Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
229. Servien an [Longueville] [Den Haag] 1647 April 15
[Den Haag] 1647 April 15
Duplikat [für Mazarin]: AE , CP Holl. 44 fol. 71–81’ = Druckvorlage.
Postangelegenheiten. Schwanken der wankelmütigen Niederländer zwischen Verdacht auf
fehlenden Friedenswillen der Franzosen und Furcht vor deren Abschluß mit Spanien vor
ihnen selbst; sich abzeichnendes Einlenken der Spanier aufgrund ihrer sich zerschlagenden
Hoffnungen auf Separatfrieden mit den Generalstaaten. Rückkehr d’Avaux’ und Trautt-
mansdorffs nach Münster wünschenswert. Bedeutung einer schriftlichen Beschränkung der
Verbindlichkeit französisch-spanischer Vereinbarungen auf den Fall eines gleichzeitigen spa-
nisch-niederländischen Vertragsschlusses durch Bestätigung der Provisional-Artikel vom
8. Januar 1647 und Zustimmung zu den neuen niederländischen Forderungen; notwendige
Unterstützung dieser Forderungen. Schriftsätze Serviens an die Generalstaaten und ihre
Kommissare (Beilagen 1, 2); wohlwollende Aufnahme des zweiten Schriftsatzes; Brief König
Philipps IV. von Spanien (Beilage 3); auf dessen Grundlage Beschwerde über die Verzöge-
rung des Friedens durch die Spanier wegen Piombino und Porto Longone möglich. Ratsamer
Aufschub der Entscheidung zu den Lütticher Enklaven und den die Vertragssicherheit be-
treffenden Punkten des französisch-spanischen Vertrages bis zum Abschluß des Garantieab-
kommens. Vergebliche Initiative Hollands, in den Generalstaaten den Friedensschluß mit
Spanien durchzusetzen; sein Widerstand gegen den Wunsch von fünf Provinzen nach An-
nahme der französischen Subsidien. Konfuse Lage in den Niederlanden.
Auf nr. 221: deren nützliche Neuigkeiten; spanischer Vorschlag zum Assistenzrecht für ange-
griffene Verbündete möglicherweise akzeptabel, aber durch schriftliche Erklärungen der
Mediatoren und der Niederländer ausdrücklich im Hinblick auf Portugal zu erläutern; ex-
plizite Regelung dieses Punktes in einem eigenen Artikel jedoch dem spanischen Vorschlag
vorzuziehen; jedenfalls notwendige ausdrückliche Erklärung der Mediatoren und Nieder-
länder zum französischen Assistenzrecht für Portugal und zum Verbot der Unterstützung
Herzog Karls IV. von Lothringen durch Spanien. Bedeutung einer baldigen Einigung über
die italienische Liga und den Aufschub der jeweiligen Restitutionen. Vorteile durch die Ein-
stellung der Feindseligkeiten bei Verkündung des Friedens; Entscheidung dieser Frage jedoch
nur in Absprache mit den Generalstaaten möglich. Bedeutung ihrer genauen Unterrichtung
über den Gang der französisch-spanischen Verhandlungen.
Lundy dernier j’eus l’honneur d’escripre à Vostre Altesse par le messa-
ger de Ruremonde, et le jeudy suivant par monsieur le chevalier de La
Chaize
La Chèze, Adliger im Hause Longueville, auch als Kurier eingesetzt (vgl. APW II B 3 nr.
