Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
249. d’Avaux an Mazarin Münster 1647 April 29

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1647 April 29

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Ausfertigung: AE , CP All. 83 fol. 79–84 = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP
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All. 88 fol. 168–171’. Kopie: AE , CP All. 99 fol. 433–438’.

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Bei Rückkehr aus Osnabrück Empfang der nr.n 218 und 222; völlige Übereinstimmung mit
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Mazarins Darlegungen. Trauttmansdorffs Reaktion auf die Neutralität Kurbayerns: Furcht,
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bisweilen Unmut gegenüber Frankreich; wegen seines Einflusses auf Trauttmansdorff Grati-
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fikation für Schröder wünschenswert; spanischer Widerstand gegen einen einjährigen Waf-
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fenstillstand für Portugal von Trauttmansdorff mißbilligt. Zu den Religionsverhandlungen:
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Versicherung der Aufrichtigkeit Trauttmansdorffs; Rechtfertigung der Religionspolitik
31
d’Avaux’ gegen den Vorwurf des übertriebenen Einsatzes für katholische Belange; ebenso
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Rechtfertigung seiner Politik gegenüber Hessen-Kassel; Bitte um Schreiben Mazarins an die
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schwedischen Gesandten wegen der Erhaltung Osnabrücks für die katholische Kirche. Erfolg

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der Bemühungen Trauttmansdorffs um die Protestanten. Beabsichtigte Unterstützung der
2
hessen-kasselischen Forderung nach vier Ämtern im Hochstift Minden. Pflege der Kontakte
3
zu Trauttmansdorff und Wartenberg zwecks ihrer Einwirkung auf die Spanier, namentlich
4
auf Bergaigne. Nichtigkeit des Waffenstillstandes mit Kurbayern im Falle eines von Schwe-
5
den beabsichtigten Religionskrieges; Beschwerde d’Avaux’ über Änderungen bei der Pfalz-
6
frage im schwedischen Friedensvertragsentwurf vom 24. April 1647. Privata.

7
A mon retour d’Osnaburg

42
D’Avaux war am 26. April 1647 nach Münster zurückgekehrt (Chigis Eintrag vom Folge-
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tag in APW III C 1.1, 345).
, monsieur d’Herbigny est arrivé à Munster. Il
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m’a rendu les despêches de Vostre Eminence des 12 et 13 de ce mois. La
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première est si ample et si exacte en tout ce qui concerne les affaires d’ Al-
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lemagne que je n’en suis pas seulement instruit, et fortifié de beaucoup de
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connoissances très importantes, mais qu’aiant tous les jours l’esprit et les
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yeux sur ces choses-là, je ne vois pourtant ny ne conçois rien de contraire
13
à ce qu’il vous a pleu m’en escrire. L’accommodement de l’affaire palatine
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est un succès que je n’espérois pas si tost ny si entier, et qui justifie com-
15
bien seurement l’on peut se reposer sur vostre prévoiance.

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Vous remarqués avec raison, Monseigneur, que |:le conte de Traufmen-
17
dorf est sujet à:| divers mouvemens et spécialement |:à celuy de la crainte
18
depuis la neutralité de Bavière:|. Je le trouve quelquefois en mauvaise hu-
19
meur contre nous, mais je le laisse en une autre, et c’est chose asseurée
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qu’il |:fait bon le voir et le gouverner. Le secrétaire de l’Empire:| a beau-
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coup de part sur son esprit et est plus résolu que luy, nous serions |:bien
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d’avis de luy faire un présent de la part du Roy. Il y a d’autres despenses
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qui ne seroient:| pas moins utiles en cette crise d’affaires, mais nous som-
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mes |:icy à sec depuis fort longtemps:|. Vostre Eminence aura pu voir par
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mes lettres précédentes

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Vgl. zuletzt nr. 237.
que |:je le blasme un peu de crédulité:|.

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Friquet a eu beau faire, je suis certain que si le comte de Trautmansdorff a
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désapprouvé l’instance que nous faisons pour une trêve d’une année en
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Portugal, il désapprouve aussy le refus que les Espagnols en font, et ne
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tient pas cella digne de retarder la paix de part ny d’autre. |:J’ay assés
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pénétré sa pensée là-dessus et celle du secrétaire:|.

