Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
306. Memorandum Longuevilles und d’Avaux’ [für Ludwig XIV.] Münster 1647 Juni 3
Münster 1647 Juni 3
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 8–16 = Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
All. 84 fol. 33–40. Teilduplikat [für Servien]: AE , CP All. 100 fol. 239–245. Kopie: AE ,
CP All. 100 fol. 213–222. Druck: NS IV, 113–115.
Ausbleibende Post. Seit dem 27. Mai 1647 zwei Konferenzen mit den Mediatoren. Erste
Konferenz: Bericht der Mediatoren über ihre vorherige Unterredung mit den Spaniern, die
von ihnen vorgeschlagene Reihenfolge der Behandlung der noch zu klärenden Fragen, die
Präsentation des Artikels zur Assistenz der Verbündeten mit dem von Frankreich gewünsch-
ten Attestat und deren Ablehnung durch Peñaranda; französische Entgegnung auf die von
Spanien festgestellten Mängel in Sachen Herzog Karl IV. von Lothringen und Attestat zur
Assistenz Portugals; fortgesetzter Widerstand der Spanier gegen ihre Verpflichtung zur Frei-
lassung Eduards von Braganza. Wechselseitige Besuche zwischen den Mediatoren, Peña-
randa und Trauttmansdorff. Zweite Konferenz der Franzosen mit den Mediatoren: Zweifel
der Spanier an der französischen Glaubwürdigkeit aufgrund ihrer Ansicht nach unverein-
barer Vorschläge in Münster und Den Haag; Rechtfertigung der Gesandten; Peñarandas
entschiedene Zurückweisung des von Frankreich geforderten Rechts, französische Hilfstrup-
pen für Portugal auch auf spanischem Boden einzusetzen; Verteidigung der vorgeschlagenen
Fassung des Attestats durch die französischen Gesandten; ihre Vorwürfe an die den Spaniern
beipflichtenden Mediatoren; spanische Unnachgiebigkeit Anzeichen für fehlende Bereitschaft
zum Frieden. Kaiserliches Nachgeben in allen Religionsfragen mit Ausnahme der Autonomie
in den Erblanden, um Schweden und die protestantischen Reichsstände gegen Frankreich
und Kurbayern aufzubringen. Bald schwedische Visite in Münster; Durchsetzbarkeit der
französischen Forderung an den Kaiser zum Verbot der Assistenz Spaniens selbst gegenüber
Schweden fraglich. Sofortige Information Meinerswijks über die erste Konferenz mit den
Mediatoren; sein Bericht über eine eigene Konferenz mit den Spaniern und Peñarandas be-
vorstehende Reise nach Spa; Unterrichtung Serviens über den Gang der Verhandlungen in
Münster.
Le dernier ordinaire n’a point apporté icy de dépesche de la cour. Ainsy
nous n’avons qu’à rendre compte de ce qui s’est faict depuis la nostre du
27 du mois passé en deux conférences que nous avons eues avec les Mé-
diateurs .
En la première, ils nous dirent qu’ayans trouvé les plénipotentiaires d’Es-
pagne en bonne disposition de faire la paix , ils leur avoient représenté
qu’afin d’éviter ce qui pourroit arrester la négotiation lorsque l’on feroit
la discussion des articles
tout ce qui concerne le Portugal. Et que sy lesdicts plénipotentiaires es-
toient convenus de la liberté qui doit demeurer au Roy d’assister le royaume
de Portugal, et de la certification des Médiateurs, Impériaux et Holandois,
ensemble de la liberté pure et simple du prince Edouart, il leur sembloit
avoir connu que |:les plénipotentiaires de France se pourroient désister de
l’instance que jusques icy ilz avoient faicte sur la trêve en Portugal:|.
Qu’en suitte de ce discours, ils avoient faict voir au comte de Pennaranda
l’article qui concerne la liberté réciproque des deux roys d’assister leurs
amis et alliés, avec la déclaration que nous désirions pour l’esclaircisse-
ment d’iceluy en la manière que l’on verra par la copie de l’un et l’autre
escrit cy-joincte.