57 mit Anm. 1 und nr.n 80, 94, 95). – Wahrscheinlich handelt es sich um Jean Filleau de La
Chaise (um 1630–1693), der im Dienste der Madame de Longueville stand und später als
einer der solitaires de Port-Royal und Biograph Ludwigs des Heiligen (1688) hervortrat
( ABF I 400, 389–394; 1061, 346f.).
rendue, qui est arrivée fort à propos pour faire cognoistre icy que nous ne
sommes pas sy ennemis de la paix que les Espagnolz le veullent faire
croyre. Mais comme les espritz y sont fort vacillans et adjoustent assez
légèrement foy à tout ce qui se publie contre nous, ilz n’ont pas honte
d’aller d’une extrémité à l’autre, et aprez avoir fondé pendant quelque
tems leurs résolutions sur une faulce présupposition que nous ne voulons
point la paix, dez qu’ilz voyent que noz affaires s’avancent, ilz entrent
imprudemment en appréhention qu’elles ne soient plus tost terminées
que les leurs. C’est pourquoy estant nécessaire d’estre sage pour eux, et
de remédier à leurs foyblesses, il importe tousjours de leur faire esgalle-
ment comprendre que nous allons avec sincérité à un bon accommode-
ment, et que nous ne sommes pas capables de le faire sans eux. Monsieur
Contarini peut remarquer aujourd’huy la vérité de deux choses que nous
luy avons tousjours dittes. L’une que les Espagnolz n’avoient point de
plus asseuré moyen de faire terminer raisonnablement les différens de
l’Empire qu’en s’accommodant promptemen〈t〉 avec la France; l’autre
que comme on a veu par l’expérience quand nous avons esté d’accord
avec les Impériaux que l’entremise des ministres du Roy n’a pas esté inu-
tile pour ramener noz alliez dans des conditions raisonnables, il n’y avoit
point aussy de plus court moyen d’avancer le traitté d’Espagne de tous
costez qu’en terminant les difficultez qui sont entre la France et elle,
pour nous donner moyen de travailler icy à surmonter les longueurs et
irrésolutions du païs. Car pour en dire la vérité à Vostre Altesse, ce qui
fait aujourd’huy rentrer les Espagnolz dans le bon chemin avec nous est le
peu d’espérance qui leur reste de faire icy prendre des résolutions qui
desplaisent à Leurs Majestez. Il ne faut pas doubter que sy les promesses
que quelques ministres corrompus leur avoient faittes, de porter enfin cet
Estat à se séparer de la France, eussent esté suivies de l’effect, ilz n’eussent
tasché de rompre la négociation avec nous, ou du moins prétendu de nous
donner la loy dans les conditions du traitté puisqu’on le reprend avec
nous et qu’il y a aparence de le conclurre; |:par quelque voye que ce bon-
heur nous arrive, il le faut recevoir, et en:| rendre grâces à Dieu.
Il me semble aussy qu’il y a un expédient de faire comprendre la raison |: à
messieurs les Suédois:| en ne leur faisant pas une |:si longue cour. Si mon-
sieur d’Avaux et monsieur de Trautmansdorf:| pouvoient revenir ensem-
ble |:à Munster, les autres qui ont desjà la puce à l’oreille de nostre négo-
tiation avec l’Espagne s’y rendroient huict jours après, et:| nous recher-
cheroient des mesmes choses dont nous les recherchons maintenant, ce
qui feroit résoudre le traitté |:de l’Empire:| plus honnorablement pour le
Roy |:que si on le conclud à Osnabruk où:| tous les différens du Roy se
rendent plus difficiles, |:et où nos alliez:| ne font pas scrupule d’entrepren-
dre sur la dignité de Sa Majesté.
