Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
250. Servien an [Longueville und d’Avaux] Den Haag 1647 April 29
[241] / 250/–
Den Haag 1647 April 29
Duplikate: AE , CP Holl. 44 fol. 203–213 [für Mazarin] = Druckvorlage; Ass.Nat. 277 fol.
462–467’ [für Brienne].
Empfangsbestätigung; Enttäuschung über den weitgehenden Stillstand der Verhandlungen
mit den Spaniern; deren vermutete Obstruktionstaktik zum Abwarten der künftigen Ereig-
nisse in den Niederlanden; ihr Einlenken gegenüber Frankreich nach enttäuschter Hoffnung
auf einen Separatfrieden mit den Generalstaaten zu erwarten; Vorantreiben des Vertrages
mit Spanien jetzt ratsam, jedoch unter Hintanstellung der Bestimmungen zur Vertragsasse-
kuration; zudem Aufschieben seiner Unterzeichnung bis zur Rückkehr der niederländischen
Gesandten nach Münster. Kritik an den altbekannten Fehlern Contarinis. Unaufrichtigkeit
der Spanier in Sachen Assistenz für Portugal; ihr Wunsch nach einem neuen Krieg gegen
Frankreich nach Ausscheiden der Generalstaaten; daraus resultierende Abneigung der Gene-
ralstaaten gegen die Einbeziehung Kataloniens in die Garantie. Ungerechtfertigte Kritik
Contarinis an den französischen Forderungen zu Portugal; Zurückweisung des spanischen
Türkenkriegsangebotes, wenn nicht an einen Waffenstillstand für Portugal von gleicher
Dauer gekoppelt; Einsatz Contarinis hierfür wünschenswert; Frankreich aus einer Türken-
kriegsverpflichtung ohne weitere Absicherung erwachsende Gefahren. Eigennützigkeit der
Mediatoren. Notwendigkeit einer Widerlegung der angeblichen schwedischen Verärgerung
über Frankreich durch die Schweden selbst. Nach dem Scheitern des holländischen Plans
eines Kongresses aller Provinzen zur Beschlußfassung über den Frieden: Entsendung hollän-
discher Gesandter in die einzelnen Provinzen; Schreiben Serviens an diese (Beilage 1). Unge-
rechtfertigte Beschwerden Elisabeth Stuarts über die Lösung der Pfalzfrage; Notwendigkeit
der genauen Unterrichtung Serviens über den Gang der Verhandlungen in Osnabrück. Spa-
nischer Vorschlag der schiedsrichterlichen Entscheidung seiner Streitpunkte mit Frankreich
durch die Generalstaaten: Rechtfertigung seiner Ablehnung gegenüber den Niederländern;
Gegenvorschlag Serviens an die Provinzen; keine Nennung Portugals unter den ausgenom-
menen Punkten; Begründung seiner Auslassung; durch den Artikel zur Assistenz der Ver-
bündeten und die gesonderte Erklärung der Mediatoren, der Niederländer und möglichst
auch der Kaiserlichen in diesem Punkt ausreichende Sicherheit geschaffen.
Billet séparé: Leicht geschönte Darstellung des Standes der Dinge in den Niederlanden we-
gen der möglichen Einsichtgewährung Contarinis in diesen Brief; dessen Einwirken auf die
Spanier wünschenswert, um an erster Stelle den französisch-spanischen Frieden zu schließen
und dann die Niederländer und die offenbar friedensunwilligen Schweden zum Nachgeben
zu bewegen.