Le comte de Pennaranda prit du temps pour voir et examiner lesdicts es-
critz et faire ensuitte sa response. Et cependant les ayans leu devant Mes-
sieurs les Médiateurs, ils nous dirent qu’il y avoit faict les difficultez dont
ils venoient nous faire rapport.
La première estoit sur la clause de l’article de l’assistance où il est dict
qu’il ne sera jamais permis à l’un des deux roys d’assist〈er〉 aucun prince
qui vînt à attaquer l’autre ou le troubler dans la jouissance de ce qu’il
possédera lors de la signature du traicté . A quoy il disoit ne pouvoir
consentir parce que ceste clause désigne avec trop d’évidence l’abandon-
nement du duc Charles de Lorraine, lequel estant aujourd’huy en action
avec eux et ses trouppes faisantz partie de leur armée de Flandres, il leur
seroit d’un trop grand préjudice de se déclarer ainsy ouvertement sur ce
poinct.
Nous respondismes que ceste clause est réciproque, et ne peut estre rejet-
tée avec raison de part ny d’autre, n’estant mise que pour assurer la durée
de la paix, et pour servir de précaution contre ce qui la pourroit rompre;
qu’elle estoit générale et regardoit tous les princes et alliés des deux roys
aussy bien que le duc Charles, et néantmoins que nous consentirions que
l’on différât de coucher par escrit ceste partie dudict article, jusqu’à ce
que l’on eût arresté par un autre exprès et particulier que le roy catholique
ne pourra assister directement ny indirectement ledict duc
nous avons tousjours déclaré que la paix ne pouvoit estre faicte.
Une autre difficulté des plénipotentiaires d’Espagne estoit qu’ils ne pou-
voient permettre que dans la certification qui nous doit estre délivrée, il
fût dict qu’elle se donnoit de leur consentement, qui seroit tousjours re-
tomber dans le préjudice qu’ilz ont voulu éviter de reconnestre le Portu-
gal, en quoy ils pécheroient contre leurs ordres, et contre ce qu’ilz ont sy
souvent déclaré ne pouvoir faire. Et pour fortifier ce refus, ils disoient que
dans la déclaration donnée par les ambassadeurs de France et d’Angleterre
lors de la trefve faicte entre le roy d’Espagne
1609
Der Waffenstillstand von Antwerpen war span.seits von Spínola, Richardot, Mancicidor,
Neyen und Verreycken ausgehandelt und unterzeichnet worden (vgl. DuMont V.2, 99,
102; Neyen II, 21). – Ambrosio Spínola (s. Anm. 10 zu nr. 166). – Jean Richardot, sieur de
Barley (1540–1609), conseiller d’Etat, chef et président du Conseil privé der Brüsseler Re-
gierung ( BAB 568, 18–35). – Jean de Mancicidor (Lebensdaten nicht zu ermitteln), con-
seiller de Guerre und kgl.-span. Sekretär ( Neyen II, 21). -Jean (François) de Ney(en) (um
1560–1612), commmissaire général des Franziskanerordens in den Ndl.n und diplomatisch
tätig ( BAB 492, 316–325 und 329–340; Neyen II, 21f.). – Louis Verreycken (Lebensdaten
nicht zu ermitteln), audiencier und erster Sekretär der Brüsseler Regierung ( ebd., 21).
dudict roy, et qu’il n’estoit pas raisonnable d’exiger d’eux aujourd’huy
ce qui n’a pas esté faict alors.
Nostre response fut que nous ne recherchions en ladicte déclaration que
la seureté de la paix, pour laquelle establir et dresser un acte qui fût vala-
ble leur consentement estoit nécessaire, d’autant plus que Messieurs les
Médiateurs avoient eux-mesmes dict nettement qu’ilz ne délivreroient au-
cun escrit sans le consentement des parties. Qu’au surplus, quand la trefve
fut arrestée entre l’Espagne et les Provinces-Unies, les deux roys média-
teurs
claration de leurs ambassadeurs; que sy le Pape, l’Empere〈ur〉, la répu-
blique de Venise et les Provinces-Unies vouloient entrer en une pareille
obligation, l’on demeureroit aisément d’accord que le consentement des
plénipotentiaires d’Espagne n’y fût pas sy expressément déclaré.