Vostre Altesse ne treuvera pas mauvais que je la fasse ressouvenir qu’au-
jourd’huy les affaires du Roy ne passans plus par les mains des ministres
de cet Estat, il nous importe extrêmement, pour mettre tous les espritz en
repoz et fermer la bouche à noz ennemis, de donner aux Espagnolz une
déclaration par escrit dont je puisse avoir promptement une coppie, pour
la faire veoir icy, par laquelle il paroisse clairement que tous les poinctz
dont on conviendra présentement avec les plénipotentiaires d’Espagne,
n’auront aucun effect qu’en cas que le traitté entre l’Espagne et Messieurs
les Estatz soit conclud en mesme tems, tant par la confirmation des arti-
cles cy-devant accordez , que par l’octroy des autres qui pourront estre
encor proposez par Messieurs les Estatz. Cette dernière clause est très
essentielle pour obliger ceux qui ont tenu jusques icy nostre party, les-
quelz soustiennent qu’on ne doibt pas se contenter de ce qui a esté ac-
cordé par les plénipotentiaires de cet Estat, mais qu’il y fault adjouster
d’autres articles. |:Sans cet expédient qui:| nous a donné moyen de faire
désaprouver ce qui fut faict à Munster le 8 e de janvier , |:nous eussions
couru fortune d’estre abandonnez, n’estant pas croyable que:| le nombre
de ceux qui considerrent les loix du devoir et de l’honneur, et ne croyent
pas qu’on doive rien faire sans la France, eust esté assez grand |:ny:| assez
fort pour arrester l’impétuosité des autres qui estoient d’oppinion con-
traire, |:si on n’eust heureusement eu l’invention de mesler l’intérest de
l’Estat avec le nostre pour quelques articles qui ont esté obmis:|.
J’envoye à Vostre Altesse deux escriptz l’un desquelz fut présenté de ma
part à Messieurs les Estatz jeudy dernier , l’autre donné le samedy sui-
vant à leurs commissaires qui traittent avec moy. J’ay appris que le der-
nier fut examiné et assez bien receu dans une assemblée qui fut tenue hyer
extraordinairement et que l’avancement de la négociation avec l’Espagne
donne à penser aux malintentionnez, auxquelz les autres font aujourd’huy
remarquer combien il est dangereux de bastir sur de faulces présupposi-
tions, ce qui n’empesche pas pourtant qu’il ne reste beaucoup de confu-
sion et de discorde parmy eux. J’envoye aussy une coppie de cette lettre
mistérieuse du roy d’Espagne que Pau fait espérer il y a longtems comme
un secret important à l’Estat. Il n’y eut jamais de fourbe sy grossière que
celle-là; et affin que Pau ne la puisse pas faire passer à son arrivée comme
une nouveauté, j’en ay desjà donné communication à Messieurs les Estatz,
avec quelques commentaires qui leur font juger cet artiffice ridicule, tant
à l’esgard de Pau que des ministres d’Espagne. Vostre Altesse pourra, se-
lon mon foyble sens, tirer de cette lettre un suject de plaintes très légi-
time, et une preuve bien concluante contre les ministres d’Espagne qu’ilz
ne veullent pas tant avancer la paix qu’ilz en font semblant, puisque leur
maistre ayant remis depuis sy longtems le différend de Piombino et Porto
Longone à la disposition de noz alliez, qui est proprement abandonner
ces deux postes, on n’a pas laissé de former sur cet article une contestation
de deux moys.
Je suis encor obligé de faire souvenir Vostre Altesse que quand on viendra
à l’article de |:Charlemont, Philippeville et Mariembourg
propos sy le traitté de la garentie n’est point achevé par deçà et qu’on le
juge de l’importance qu’il est, de ne se relascher pas entièrement de la
demande |:de ces trois places:|, mais en diférer la décision, aussy bien que
des autres conditions qui regardent la seureté du traitté, jusques à ce que
celuy qui doibt estre fait icy ayt esté conclud, en laissant entendre à Mes-
sieurs les Médiateurs que cette difficulté finiera [!] aysément dez qu’on
sera d’accord par deçà et que l’on aura convenu à Munster du poinct de
Cazal, et de toutes les seuretez du traitté. Autrement (comme j’ay tous-
jours marqué) |:si Messieurs les Estatz voyent que la paix se pust faire sans
cela, ilz se rendroient obstinez à ne convenir pas de la garentye aux condi-
tions que nous la désirons:|.