Je receus hyer la lettre qu’il a plu à Vostre Altesse de m’escrire
Longueville an Servien, Münster 1647 April 25; Ausf.: AE , CP All. 99 fol. 399–399’:
Heute ist Trauttmansdorff in Münster angekommen, morgen erwarte ich d’Avaux; wegen
der Osterfeiertage ist in den Verhandlungen wenig passiert, die Spanier zeigen sich in
puncto Waffenstillstand für Portugal hart – Beilagen: Kopien von nr.n 227 und 237.
un peu surpris en me faisant veoir les difficultez et longueurs que les
Espagnolz apportent dans la négociation de la paix, et le peu d’avance-
ment qui s’y est faict depuis vostre dernière dépesche . J’advoue que
j’avois pris quelque espérance que les affaires approchoient de la conclu-
sion, et que voz premières m’en apprendroient la nouvelle. Mais il me
semble, comme j’ay desjà fait sçavoir à Vostre Altesse et à Vostre Excel-
lence , que Pau a esté mieux informé des véritables desseins de noz parties
que Messieurs les Médiateurs quand il a dit icy à Messieurs les Estatz
Généraux que les choses n’iroient pas sy viste à Munster et que nous
estions encor bien esloignez les uns des autres. Je crains tousjours que
leur véritable dessein ne soit d’amuser le tappis par deçà par d〈e〉 conti-
nuelles chicanneries, pour veoir si leurs partisans pourront faire réussir
icy les promesses qu’ilz leur ont faictes. Mais s’ilz sont fidellement adver-
tis, ilz sçauront que les choses n’y vont pas selon leur désir, et recognois-
tront enfin, quand ilz ne voudront plus se flatter qu’il leur seroit pl〈us〉
utile et plus seur de terminer promptement leurs différends avec nous, et
|:se servir de nostre entremise comme ont faict les Impériaux qui s’en sont
bien trouvez, pour faire cesser ceux qui naissent chaque jour entre ces
provinces:|, que de s’attendre aux résolutions qu’ilz pensent faire prendre
icy contre nous, qui certainement ne seront pas conformes à leur attente;
et peut-estre verront-ilz bientost des choses qui les surprendront. Tandis
que |:j’avois appréhendé que toutes les provinces ne fussent d’accord à
souhaicter l’exécution de:| ce qui a esté fait à Munster le 8 e janvier
estimé que pour |:tirer proffict de:| l’envye qu’elles avoient de la paix, il
falloit leur faire cognoistre qu’elle ne se peut conclurre avant que |:le
traicté de garentye soit résolu, affin de les disposer à:| faciliter ce que
nous désirons. |:Mais à présent que:| leur plus grande appréhention est
que nous ne voulions pas la paix, |:il sera très favorable pour les choses:|
mesme dont je suis chargé, et pour faire rougir ceux qui nous chargent de
ce blasme, qu’elle soit avancée et résolue s’il se peut, à la réserve du seul
article qui regarde la seureté du traitté, lequel pourra estre laissé le der-
nier, affin qu’on fasse veoir à ces gents-cy qu’il ne tient plus qu’à eux que
tout ne s’achève. Pleust à Dieu que vous fussiez desjà en ces termes; mais
quand cela seroit, je ne croy pas que vous pussiez passer à la signature
avant qu’ilz ayent renvoyé leurs députez sur les lieux et qu’ilz ayent pris
une dernière résolution sur ce qu’ilz |:ont encore à demander aux Espa-
gnolz:|. Je remarque ce dernier poinct comme très important, estant en
peine de n’avoir point encor de response sur ce que je vous en ay desjà
escrit , parce que les moindres occasions fournissent à des espritz poinc-
tilleux comme ceux-cy de très grands sujetz de plainctes et Vostre Altesse
aura peine de croyre qu’aux dernières conférences monsieur de Matenez
m’ayt reproché avec chaleur que nous avions faict toutes noz affaires à
Munster sans leur rien communiquer.
|:Il:| me semble que |:monsieur Contarini reprend son vieux jeu quand:|
sur les moindres difficultez qui se présentent à ce qu’il désire, il nous me-
nace tousjours que chacun dira que nous ne voulons pas la paix. Il n’a pas
aussy oublié son ancien artifice, quand il se met en colère en mesme tems
qu’il n’a rien à nous dire de la part des Espagnolz, affin que nous ne des-
couvrions pas qu’ilz |:le mesprisent ou ne se fient pas en luy:|, et peut-
estre mesme s’en servent contre son intention pour nous tromper. Car il
paroist visiblement qu’ilz n’agissent pas de bonne foy et ne cherchent que
des prétextes d’alonger les affaires, dont monsieur Contarini auroit plus
de suject de leur faire des plainctes que de les tourner injustement contre
nous.
