Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
280. Longueville an Mazarin Münster 1647 Mai 20
Münster 1647 Mai 20
Ausfertigung: AE , CP All. 83 fol. 169–169’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 100 fol.
120–121.
Mangelnder Friedenswille der Spanier. Warten auf die Ankunft der schwedischen Gesandten
in Münster: dann zu erwartende Klarheit über ihre Absichten; entweder alsbald Friedens-
schluß im Reich oder auf absehbare Zeit keiner zu erwarten. Geringe Aussicht auf Verhand-
lungsfortschritte vor Ende des diesjährigen Feldzuges. Bitte um Erlaubnis zu einer Reise
nach Frankreich.
Nostre dépesche commune vous informera si particulièrement de ce qui
s’est passé avec les plénipotentiaires d’Espagne que ce seroit vous impor-
tuner que d’user icy de redites. J’avois eu lieu de croire, par le procéder
qu’ilz tenoient il y a quelque temps, que leur disposition estoit grande
pour la paix, pressant soigneusement tout ce qui la pouvoit avancer, mais
à présent, nous leur en voyons une toute contraire, qui est ce qui nous
oblige à marcher avec plus de retenue.
Nous attendons de jour à autre les ambassadeurs de Suède, |:et je croy que
quand ilz seront icy, nous verrons clair en leur intention, ou pour con-
clurre promptement le traicté de l’Empire, ou pour l’esloigner, de sorte
qu’il n’y aura pas lieu de croire qu’il puisse estre terminé de longtemps:|.
Ainsi, Monsieur, vous jugerez bien que si la campagne commence avant
qu’il y ayt rien de plus avancé dans ces traictez, il sera impossible d’y
travailler tout de bon qu’elle ne soit finie.
Comme cela me rendra icy entièrement inutile, je vous supplye très hum-
blement qu’il vous plaise de me faire obtenir la permission de faire un
tour en France, puisque je seray tousjours prest de revenir, lorsqu’il y
aura lieu de rendre à la Royne le très humble et très fidelle service qu’elle
peut désirer icy de moy, qui auray beaucoup de joye d’avoir l’honneur de
vous voir et de vous pouvoir renouveller les véritables asseurances que je
suis […] .