Mardy dernier les députez des estatz de Hollande se rendirent en grand
nombre en l’assemblée de Messieurs les Estatz Généraux. Tous les pen-
sionnaires des villes les plus éloquents y parurent chargez à balles, pour
persuader qu’il fault conclurre la paix, et se contenter des conditions qui
ont esté accordées le 8 e janvier dernier, taschans tous de preuver que les
plénipotentiaires de cet Estat ont plainement satisfaict à leurs instructions.
Mais ce discours et ce procédé fut receu avec aigreur des six autres pro-
vinces qui combattirent avec obstination l’advis de la Hollande, et la
chose passa sy avant qu’un des députez hollandois ayant voulu dire
qu’une province qui payoit des charges de l’Estat 58 sur 100 avoit droict
de faire considérer son oppinion. Il y en eut des autres qui respondirent
que sy la Hollande estoit plus riche et plus puissante, les autres luy ser-
voient de barrière contre l’ennemy, et que sy elle prétendoit de se servir
de sa puissance pour prendre quelqu’avantage sur les autres qui luy sont
esgalles en authorité, on seroit obligé de chercher d’autres armes et un
autre appuy que le sien.
Cette contestation ayant duré trois jours sans rien résoudre que les termes
du procès-verbal qui en doibt estre dressé , les deux derniers articles de
mon premier escrit
Vgl. Beilage 1; im vorletzten Satz wird referiert, daß Servien die Anweisung habe, dem
Kg. mitzuteilen, ob die bisher den Gst. ausgezahlten Subsidien für eigene frz. Aushebun-
gen verwendet werden könnten, falls die Gst. keine frz. Subsidien benötigten, im letzten
Satz aber klargestellt, daß Frk. – ungeachtet der Resolution der Gst. – die genaue Beob-
achtung der aus dem frz.-ndl. Allianzvertrag von 1635 erwachsenden Verpflichtungen bis
zum nur gemeinsam zu schließenden Frieden erwarte.
six provinces, à la réserve d’une qui a demandé un délay pour avertir ses
supérieurs
Nach dem Bericht Wicqueforts: Utrecht. Entgegen der Darstellung Serviens stimmten da-
nach nur Geldern, Groningen, Overijssel und Seeland für Annahme der Subsidien, wäh-
rend Friesland sich auf die Seite Hollands gestellt habe; vgl. Joachim de Wicquefort an
Servien, Den Haag 1647 April 13, Ausf.: AE , CP Holl. 41 fol. 112–112’.
Hollande seulle s’y est opposée en disant que cette acceptation les enga-
geroit à une campagne qu’elle n’est ny en pouvoir ny en vouloir de faire.
Voylà, Monseigneur, l’estat confus où sont les affaires de ce païs, qui ne
nous est pas tout à fait désavantageux, puisque s’il retarde les bonnes ré-
solutions que nous souhaitterions, il empesche aussy les mauvaises que
nous pourrions craindre, et nous donne loysir de pourveoir à noz affaires,
tant par la négociation que par les armes. Ce désordre fait encor veoir
combien |:ces espritz sont incapables de tenir une bonne conduite quand
ilz sont privez d’un sage conducteur qui ayt expérience et authorité sur
eux. Monsieur le prince d’Orange aura bientost:| acquis l’une et l’autre,
ayant des qualitez qui surpassent |:son aage. Mais il n’est pas encore tout
à fait en estat d’agir, le pouvoir de gouverneur de Holande ne luy ayant
pas encore esté délivré, et puis madame sa mère:| a des intentions différen-
tes des siennes qui feront beaucoup de préjudice |:à son establissement si
elle n’apporte bientost quelque règle à son ambition:|. Car ceux qui s’op-
posent à |:ses desseings:| sont plus hardys |:ayans une personne de la fa-
mille:| qui leur adhère et les favorise.
Ich habe keine größere Leidenschaft, als bald nach Münster zurückkom-
men zu können, und bitte Gott von ganzem Herzen, daß der Vertrag dort
vor der Unterzeichnung stehen möge, wenn ich, das Garantieabkommen
in Händen, zu Ihnen zurückkehre, und daß Ihnen der unsterbliche Ruhm
zuteil werde, dieses große Werk vollendet zu haben.