Vostre Altesse et Vostre Excellence sçavent mieux que moy que Pau ob-
tint de nous que |:le Portugal ne soit pas compris dans la paix ou dans la
trêve:|. On nous a
voit librement l’assister:|, et à présent qu’on nous a fait faire ce premier
pas, on veult chicanner sur l’exécution de la promesse qui nous a esté
faitte, et la concevoir en termes captieux qui donnent un prétexte de ren-
trer en guerre, lorsque Messieurs les Estatz s’en seront retirez. Soyez s’il
vous plaist asseure〈z〉 que c’est leur véritable dessein, et que la cognois-
sanc〈e〉 que Messieurs les Estatz ou quelques-uns d’entre eux en ont, est
cause |:qu’ilz font tant de difficulté de garentir la Catalogne, mesme pen-
dant la durée de la trêve, jugeans fort bien que l’assistance que nous don-
nerons au Portugal conviera le roy d’Espagne de faire des nouveautez en
Catalogne:|, pour se vanger ou divertir les forces du Roy, et que par con-
séquent, s’ilz sont obligez de reprendre les armes pour cet intérest, le re-
poz dont ilz prétendent jouir ne sera pas de longue durée.
Lorsque monsieur Contarini s’escrie sy fort contre nous de ce qu’on ne
peut pas souffrir qu’un poinct sy important demeure douteux, ny nous
contanter pour nostre asseurance de cette belle offre de contribuer le dou-
ble du Roy pour la guerre du Turc, ou il fault qu’il ayt bien mauvaise
oppinion des ministres de Sa Majesté ou qu’il soit bien aveuglé de l’inté-
rest particulier que |:sa république:| peut avoir dans cette affaire. Ce ne
seroit pas prudence (au moins selon mon foyble sentiment) d’engager ny
par le traitté ny par un article secret Sa Majesté à quoy que ce soit pour
|:la guerre du Turc:|, sy ce n’est que l’on obtienne |:pour les Portugais une
trêve d’aussi longue durée que la guerre du Turc, et c’est à quoy monsieur
Contarini devroit travailler plustost qu’à nous faire approuver une propo-
sition captieuse et honteuse pour:| Sa Majesté. Sans cette précaution nous
courrons fortune d’avoir rompu la paix contre un puissant ennemy, avec
lequel tous les autres qui taschent de nous attirer dans le jeu sont desjà en
guerre ouverte, et comme il a esté très prudemment remarqué par le der-
ployeroit de bonne foy ses forces pour ce dessein, le roy catholique aura
la commodité de reprendre le Portugal, sans qu’on eust celle de le deffen-
dre, et peut-estre mesme nous voyans engagez dans ce nouveau péril,
prendroit cette occasion de nous attacquer |:en Catalogne ou ailleurs:|,
dans l’espérance qu’il auroit que Messieurs les Estatz amoureux de leur
repoz ne voudroient pas s’en remuer. D’ailleurs comme nous voyons
que ceux-cy, aprez nous avoir engagez à la rupture contre l’Espagne, |:ne
font pas scrupule de faire leurs affaires sans nous et à nos despens, il seroit
extrêmement à craindre que la République ne fist la mesme chose, et
qu’elle ne passast plus avant comme elle a faict autresfois.
Monsieur Contarini:| est louable de vouloir procurer cet avantage à sa
patrie. Mais s’il se met en colère quand les autres ne veullent pas quitter
leurs affaires pour les siennes, il me semble qu’il n’y a point de rayson, et
qu’il devroit considérer que la paix entre la France et l’Espagne est assez
embarassée, sans y mesler d’autres intérestz particuliers qui la retardent.