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C’est aussy avec un très juste sujet que Vostre Eminence est en soin
32
qu’après que nous nous serons bien tourmentés pour appuier les intérestz
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de la religion contre les ministres de Suède, les Impériaux sans nostre sceu
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n’accordent tout à leur seule instance et qu’ainsy nous n’aions rien gaigné
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que de desgouster noz alliez sans en retirer aucun fruit ny pour la religion
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ny pour la France.

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Premièrement, Monseigneur, |:nous avons pourveu à cet inconvénient:|,
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monsieur de La Court et moy, |:autant qu’il est humainement possible,
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ayans tiré parolle du conte de Traufmensdorf que si la dernière extrémité
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des affaires de son maistre le forçoit à se relascher davantage, il nous en
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donneroit avis auparavant tous autres:|. Je l’ay mandé à la cour par le mé-

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1
moire du 8 de ce mois

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Nr. 211.
et que nous étions demeurés persuadés |:de la
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sincérité dudit sieur de Traufmensdorf:|.

3
En second lieu, je suis obligé de dire avec regret que je ne me suis guères
4
tourmenté pour appuier les intérestz de la religion; si mon zèle est sus-
5
pect , j’ay un bon et fidel tesmoin de tout ce qui s’est passé à Osnaburg.
6
Monsieur de La Court ne dira pas que j’aie fait aucune opposition aux
7
Suédois ny aucune réserve quand ils se sont fait accorder

30
Zu den jüngsten ksl. Zugeständnissen bei den Gravamina vgl. das IPO/K, den schwed.
31
Ges. praes. [Osnabrück] 1647 April 17; zur ksl. Überlieferung vgl. APW II A 6 Beilage 1
32
zu nr. 39; Art. V IPO betr., ist der Text nach May , 474–477, identisch mit dem Projekt der
33
ksl. Ges. zum Gravaminaart. vom 14. April 1647 (Druck, lat.: Meiern IV, 180 –190).
l’aliénation et
8
sécularisation de l’archevesché de Brême et de l’évesché de Verden, la
9
suppression de dix canonicatz catholiques en l’un et l’autre chappitre,
10
une église collégiale qui est toute catholique

34
In Verden; vgl. nr. 143.
, un bailliage entier de l’ éves-
11
ché de Munster, et quatre abbayes dont la meilleure qui passe vingt mil
12
escus de rente a desjà esté donnée par la reyne de Suède à monsieur Sal-
13
vius

35
Dazu konnte in den publizierten schwed. Akten nichts Näheres ermittelt werden.
, qui ne songe plus qu’à en chasser les moines et les prestres avec une
14
pièce de pain. Il ne dira pas que nous aions seulement retardé d’un jour la
15
satisfaction de Suède pour tant d’abus. Il sçait que les protestans ont aussy
16
obtenu par nostre connivence que l’on convertisse à leur usage les églises
17
et les biens de trante chappitres ou monastères catholiques dans le Wir-
18
tenberg sans en avoir excepté un seul. Il a veu que je n’ay pas seulement
19
dit une parole contre l’aliénation de l’évesché de Minden quoyque nom-
20
mément excepté par la convention faitte sur ce sujet entre les plénipoten-
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tiaires des deux couronnes

36
Vgl. Anm. 57 zu nr. 143.
; que j’ay laissé passer la demande que les Sué-
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dois font de la Strada Montana