En finissant cette lettre, j’ay receu celle qu’il a plu à Vostre Altesse me
faire l’honneur de m’escrire du 12 e, qui continue à donner de bonnes
espérances d’une prompte conclusion. Cette nouvelle vient fort à propos,
et me sert icy d’un puissant esguillon pour faire haster ceux qui ne sçavent
se remuer que par force et de mauvaise grâce.
Je ne fais point de doubte qu’on ne se puisse contenter de ce que contient
en substance la clause adjoustée par les Espagnolz à la fin du second arti-
cle
sieurs les Médiateurs avec les plénipotentiaires de cet Estat donnent chacun
séparemment [!] une déclaration par escrit signée d’eux, que cette clause
s’entend de la liberté que le Roy s’est expressément réservée d’assister le
roy de Portugal. Il me semble pourtant que pour remédier aux desseins
captieux des Espagnolz, qui proposant cette clause, pourroient faire croyre
au duc Charles qu’ilz se réservent la liberté de l’assister, soubz prétexte de
le deffendre, ou dire que c’est leur maistre qui se deffend quand il tasche de
recouvrer un Estat qui luy a esté usurpé, ou chicanner sur ce qu’il n’y a
point d’alliance ny de confédération expresse entre le Roy et celuy de Por-
tugal, il vaudroit mieux dresser pour tout cela un article séparé et le conce-
voir aux termes qu’il est dans le project que j’avois laissé , où il est expres-
sément convenu de l’assistance que chacun des roys peut donner à son allié
sans venir entre eux à aucunne [!] rupture. Cet article sera doublement né-
cessaire sy les Espagnolz ne promettent pas en termes exprez de n’assister
point aprez la paix directement ny indirectement le duc Charles, et puis ce
point est assez important pour estre mis et estendu nettement dans un ar-
ticle séparé et non pas touché en passant, et dans un lieu hors d’œuvre,
comme les Espagnolz voudroient faire.
Enfin, Monseigneur, nostre principal intérest, aprez avoir bien asseuré le
traitté par les garentyes réciproques et ligues qui seront faites, est qu’il
nous soit permis d’assister le Portugal, que les Espagnolz promettent de
n’assister point le duc Cha[r]les, et que ces deux conditions soient claire-
ment expliquées dans les déclarations qui seront délivrées par les Média-
teurs et les Hollandois. C’est une chose sy ordinaire qu’elle ne nous peut
pas faire blasmer de traitter trop avantageusement, puisqu’il est sans
exemple qu’en faisant la paix avec un souverain, on se soit jamais réservé
la liberté d’assister un autre prince qui a dessein de l’attacquer, et qu’il y a
divers exemples, dans les traittez précédens
Der letzte frz.-span. Friede von Vervins (s. Anm. 10 zu nr. 23) stipulierte kein explizites
Assistenzrecht, sondern regelte die Einstellung jeglicher Feindseligkeiten unter Verzicht auf
entgegenstehende Bündnisverpflichtungen in Art. II (Druck: DuMont VI.1, 561–564, hier
561). Dort hatten sich allerdings beide Seiten verpflichtet, gegen die in den Frieden Inklu-
dierten nicht mit Gewalt vorzugehen, sondern etwaige Ansprüche nur auf dem Rechtswege
zu verfolgen (vgl. Art. XXIV; ebd., hier 563f.). Dazu gehörten nicht die frz. Alliierten Eng-
land und die Gst., denen durch ein Sonderdekret ein Beitrittsrecht binnen sechs Monaten
zugebilligt worden war (zu den diesbezüglichen Verhandlungen vgl. Imhof, 192–253,
257). Die nach 1598 fortgesetzte militärische Unterstützung der Gst. durch Heinrich IV.
gegen Spanien war damit rechtlich anfechtbar ( ebd., 287; vgl. auch das Memorandum
d’Avaux’ für [Mazarin], [Münster] 1646 Oktober 23, Druck: APW II B 4 nr. 217).
s’est réservée d’assister un autre prince amy ou allié, en cas qu’il fust at-
tacqué par celuy avec qui on fait la paix.