Je dis cecy parce que dans les affaires |:d’Italie, les Médiateurs:|, pour des
causes qui touchent plus |:leurs supérieurs:| que le public, ont souvent
apporté des obstacles à l’accomodement au lieu de le faciliter. Qu’en l’un
des 20 articles de nostre traitté
cher qu’on ne visitte à la mer les autres vaisseaux aussy bien que ceux des
sujetz des deux roys
engager à ce qui leur est commode et avantageux au lieu de procurer,
|:selon le devoir de la médiation:|, ce qui est juste et nécessaire pour nostre
seureté.
Je suis extrêmement obligé à Vostre Altesse de ce qu’il luy a plu m’en-
voyer la coppie de la dépesche de monsieur d’Avaux , pour faire veoir que
l’intelligence est parfaitte entre les plénipotentiaires des deux couronnes
contre les faulces impressions qu’on avoit voulu donner icy. Mais s’il
plaist à Vostre Altesse de considérer que des espritz malades comme
ceux-cy ont besoin d’estre guériz par des remèdes qui viennent d’autres
mains que des nostres, elle jugera, comme j’ay eu l’honneur de luy pro-
poser , que le moindre office venant des plénipotentiaires de Suède sera
plus utile pour faire cognoistre leurs véritables sentimens, que tout ce que
j’en pourrois dire ou monstrer par escrit dans les dépesches que nous fai-
sons. S’il ne faloit estre en perpétuelle action pour détromper les peuples
que l’on abreuve chacque jour de mille faulcetez, je n’aurois pas ozé vous
demander cette assistance qui m’est extrêmement nécessaire.
Le dessein qu’avoit eu la province de Hollande (ou, pour mieux parler,
quelques membres de laditte province; car il y a quatre des principalles
villes qui vont tousjours fort bien , et qui au lieu de se laisser aller à la
pluralité, espèrent d’en ramener d’autres dans leur opinion quand il fau-
dra prendre une dernière résolution) de convocquer icy une assemblée
généralle de toutes les provinces pour résoudre les affaires de la paix
n’ayant pas réussy, elle a voulu tenter la chose par une autre voye et a
envoyé cette sepmaine passée des députez par toutes les provinces. Cela
m’a obligé d’y escrire en mesme tems la lettre dont j’envoye la coppie
pour prévenir les mauvais offices que ces députez qu’on a choisis parmy
les plus passionnez auroient envye de nous rendre. On me fait espérer de
divers lieux qu’ilz ne rapporteront pas le contentemen〈t〉 qu’ilz s’estoient
promis, et que la pluspart des provinc〈es〉 sont résolues de tenir ferme
dans les bons sentimens de ne rien faire qui puisse offenser la France.
On croid mesme que la pluspart ne voudront point prendre de résolution,
tandis que lesditz députez seront sur les lieux, mais qu’elles se réserveront
de faire sçavoir leur intention par les leurs, lorsqu’ilz reviendront dans
l’assemblée généralle. Cela estant, les ennemis se treuvent bien esloignez
de leur compte puisqu’il n’y a que quelque partie dans des [!] provinces
qui semble incliner à ce qu’ilz désirent. Encor les plus sages de cette
mesme province, et ceux qui en apparence font les mauvais, m’ont fait
dire secrettement que son intention est seulement d’appaiser les divisions
et les diversitez d’avis qui sont entre elles. Mais que quand la Hollande
seroit maistresse de la résolution, qu’elle se garderoit bien de faire jamais
rien qui tende à se séparer de la France, ny à contrevenir aux alliances.
