que la comté de Ferrete nous eust esté cédée
comme faisant partie de l’Alsace
Zur Rechtsauffassung der frz. Ges. vgl. ihre Antwort in nr. 344. Bosbach urteilt auf
Grund unserer Quellen, daß der Versuch Lützels, sich der Eidgenossenschaft zuzuwenden,
eine Reaktion auf die Zession des Elsaß gewesen sei und die Abtei vor frz. Herrschaftsan-
sprüchen habe schützen sollen (vgl. ders. , Eidgenossenschaft, 45 mit Anm. 17).
quelque chose peut donner lieu à cella, selon mon peu de connoissance,
seroit que l’Empereur et l’archiduc cédans tout ce qui leur appartenoit,
soit en domaine, mouvance et souveraineté au landgraviat d’Alsace,
Haute et Basse, et au Zungaw, ladite comté y eust esté annexée ou en
fust mouvante.
Il mande aussy qu’il seroit avantageux de faire insérer dans le traicté qui
se fera entre France et Espagne que tous les traictez qui ont estez faictz
par les Espagnolz avec les Grisons depuis la déclaration de la guerre au
préjudice de la France seront nulz, et que cela asseureroit ce qui se mé-
nage avec les Grisons, qu’on nous a fait entendre vouloir rentrer dans
l’alliance de Sa Majesté.
Il dit de plus que ceux de la ville de Biberac
Biberach gehörte zu den konfessionell gemischten Reichsstädten im Schwäbischen Reichs-
kreis und war durch den Städteart. des ARF (1555 September 25; Druck: Brandi , ARF ,
32–52) auf das konfessionelle Nebeneinander verpflichtet worden. Dennoch war Biberach
kath. bestimmt geblieben ( Warmbrunn ; zur Geschichte Biberachs vgl. auch Landkreis
Biberach ). – Zum paritätischen Stadtregiment in Biberach vgl. zuletzt Art. V IPO/T
vom 13. Juni 1647 (Druck: Meiern IV, 557 –590, hier 565; vgl. auch Anm. 6 zu nr. 332).
reur a esté contrainct de consentir que dans leur ville et quelques autres
impériales, contre et au préjudice de leurs privilèges, et de ce qui a tous-
jours esté pratiqué, la magistrature seroit partagée et esgalée entre les ca-
tholiques et les Luthériens, ilz ont recours à Sa Majesté affin que par son
authorité, ils évitent ce malheur, et prient qu’il vous en soit escrit. Il n’a
pas esté jugé qu’il y eust difficulté de le faire parce que le tout estoit remis
à vos prudences, et que vous ne vous engagerez en cette poursuite que sur
la connoissance que vous aurez d’y pouvoir réussir, et de celle du vray
estat de la chose, car l’Empereur ayant peut-estre en un temps esté con-
trainct de consentir à des choses dans la pensée où il estoit que c’estoit le
moien d’avoir la paix, et en un autre pour se réconcilier les catholiques,
telle seroit juste qu’on ne doit pas espérer d’obtenir et la poursuite qui en
seroit faite donneroit du dégoust aux protestans sans apporter aucun ad-
vantage aux catholiques.
Hier monsieur le prince Thomas partit de cette ville pour retourner en
Piedmont, et espère que les forces qui ont ordre d’y passer y estant arri-
vées , qu’il sera en estat de faire fortement la guerre, et il y a grande appa-
rence que lesdites trouppes y seront en mesme temps que luy.
J’ay mandé à monsieur le marquis de Fontenay de continuer l’instance
qui a esté faite au Pape par monsieur l’abbé de Saint-Nicolas selon ce que
vous luy en aviez escrit , et de suivre ce que vous prescririez au sujet de
la ligue. Mais ledit abbé et monsieur de Grémonville seroient trompez si
le Pape et Venise y consentent sans diverses restric〈tions〉, desquelles
mesme ils doutent qu’on s’explique pour n’entrer en un traicté duquel
ilz sont entièrement esloig〈nés〉. Il ne vous est rien mandé de ce costé-là
de considéra〈ble〉 sinon que le Pape s’affoiblist à veue, sy c’est avec fon-
dement ou parce que c’est le souhait de la cour romaine, je ne sçaurois
vous en asseurer.
J’ay eu des lettres de monsieur Du Plessis-Bezançon
Wurden nicht ermittelt. – Vgl. aber zur Sache den Brief der Hg.in von Parma an Mazarin
(it.), Parma 1647 Mai 9; Ausf.: AE , CP Parme 2 fol. 306: Sie versichert die Freundschaft
ihres Hauses, namentlich ihrer eigenen Person und ihres Sohnes, zu Frk. und wünscht, der
Krone zu dienen. – Zu Du Plessis-Besançon s. Anm. 8 zu nr. 327.
Parme
vers cette couronne, et tant le duc que le cardinal Farnese
ont accepté les brevetz de pension qui leur avoient esté envoyez . Il me
mande que madame de Mantoue arme, et il n’est pas sans appréhension
qu’elle ayt lié quelque intellige〈nce〉 avec l’Espagne. J’ay jugé vous en
devoir advertir, affin que considérant de bien prez la conduite de ses mi-
nistres , vous puissiez nous ayder à pénétrer ce qui en est. Le prétexte des
levées qu’elle fait pourroit estre pour tirer raison de quelque entreprise
faicte sur elle par le duc de Parme; mais elle ne se sçauroit excuser de ne
nous en avoir rien participé. Sy ledit sieur de Besançon eust trouvé jour de
les porter à une conférence et à un accommodement, il en eust fait des
ouvertures, mais Parme présume tant de soy, et Mantoue est si blessée,
qu’il n’y a pas veu d’apparence.
Militärische Nachrichten aus Neapel, Flandern und Lérida: Unsere Flotte
wird in Kürze in der Lage sein, ein Treffen mit den Spaniern zu suchen.
Der König erfreut sich bester Gesundheit.