Il nous importe encor extrêmement, selon mon foyble sens, de convenir
présentement avec les Espagnolz de la ligue qui doibt estre faicte avec les
princes d’Italie aux termes de l’article qui en avoit esté dressé
qui avoit esté mis ensuitte pour surseoir la restitution des places de part et
d’autre jusques à ce que laditte ligue ayt esté accordée par tous ceux qui y
doivent entrer
Dieser Art. konnte nur in einer späteren Fassung ermittelt werden. Er findet sich nicht im
frz. Gesamtentwurf für den Friedensvertrag mit Spanien vom 25. Januar 1647 (s. Anm.
11); zu den Restitutionen darin Art. 34, in der Kopie AN K 1336 nº 43 fol. 8’–9’, ohne eine
Klausel, die ihre Exekution an den Abschluß der F.enliga bindet. Bis zum 12. Oktober
1647 wurde jedoch in den zweiten Art. zur F.enliga (Art. 40 des Textvorschlages) eine
Klausel eingefügt, die, wegen der Schwierigkeiten betr. die Vollmachten zum Abschluß
dieser Liga, die Restitutionen für ein Jahr nach Friedensunterzeichnung aussetzt; vgl. in
der Kopie AR SG 8413 fol. 102–102’.
grande facilité que nous apportons à l’avancement de la paix. Cependant
il nous est extraordinairement nécessaire. Car outre qu’il nous donnera du
tems suffisamment pour traitter avec la maison de Savoye des eschanges et
autres poinctz pour lesquelz monsieur le marquis de Saint-Maurice dit
n’avoir point de pouvoir, et de prendre toutes noz précautions avec la
maison de Mantoue, pour l’entière seureté de Cazal, s’il en reste quel-
qu’une à prendre aprez l’article qui en a esté dressé
c’est un advantage pour nous de merveilleuse conséquence de demeurer
saisis de toutes ces places:|, pour veoir pendant quelque tems avec quelle
bonne foy les Espagnolz exécutteront le traitté, et comme ilz pourront
souffrir que nous assistions le Portugal, sans nous faire aucune niche ail-
leurs. Quand pour s’en ressentir, ilz auroient envye de se porter à quelque
nouveauté, elle ne sera pas sy dangereuse en l’estat que nous demeure-
rons, qu’elle pourroit estre sy aprez avoir |:rendu tant de places à mon-
sieur de Savoye, ilz trouvoient moyen d’attirer cette maison dans leur party
par l’espérance d’un mariage, ou de luy ayder à recouvrer Pignerol:|.
Je metz en considération à Vostre Altesse que dans le second article du
traitté dont il luy a plu de m’envoyer le project
Dieser Text konnte nicht ermittelt werden. In Art. 2 des frz. Gesamtentwurfes für den
Friedensvertrag mit Spanien (s. Anm. 11) heißt es in der Kopie AN K 1336 nº 43 fol. 1,
es sollten die Feindseligkeiten le jour du présent traicté aufhören und alle nachträglichen
Veränderungen wieder auf den Zustand zurückgeführt werden où elles se trouveront au
jour de *** (die Texte in AN K 1336 nº 44 fol. 1–1’, BNF F. fr. 10643 fol. 2 und DG 10
fol. 1273 lauten, mit kleinen Abweichungen, entsprechend); man könnte den ersten Wor-
ten dieser Passage durchaus den Sinn «Tag des Abschlusses und der Publizierung des Ver-
trages » unterstellen, diese Interpretation widerspräche aber der Lücke am Ende des Art.,
und AR SG 8413 fol. 86 hat an dieser Stelle: le jour de la *** du présent traicté; vgl. dazu
die span. ÜS in AGS E. leg. 2429: el día de la *** del presente tratado und en el día de ***.