|:La reyne de Bohême:| m’a envoyé faire de grandes plainctes de ce qui a
esté résolu |:pour l’affaire palatine:|. J’ay esté surpris d’abord de ce discours,
croyant plustost qu’il dust estre remply de remerciemens, mais ayant re-
cognu qu’elle fondoit ses plainctes sur le project qui a esté donné en dernier
lieu par les Impériaux
Gemeint ist wahrscheinlich das IPO/K, [Osnabrück] 1647 April 17 (APW II A 6 Beilage 1
zu nr. 39); betr. die pfälzische Restitution in die Unterpfalz wurde dort neben Bestimmun-
gen zum Erhalt der kath. Religion folgende Klausel aufgenommen: Ita tamen ut feuda
interim sive per Imperatorem sive per electorem Bavariae quibuscunque comessa [!], rata
maneant (zit. nach der Kopie RK FrA 53a fol. 86–125, 126–129’, hier fol. 107’). Darauf
war auch in Der Kaeyserlich= und Baeyrischen Gesandten Replic in Causa Palatina (lat.),
Osnabrück 1647 März 4 (Kopien: AN K 1335 nº [77]–78; Druck: Meiern IV, 358f. ; zur
ksl. Überlieferung vgl. APW II A 5 Beilage B zu nr. 290), sowie in der ksl. Proposition
betr. die pfälzische Restitution (dt.), dem kurmainzischen Reichsdirektorium praes. in [Os-
nabrück ] 1647 März 13 (Druck: Meiern IV, 383ff. ; zur ksl. Überlieferung und weiteren
Drucknachweisen vgl. APW II A 5 Beilage 1 zu nr. 313) gedrungen worden.
Bas-Palatinat:| qu’on a cy-devant proposée de leur part, je l’ay asseuré que
ce n’estoit pas l’intention des couronnes alliées et que |:tout le Bas-Palatinat
seroit restitué:| sans aucune réserve, en l’estat qu’il estoit en 1618, sy ce
n’est pour |:la religion catholique dont:| Leurs Majestez |:prieroient mon-
sieur son filz de permettre l’exercice:|, croyant bien que c’est la moindre
rescompense qu’elles peuvent attendre de l’assistance qu’elles luy ont don-
née. Il m’a paru que celuy qui m’en a parlé est demeuré satisfaict. Néant-
moins cette affaire estant fort affectionnée par deçà, et les plainctes de
|:ceux de cette maison:| pouvant nous faire du mal dans la conjuncture pré-
sente, il importe |:extrêmement que je sois informé de ce qui se passe, dont
je n’ay pu rendre compte:| jusques à présent qu’en termes généraux.
Quand je vous ay cy-devant adverty que Pau avoit fort exagéré le refus
que Vostre Altesse avoit faict de l’arbitrage de Messieurs les Estatz, ce n’a
pas esté pour estre d’advis différent du vostre, au contraire j’ay cru et
croys encor que Vostre Altesse ne pouvoit respondre plus prudemment.
J’ay faict veoir icy dans les conférences que cette faulce conduicte des
Espagnolz ressemble tout à fait à celle qu’ilz firent il y a quelque temps
à la Reyne
Die Spanier hatten Kg.in Anna im Februar 1646 über die Mediatoren in Münster das An-
gebot unterbreitet, einen Schiedsspruch zwischen Frk. und Spanien zu fällen; dieser
Schiedsspruch sollte jedoch an die Zustimmung des Conseil gebunden werden, und Spa-
nien behielt sich seine Ablehnung vor. Es wurde Anfang März 1646 in Paris zurückgewie-
sen ( Tischer, 333f.).
tumé d’estre terminées par des compliments. Qu’on peut bien remettre
au jugement des amis communs quelques poinctz particuliers. Mais que
cela ne fut jamais fait pour tout un traitté. Et que mesme quand les
poinctz ont esté trop importans, les arbitres n’ayant pas pu accorder vo-
lontairement le party, ont refusé de porter leur jugement, et que le choix
qui fut faict du pape
marquisat de Saluce
Die zum Reich gehörige Mgft. Saluzzo, südwestlich von Turin gelegen, war im Frieden
von Cateau-Cambrésis 1559 Frk. zugesprochen, 1588 aber von Hg. Karl Emanuel I. von
Savoyen (1562–1630; 1580 Hg.) erobert worden. In Vervins konnte die Saluzzo-Frage
trotz Einschaltung des Papstes nicht gelöst werden. Nach der siegreichen frz. Kampagne
gegen Hg. Karl Emanuel I. 1601 wurde die Mgft. im Vertrag von Lyon gegen die Abtre-
tung anderer Gebiete endgültig Savoyen überlassen ( Carutti I, 409–525; Zeller, Salu-
ces, 99ff.).