Le 3 e difficulté et la plus importante estoit sur ce que nous prétendons
qu’il soit mis dans l’escrit des Médiateurs que sy les Portugais se servent
des trouppes auxiliaires de France pour entrer et exécuter quelque entre-
prise dans les païs du roy catholique, cela ne pourra estre pris pour une
contravention au traicté de paix. Pennaranda dict que par le moien de
ceste clause, et soubz prétexte du secours de Portugal, le Roy peut conti-
nuer la guerre à son maistre, qui demeurera lié de son costé, sans pouvoir
rien entreprendre contre la France.
A cela il fut respondu que l’on y avoit pourveu, quand le mesme escrit
portoit qu’à l’occasion de la guerre du Portugal, le roy très-chrestien ne
pouvoit directement ny indirectement entreprendre sur aucun des païs ou
places du roy catholique .
Les ministres d’Espagne avoient aussy continué leur refus sur la liberté
pure et simple du prince Edouart, disans ne pouvoir consentir à autre
chose, sinon que la paix se faisant, il seroit au choix du roy leur maistre
de remettre ledict prince ès mains de l’Empereur ou de la Royne à condi-
tion qu’il promettroit par serment de ne porter point les armes contre le
roy catholiq〈ue〉, sur quoy nous avons insisté qu’il doit estre remis en sa
liberté pleine et entière sans aucune condition.
Le lendemain de ceste conférence, les Médiateurs furent chez le comte
de Pennaranda; au sortir
ils furent fort longtemps, et après avoir quitté ce dernier, il alla aussytost
chés Pennaranda. Nous sceusmes que le jour d’après il y avoit eu plu-
sieurs allées et venues des uns aux autres, ce qui nous fit juger que les
Médiateurs ayans cherché du secours, et ayans différé de nous revoir,
n’avoient pas trouvé le comte de Pennaranda bien disposé.
De faict, quand ils nous ont veu une seconde fois , nostre pensée s’est
trouvée véritable; car au lieu de nous parler des affaire〈s〉 dont ils es-
toient chargés, ils ont formé un nouvel incident de la part des Espagnols,
et ont dict que Brun leur avoit faict voir un escrit de monsieur Servien du
*** du mois passé
nous, puisqu’au mesme temps que l’on veut icy arrester les articles, l’on
propose à La Haie de les remettre à l’arbitrage de Messieurs les Estatz et
de convenir avec eux sur tous les poincts, pour ensuitte déclarer con-
joinctement aux ministres d’Espagne que s’ilz n’en demeurent d’accord,
l’on continuera la guerre.
Nous nous sommes mocqués de ceste plaincte, et avons faict voir aux
Médiateurs que tant que la paix ne sera point conclue, nous ferions auprès
de nos alliés tous les offices qui nous peuvent garantir du mal que nos
parties essaient de nous procurer, et de la désunion qu’ilz veulent jetter
parmy nous; que nous avons aussy offert de remettre la pluspart des ar-
ticles à l’arbitrage de Messieurs les Estatz, mais puisque les plénipoten-
tiaires d’Espagne ne l’ont pas eu agréable, rien n’empeschoit que l’on ne
traictât icy les affaires avec nous; que ces messieurs se faisans eux-mesmes
des chimères pour les combattre, au lieu d’entrer sérieusement en traicté,
faisoient voir clairement qu’ilz ne cherchoient que des prétextes pour
amuser le tapis, et s’esloigner de la conclusion.
Les Médiateurs, voyans que nous faisions sy peu de compte de ceste pré-
tendue difficulté, ont esté contraincts d’avouer qu’il y en avoit une plus
grande, et là-dessus ont dict que le comte de Pennaranda ne pouvoit con-
sentir que dans la déclaration que nous demandons des Médiateurs, il fût
porté que s’il arrive que les Portugais se servent des trouppes auxiliaires
de France pour entrer et exécuter quelque entreprise dans les païs du roy
catholique, l’on est demeuré d’accord que cela ne pourra estre pris pour
une contravention au traicté de paix. La raison est que par ce moien, le
Roy peut continuer à son maistre une guerre offensive, sans que le roy
catholique s’en puisse ressentir; que l’on peut envoyer de France quarante
mil hommes en Portugal, avec lesquels, soubz le nom et la bannière de ce
roy-là, l’on peut aller jusques à Madril, et attirer dans le milieu de l’Espa-
gne le feu qui ne brusle aujourd’huy que les provinces les plus esloignées.