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Bergstraße, Landstrich am Rhein, zwischen Heidelberg und Darmstadt ( Zedler III,
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1293f.). Die Bergstraße war zwischen den Kf.en von Mainz und Pfalz umstritten; dabei
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ging es um die Wiedereinlösung einer alten Pfandschaft. 1463 waren die Schlösser und
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Städte Starkenburg, Heppenheim, Bensheim und Mörlenbach für 100 000 fl. durch Kur-
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mainz an Kurpfalz verpfändet worden; 1544 wurde der Pfandschilling wegen Erweiterung
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des Pfandobjekts durch die Orte Sobernheim, Monzingen und Böckelheim um 10 000 fl.
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erhöht. Das Angebot des Mainzer Kf.en und Ebf.s Johann Schweikard von Kronberg
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(1553–1626) von 1621, den Pfandschilling zurückzuzahlen, war von Kurpfalz nicht ange-
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nommen worden. Ks. Ferdinand II. hatte daraufhin beim Regensburger F.entag von 1623
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dem Kf.en von Mainz die Rückzahlung des Pfandschillings erlassen und ihm die verpfän-
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deten Gebiete wieder zugesprochen ( Mentz II, 63; Ritter III, 191).
pour le prince palatin quoyque notoire-
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ment ce soit une pièce de l’archevesché de Mayence; que je ne me suis
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point opposé en aucune manière ny à l’exercice du luthéranisme qui est
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prétendu dans toutes les provinces héréditaires, ny à la liberté de con-
26
science accordée depuis quelques jours par toute l’Allemagne, ny à l’ ex-
27
pulsion des catholiques de dix églises à Ausbourg, ny à la nouvelle intro-
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duction de quatre protestans dans le sénat de la mesme ville outre ceux

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1
qui y sont desjà, ny au restablissement du calvinisme au Bas-Palatinat, ny
2
à pareille instance qui se fait de le remettre en la ville d’Aix-la-Chappelle,
3
ny à l’injure qu’on fait au duc de Neubourg aussy bien qu’à la religion
4
catholique d’avoir consenti que ses sujets puissent professer le luthéra-
5
nisme et en avoir l’exercice contre le droit et la coustume d’Allemagne
6
où il n’y a aucun prince ny Estat qui n’ayt ius reformandi dans ses terres,
7
ny à beaucoup d’autres préjudices et indignités que l’on fait aujourd’huy
8
aux catholiques. Ledit sieur de La Court est tesmoin de tout cella, et que
9
je n’ay fait violence qu’à moy-mesme en souffrant que ce fust là le fruit de
10
noz victoires, mais j’ay sousmis mes sentimens aux décisions de plus sages
11
que moy, et me suis contenté de ne point coopérer à ce désordre.

12
Il a encores esté présent à la conduitte que j’ay tenue dans les affaires de
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Hesse, n’aiant jamais apporté d’empeschement à la demande de tant de
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terres d’Eglise, c’est-à-dire à la subversion de plus de vingt mille habitans
15
qui seront tous Calvinistes dans peu d’années, et m’estant contenté de ne
16
la pas appuier formellement comme j’ay fait la prétention de Marpurg et
17
toutes les autres de Madame la Langrave. A moins que de prendre la con-
18
fession d’Ausbourg, je ne sçaurois aller plus avant, quelque chose qui se
19
lise dans des papiers volans sous le nom de monsieur Pau

42
Zu dessen Kritik an der frz. Politik in Osnabrück vgl. Beilage 2 zu nr. 238.
. Ils ne m’ em-
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pescheront pas de représenter à Vostre Eminence que la conservation
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d’Osnaburg estant bien acheminée, s’il vous plaisoit, Monseigneur, d’en
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escrire efficacement aux ambassadeurs de Suède, en leur faisant connoistre
23
qu’encores que la chose soit juste, la Reyne leur en sçaura beaucoup de
24
gré |:et le leur tesmoignera:|, ce seroit un effet qui feroit honneur à la
25
France |:et qui luy aquerroit l’affection des princes et estats catholiques
26
de Vestphalie qui est un des plus puissans cercles de l’Empire:|.

27
Vostre Eminence juge excellemment de l’intention du comte de Traut-
28
mansdorff quand il se rend si favorable aux protestans. Il est certain que
29
ce n’est pas seulement pour avancer la paix, mais pour les ramener au
30
service et à l’affection qu’ilz doivent à l’Empereur. Qu’ainsy ne soit, ce
31
dessein luy a desjà réussi en grande partie, comme Vostre Eminence verra
32
par le mémoire que nous envoions à la cour

43
Nr. 247.
, et je puis adjouster que les
33
Saxons m’ont dit fort résoluement que si monsieur Oxenstiern persiste de
34
supporter les schismatiques, ils se retireront de l’assemblée avec beaucoup
35
d’autres et déclareront que leurs princes et villes sont satisfaittes des cho-
36
ses accordées par les Impériaux, et désirent la paix.