ans aprez pour ce mesme sujet. D’ailleurs j’ay monstré que pour nommer
des arbitres, il fault un pouvoir spécial en bonne forme, que sy, comme
l’on croid, nous avions intention d’alonger les affaires, nous n’aurions
qu’à accepter cet expédient, et que certainement il faudra plus de quatre
mois avant qu’on puisse avoir de part et d’autre des pouvoirs suffisans. Je
n’ay pas laissé, suivant l’ordre porté par une des dépesches du Roy , d’of-
frir par la lettre que j’ay escritte aux provinces, qu’ayant convenu des
principaux poinctz, Sa Majesté se remettera pour ceux qui resteront indé-
cis à ce que Messieurs les Estatz treuveront raisonnable. A la vérité, je
n’ay pas mis parmy les poinctz exceptez celuy de Portugal, tant pour
n’avoir pas ozé parler de cette affaire dans une lettre publique qui osteroit
|:aux Portugais l’espérance qu’ilz ont encore d’estre compris dans la
trêve:|, que parce que j’ay cru cet article accommodé, en vertu des offres
cy-devant faictes par les Espagnolz et par la dernière ouverture venant de
leur part, dont nous avons seulement besoing de bien faire explicquer, par
une déclaration des Médiateurs, des Hollandois et s’il se peut aussy des
Impériaux. Car pourveu que l’article qui a esté cy-devant projetté tou-
chant l’assistance des amis et alliez soit accordé, et que nous ayons de
bonnes certiffications que l’endroit dudit article s’entend du Portugal, je
croy que nous aurons accomply la volonté de Leurs Majestez et qu’elles
auront sujet d’estre satisfaictes de cette affaire.
Les commandements que Vostre Altesse me fait si souvent de luy envoyer
mes sentimens m’obligent d’y satisfaire. Je cognois fort bien qu’ilz ne mé-
ritent pas la peine qu’elle prendra de les lire, et que la grande expérience
de Vostre Altesse et de Vostre Excellence n’ont besoin de l’advis de per-
sonne, mais j’ay mieux aymé jusques icy obéir à voz ordres qu’à la bien-
scéance qui m’eust obligé de demeurer dans le silence.
mande des affaires de ce pays où:| elles changent de moment à autre; je
n’ay pourtant rien desguisé dans ma lettre |:si ce n’est en représentant les
choses un peu plus asseurées en nostre faveur qu’elles ne sont, affin que
faisant une confiance de ma lettre à monsieur Contarini, quoyqu’elle
combatte ses intentions en beaucoup d’endroictz, il:| cognoisse que le
plus court chemin pour faire la paix partout est de |:commencer par celle
d’Espagne:|. Que pour venir à bout de |:celle-cy:|, il fault sortir d’affaires
syncèrement avec nous |:affin que l’authorité du Roy soit employée par
deçà pour faire cesser les divisions:| qui y sont et seront tous les jours plus
grandes sy nous n’y remédions, quoy que puissent espérer les Espagnolz;
|:qu’après la paix d’Espagne faicte, l’on pourra facilement et sans péril
faire venir les Suédois à la raison; avant cela:|, je ne sçaurois avoir bonne
oppinion d’eux, sçachant qu’ilz parlent à nous d’une façon, et ailleurs
d’une autre. Les lettres que je veoy de monsieur Chanut
Vgl. bes. Chanut an Servien, Stockholm 1647 März 23; Ausf.: AE , CP Suède 11 fol. 73–
74. Torstensson und Axel Oxenstierna führten, so berichtet Chanut, lange Konferenzen
über Erskeins Instruktion; die Forderung zur Militärsatisfaktion belaufe sich laut Erskein
auf wahrscheinlich 20 Mio. Rt. Allerdings habe Kg.in Christina eine Ermäßigung dieser
Forderung in Aussicht gestellt.