Qu’il faudroit donc convenir que les François ne pourroient attaquer les
places du roy catholique ny estre mis en garnison dans celles qui sont
desjà occupées par les Portugais hors leur royaume, ou dont ils se pour-
roient emparer à l’advenir. Les Médiateurs ajoutent que le comte de Pe-
naranda demande qu’il luy soit donné un exemple que jamais en aucun
traicté il se soit mis une clause semblable à celle que nous prétendons.
Que la faculté d’assister les alliés quand ils seront attaquez est suffisante,
sans y ajouster des termes qui donnent un juste soupçon que soubz le
prétexte de secourir le Portugal, on veut envahir l’Espagne et qu’il faut
laisser l’explication de l’assistance au droict commun, et à ce qui s’est
tousjours pratiqué en cas semblable, mais que de prétendre faculté d’en-
trer et d’exécuter des entreprises dans le païs du roy catholique et stipuler
que cela ne pourra estre pris pour contravention au traicté, c’estoit chose
inouïe et sans exemple, à laquelle le comte de Pennaranda ne pouvoit con-
sentir, aymant mieux subir le hazard que les Estatz d’Espagne se perdent
une ville après l’autre comme ils font aujourd’huy, que d’avoir introduict
la guerre dans le cœur de l’Espagne par un traicté dont il n’y a point de
mémoire qu’il s’en soit jamais faict un semblable.
Nous avons respondu aux Médiateurs que le mesme escrit duquel les mi-
nistres d’Espagne se plaignent pourvoit à tous leurs soupçons déclarant
qu’à l’occasion de la guerre de Portugal, le Roy ne pourra directement
ny indirectement entreprendre sur aucun des Estatz du roy catholique.
Que ce que nous demandons ne tend à autre fin que pour assurer la paix,
et empescher qu’une chose dont nos parties demeurent d’accord ne puisse
estre révoquée en doute pour servir un jour de prétexte à une nouvelle
guerre. Que nous convenions, eux et nous, en la substance, et que l’on
ne disputoit que sur l’esclaircissement. Qu’il estoit aisé de juger lequel
estoit dans la bonne foy, ou celuy qui soubz des termes généraux et am-
bigus veut laisser une semence de querelles à l’avenir, ou celuy qui veut
expliquer les choses avec le plus de clarté et de netteté qu’il est possible
pour éviter le trouble et l’équivoque. Que la difficulté que les Espagnols
font de coucher nettement par escrit un poinct sur l’essence duquel ils ne
contestent pas, faict voir leur mauvais dessein, et nous oblige d’estre d’au-
tant plus soigneux à prendre nos précautions. Que nous ne sommes point
cause de la guerre de Portugal, et que sy le roy d’Espagne s’en veut désis-
ter, nous tomberons facilement d’accord de touttes les conditions récipro-
ques touchant la seureté du traicté. Mais que ne voulant faire ny paix ny
trefve pour ce royaume-là, et ne voulant pas seulement permettre que le
nom en soit exprimé par le traicté, il ne falloit pas trouver estrange sy
ceux qui sont résolus de le secourir, et qui en ont le consentement d’Es-
pagne, désirent d’en justifier et esclaircir la liberté. Qu’il ne falloit pas
chercher des exemples de la seureté que nous demandions, puisqu’il ne
s’en trouveroit pas d’une opiniastreté pareille à celle de noz parties.