Nach diesen Lücken zu urteilen, und abgesehen von der uneindeutigen ersten frz. Formu-
lierung , ließ also der frz. Gesamtentwurf vom 25. Januar 1647 den genauen Zeitpunkt der
Einstellung der Feindseligkeiten offen. Er stimmt daher wahrscheinlich nicht mit dem Ser-
vien überschickten Text überein, der nicht zu ermitteln war. In der Überarbeitung durch
die Mediatoren vom 10. April 1647 (vgl. Beilage 1 zu nr. 225, hier Art. 2, in der Kopie AE ,
CP All. 88 fol. 64–64’), die Servien zu diesem Zeitpunkt noch nicht kannte, war le jour
de la ratiffication du présent traicté vorgeschlagen worden.
tez cesseront lorsque ledit traitté sera publié, ce que je treuve très utile
pour nous garentir de toutes les entreprises qui pourroient estre faictes
contre les postes de Toscane. Mais il fault prendre garde que c’est un
poinct qui ne peut estre accordé sans le consentement de Messieurs les
Estatz qui se plaindroient sy nous l’avions décidé sans eux.
Je fais faire un duplicata de cette dépesche qui s’en allant par l’ordinaire de
Ruremonde, arrivera sans doubte plus tost que l’orriginal [!] que j’envoye
par un homme exprez , pour tesmoigner à Messieurs les Estatz que nous
nous mettons en toutte sorte de devoir pour mettre à couvert leur intérest,
et pour les pouvoir informer confidemment de l’estat et avancement de
nostre négociation, dont ilz sont curieux d’apprendre des nouvelles. C’est
pourquoy je supplie très humblement Vostre Altesse maintenant qu’il n’y a
plus personne de leur part à Munster, qu’il luy plaise m’envoyer souvent ce
qui se passe, affin que je [le] leur fasse valoir comme un tesmoignage de
nostre franchise et de la bonne correspondance que nous voulons garder
avec eux, bien différente de celle qu’ilz ont tenue avec nous.
Je n’entreprendrois pas de dire sy librement mes sentimens à Vostre Al-
tesse sy elle ne me l’avoit ordonné, et sy je ne sçavois qu’elle n’a pas désa-
gréable ce qui vient d’une personne qui luy est entièrement acquise […].
1 AE , CP Holl. 44 fol. 59–67’: Ecrit Donné par L’Ambassadeur De France, à Messieurs les
Etats-Généraux Des Provinces-Unies Des Pais-Bas, Sur la Garantie, ausgefertigt und den
Generalstaaten praes. Den Haag 1647 April 11, Anlagekopie zum Duplikat [für Mazarin].
– Konzept, mit z.T. eigenhändigen Korrekturen Serviens: AE , CP Holl. 41 fol. 82–93,
96–96’, 94–94’. Druck: Knüttel nr. 5466 (frz. Text); ebd. nr. 5466A (frz. Text); ebd. nr.
5467 (ndl. ÜS); Siri IX, 1225–1238 (it. ÜS); NS IV, 292–296 (frz. Text).
2 AE , CP Holl. 44 fol. 69–70: Escrit de monsieur Servien présenté aux Estats Généraux
concernant l’obligation portée par le 9 e article du traité de 1635, qui regarde la garantie
réciproque, den niederländischen Kommissaren praes. [Den Haag] 1647 April 13, Anlage-
kopie zum Duplikat [für Mazarin]. – Weitere Kopie: AE , CP Holl. 41 fol. 114–114’.
Druck: Aitzema, Vreede-Handeling, 323–324 (frz. Text; datiert auf 1647 April 14); Ait-
zema , Historia Pacis, 545–546 (lat. ÜS; datiert auf 1647 April 14); Aitzema, Vreede-Han-
deling (1653), 193–194 (ndl. ÜS; datiert auf 1647 April 14); Siri IX, 1239 (it. ÜS).