37
Je ne manqueray pas de servir très soigneusement Madame la Langrave et
38
de tesmoigner à ses députés que vous m’avés fait l’honneur de m’en
39
escrire comme d’une affaire qui vous touche en vostre particulier. Je suis
40
après à luy faire accorder ces quatre bailliages qui dépendent de Minden

44
Vgl. Anm. 3 zu nr. 60.
,
41
et qui valent en effet plus de cinquante mil risdales de rente.

[p. 1183] [scan. 363]


1
Je n’oublie rien |:auprès du conte de Traufmensdorf et des siens pour tenir
2
son esprit en bonne assiette à l’esgart de la France et pour l’obliger à ren-
3
dre les Espagnolz plus faciles et plus raisonnables qu’ils ne sont:|. Je vous
4
asseure, Monseigneur, qu’il ne s’y espargne pas, et qu’il est d’accord avec
5
moy que |:ce seroit le salut de l’Empereur. Je me sers aussi fort utilement
6
de monsieur d’Osnaburg:| à cette mesme fin. C’est un grand et fort esprit,
7
et qui est en parfaitte intelligence |:avec l’archevesque de Cambray:|. Enfin
8
je vous supplie très humblement de croire que je n’obmetz aucune dili-
9
gence en tout ce qui peut dépendre de mon foible ministère.

10
J’ay appris que |:le duc de Bavière ne

34
10 prétend] in der Chiffre fälschlich: prend.
prétend pas estre obligé à la suspen-
11
sion

35
Der Ulmer Waffenstillstand vom 14. März 1647 (vgl. Beilage 2 zu nr. 194).
sinon:| in ordine ad pacem, |:et que si les Suédois vouloient main-
12
tenant faire une guerre de religion, il ne pourroit pas estre neutre. Cepen-
13
dant il ne désarme point:|. Cet avis qui est certain me fait acquiescer à la
14
pensée de Vostre Eminence que |:ledit électeur n’a pas fait cette suspen-
15
sion sans quelque consentement ou participation de monsieur de Trauf-
16
mensdorf :|, quoyque d’ailleurs il y a des apparences bien crontraires [!] et
17
qui sont remarquées par les ambassadeurs de Suède. Dans leur projet de
18
paix

36
IPO/S, [den ksl. Ges. praes. Osnabrück 1647 April 24]; vgl. Anm. 28 zu nr. 247. – Vgl.
37
auch die Erklärung der schwed. Ges. über die Restitution der Pfalz, [Osnabrück] s.d., von
38
Lamberg, Volmar und Krane an Ferdinand III. übersandt 1647 April 25, überliefert als
39
Beilage [1] zu APW II A 6 nr. 46.
, ils ont proposé l’accommodement de l’affaire palatine d’une autre
19
sorte qu’ils ne s’estoient déclarés aux Impériaux et Bavarrois

40
Vgl. nr. 211.
; ils disent
20
pour excuse que c’est seulement pour le respect de l’Angleterre, du Dan-
21
nemarch et des protestans, mais c’est une moquerie car toute l’assemblée
22
d’Osnaburg et les députés mesmes du prince palatin ont sceu leur résolu-
23
tion de leur propre bouche. Tant y a qu’aians varié en cet escrit, je leur en
24
fis quelque plainte; et après m’avoir asseuré que ce n’estoit que pour la
25
forme, ils |:m’avertirent que les Impériaux n’y avoient pas tant trouvé à
26
redire:|. Monsieur Salvius adjousta qu’ils luy avoient mesme fait quelque
27
ouverture, |:et suggéré des moyens de mortifier un peu le duc de Bavière:|.

28
Il est vray que cella est |:arrivé en l’absence de monsieur de Traufmens-
29
dorf qui estoit party pour venir en cette ville

41
Trauttmansdorff war am 24. April 1647 aus Osnabrück abgereist und am 25. April 1647 in
42
Münster angekommen.
, et que Volmar est très
30
malintentionné contre ce prince:|.

31
Ich danke für Ihre Gunstbezeigungen gegenüber meinem Neffen

43
D’Herbigny.
und
32
wünsche mir, daß er eines öffentlichen Amtes für würdig empfunden
33
wird.

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