Il seroit trop long de rapporter tout ce qui a esté représenté de part et
d’autre, la conférence ayant esté longue et eschauffée. Mais parce que les
Médiateurs se disoient estre persuadés des raisons de Pennaranda et qu’il
faudroit venir à quelque tempérament, nous avons esté obligés de leur
dire qu’ils estoient louables de la peine que véritablement ils prennent
très grande à faire la paix, et que nous les remercions de tous leurs soings
et de la patience que nous sçavions qu’ilz exercent quelquefois auprès du
comte de Pennaranda. Mais que nous estions surpris de voir qu’en une
chose où il s’agit de leur propre honneur, qui consiste en la durée de la
paix, ils nous pressoient contre toutte raison, et mesme contre leur senti-
ment, ainsy que nous n’en doutions pas. Nous leur avons de plus faict
plainte qu’après |:avoir tiré de nous un acquiescement touchant la trêve
en Portugal:|, ils nous fissent ceste nouvelle instance, puisqu’ilz nous
avoient souvent dict qu’il y auroit |:facillité sur les autres poinctz et que
celluy de l’assistance passoit pour accordé, leurs collègues ayans aussy
faict entendre la mesme chose à la cour:|. Mais qu’aujourd’huy ils traictent
le poinct de l’assistance comme ils avoient faict |:cy-devant celluy de la
trefve:|, n’ayans pas manqué de nous dire de nouveau que cela |:estant
arresté, il y auroit facillité au reste:|.
C’est ce qui s’est passé entre les Médiateurs et nous; en quoy il est à noter
que bien qu’ilz nous ayent fort pressé de convenir de quelques autres ter-
mes, et d’admettre du tempérament dans nostre escrit, comme seroit de
régler et réduire le secours à quatre ou cinq et jusques à six mil hommes,
|:ilz ne nous ont apporté nul relasche sur aucun autre poinct:|, non pas
mesme sur celuy de la liberté du prince Edouard. Ce n’est pas que quand
ils eussent parlé autrement, nous eussions rien quitté en une chose sy im-
portante, et qui nous a esté sy souvent ordonnée de la cour; mais nous
remarquons cecy pour |:faire cognoistre la disposition présente des Espa-
gnolz qui ne tesmoignent aucune bonne volonté à la paix, estant certain
que s’ilz s’estoient relaschez en la moindre chose, les Médiateurs:|, pour
nous porter mieux à leur fin, |:n’auroient pas manqué d’en faire l’ouver-
ture:|. De sorte que ce qui nous paroît maintenant, est que |:les ministres
d’Espagne, soit par l’espérance de la désunion de noz alliez, soit par quel-
que autre considération, sont fort esloignez des pensées de paix:|.
Il se voit aussy par la conduite des Impériaux que leur dessein est de
|:contenter les Suédois et les protestans de l’Empire, et de les animer s’ilz
peuvent contre la France et Bavière:|, à quoy sans doute ils |:sont poussez
et pressez par les Espagnolz:|. De tous les poincts prétendus par les pro-
testans, il n’y a plus que celuy seul de l’autonomie dans les provinces hé-
réditaires sur lequel le comte de Trautmansdorff ne se soit relasché, ayant
encor depuis peu consenty que l’évesché d’Osnabrug soit donné alterna-
tivement à un catholique et puis à un Luthérien de la maison de Brunz-
wich
Als im Frühjahr 1647 das Hst. Osnabrück vollständig von dem schwed. General Königs-
marck unterworfen zu werden drohte (die Festungen Vechta und Fürstenau fielen am 26.
Mai resp. 10. Juni 1647; vgl. Stüve, 310; APW II C 3 nr. 238; Ruppert, 291f.), bot Vol-
mar, nachdem er am 21. Mai die Zustimmung Trauttmansdorffs erhalten hatte ( APW III
C 2, 843), am 25. Mai dem F.enhaus Braunschweig-Lüneburg für den Verzicht auf die
Koadjutorien in den an Schweden zedierten Est.en Magdeburg und Bremen sowie unter
der Bedingung der vollständigen Restitution des Hst.s Osnabrück an Fbf. Franz Wilhelm
von Wartenberg (s. Anm. 10 zu nr. 99) an, das Hst. künftig im Wechsel eines kath. mit
einem lutherischen Fbf. zu regieren. Die zwischen den welfischen Pz.en und den kath.