|:préparent un grand secours, et une longue instruction pour la satisfac-
tion de leur milice:| qui à son compte sera impossible à obtenir. Cela me
fait croyre qu’ilz ne font qu’amuser le tappis à Osnabruk et nous engager
à des contestations sur des choses dont ilz ne se soucient pas, pour |:ruiner
le crédit du Roy parmy les protestans:|. Les Espagnolz feront le mesme à
Munster jusques à ce qu’ilz ayent perdu les espérances qu’ilz avoient jet-
tées par deçà. Sy on peut bannir ces chimères de leur esprit, sans doubte
ilz feront promptement la paix avec nous |:et par nostre moyen, celle de
ces provinces:|. Aprez cela, il y aura plus de facilité et de liberté de part et
d’autre pour paciffier l’Empire, selon la justice et l’équité, sans rien faire
contre les alliances , et sans permettre qu’il y soit contrevenu au préju-
dice de la religion.
1 Rundbrief Serviens an die einzelnen Provinzen der Generalstaaten (mit Ausnahme Hol-
lands ) (frz.), Den Haag 1647 April 26. Kopie: AE , CP Holl. 44 fol. 191–197. Reinkon-
zept : AE , CP Holl. 41 fol. 177–183; datiert auf 1647 April 25. Druck, frz.: AE , CP
Holl. 41 fol. 184–187’
Aitzema, Vreede-Handeling, 336–342, s.d.; MN IV, 50–59, datiert auf 1647 April 24;
NS IV, 86–88, datiert auf 1647 April 24; ebd., 306–308 ; ebd., 314–316, datiert auf 1647
April 24; Knuttel nr. 5471, datiert auf 1647 April 25 und 26. Druck, ndl. ÜS: Aitzema,
Vreede-Handeling (1653), 201–205, s.d.; Knuttel nr.n 5472 (datiert auf 1647 April 25),
5473, 5474, 5474a und 5478, 86–94 (jeweils datiert auf 1647 April 25 und 26) . Druck, it.
ÜS: Siri IX, 1261–1267. Druck, lat. ÜS: Aitzema, Historia Pacis, 552–556, s.d.
Auch Beilage 1 zu nr. 252. – Zum Inhalt des Schriftsatzes und der Reaktion der Provinzen
hierauf vgl. Arend, 726f. Vgl. auch eine als Flugschrift verbreitete Entgegnung auf den
Rundbrief Serviens an die ndl. Provinzen vom 26. April 1647, s.l. [nach 1647 April 26];
Reinkonzept einer frz. ÜS: AE , CP Holl. 41 fol. 188–193’ (dort wird der Brief Serviens
auf 1647 April 25 datiert); Druck: Knuttel nr.n 5475 und 5476 (ndl.; Brief Serviens auf
1647 April 25 und 26 datiert); NS IV, 321ff. (andere frz. ÜS; zur Datierung: dito).
Hinweis auf die große Geduld Serviens angesichts der in der republikanischen Staatsver-
fassung begründeten, langwierigen Entscheidungsfindung in den Niederlanden, aber Be-
fremden über die Mißinterpretation der französischen Absichten. Bitte, den Versuchen der
Spanier zur Trennung der Generalstaaten von Frankreich nicht nachzugeben, und ihren ver-
leumderischen Anschuldigungen gegen Frankreich keinen Glauben zu schenken, namentlich
der Behauptung, daß es keinen Frieden wolle und den Protestanten im Reich sowie im eige-
nen Lande Schaden zufüge. Rechtfertigung seiner Forderungen an Spanien; Bekundung der
Bereitschaft, sich in den noch offenen Streitfragen an das Urteil der Generalstaaten zu halten;
Zurückweisung des Vorwurfs französisch-spanischer Geheimverhandlungen. Hervorheben
der Bedeutung der Einigkeit unter den Provinzen sowie zwischen diesen und Frankreich.