Fbf.en alternierende Landesherrschaft sollte mit dem Ableben Wartenbergs einsetzen, des-
sen Nachfolger Hg. Ernst August (1629–1698; 1679 Hg. in Calenberg und Grubenhagen,
1692 Kf. von Hannover) werden sollte, im Falle seines vorherigen Ablebens ein vom
Domkapitel zu wählender anderer Nachkomme Hg. Georgs (1582–1641; 1636 Hg.),
beim Aussterben der georgischen Linie sollte ein Nachkomme Hg. Augusts des Jüngeren
von Braunschweig-Wolfenbüttel (s. Anm. 5 zu nr. 218) folgen; vgl. Knoch, 154–158, so-
wie den Textvorschlag der ksl. Ges. zur Restitution Osnabrücks und einer zwischen den
Konfessionen alternierenden Verwaltung des Hst.s (ksl. Textvorschlag für Art. XIII §§ 1–8
IPO); Kopie: AE , CP All. 83 fol. 193–194’; Druck (it. ÜS): Siri IX, 1319ff. (vgl. auch
ebd., 1323ff.); zur ksl. Überlieferung s. APW II A 6 Beilage [1] zu nr. 112.
Les plénipotentiaires de Suéde doivent venir icy ceste sepmaine, ou tous
deux, ou monsieur Salvius seul. Nous prévoyons grande difficulté à faire
|:obliger l’Empereur de n’assister point le roy d’Espagne, non seullement
de la part des Impériaux, mais aussy de celle des Suédois:|. Leur résident à
Munster ayant paru fort instruict sur ce poinct quand nous luy en avons
parlé, il a dict qu’il n’y avoit pas apparence |:que l’Empereur promist de
n’assister pas le roy d’Espagne des forces de ses païs héréditaires:| et que
les affaires de l’Empire estans terminées, il ne seroit |:pas raisonable que le
traicté fust arresté pour les intérestz de France et d’Espagne:|. Nous
n’avons pas laissé cela sans repartie, et sans luy faire voir qu’il ne s’agist
que de la seureté de la paix de l’Empire, n’estant pas juste que nous fas-
sions la paix avec l’Empereur pour avoir après une partie de ses forces sur
nos bras. Nous verrons quand les plénipotentiaires seront icy quelle sera
leur conduite envers nous.
Aussytost après la première conférence que nous avons eue avec les Mé-
diateurs, nous en avons donné advis au sieur de Menersvich afin qu’il ne
mandât rien à ses supérieurs qui ne fust véritable. Il nous dit que les am-
bassadeurs d’Espagne luy avoient desjà faict sçavoir leurs difficultez au
mesme temps qu’ils s’en estoient déclarés aux Médiateurs, et que le comte
de Pennaranda luy avoit faict dire que sy ses collègues ne revenoient bien-
tost à Munster, ilz seroient obligés de l’attendre, comme luy les avoit cy-
devant attendu, ne pouvant différer le voyage de Spa pour sa santé; de
quoy, et de tout ce que dessus, nous avons aussy donné advis à monsieur
de Servien .
1 Ass.Nat. 278 fol. 17–17’: Textvorschlag für Artikel 3 des französisch-spanischen Friedens-
vertrages , die Assistenz der Alliierten betreffend (frz.), Münster s.d. [den Spaniern durch
die Mediatoren praes. ebd. 1647 Mai 28], Kopie; Eingang in Amiens laut Dorsal, fol. 18’:
1647 Juni 10 . – Weitere Kopien: AE , CP All. 84 fol. 41–41’ (mit dem Lemma: Troi-
siesme article touchant le duc Charles; datiert auf 1647 Juni 3; sehr wahrscheinlich Anlage
zum Duplikat [für Mazarin]); AE , CP All. 100 fol. 233–234 (mit demselben Lemma;
datiert auf 1647 Juni 3).
2 Ass.Nat. 278 fol. 30–31’: Textvorschlag für das Attestat der Mediatoren, das französische
Assistenzrecht für Portugal betreffend, Münster s.d. [den Spaniern durch die Mediatoren
praes. ebd. 1647 Mai 28], französische
1647 Juni 10 . – Weitere französische Kopien: AE , CP All. 84 fol. 42–44 (datiert auf
1647 Juni 3; sehr wahrscheinlich Anlage zum Duplikat [für Mazarin]); AE , CP All. 84
fol. 169–170 (datiert auf 1647)
Druck des italienischen Textes: Siri IX, 1425–1427 (datiert auf 1647 Juni 3).