Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
221. Longueville an Servien Münster 1647 April 12
Münster 1647 April 12
Ausfertigung: AE , CP All. 99 fol. 331–333 = Druckvorlage.
Empfangsbestätigung; Genesungswünsche. Reise Pauws nach Den Haag; Verweigerung der
bei Longueville erbetenen Abschiedsaudienz. Großer Eifer der Mediatoren bei den franzö-
sisch-spanischen Verhandlungen, jedoch Zurückhaltung seitens der Spanier; erste Erfolge der
Mediatoren: Akzeptierung der französischen Schriftsätze als Verhandlungsgrundlage, befrie-
digende Antwort der Spanier auf die ersten zwanzig Artikel des französischen Gesamtent-
wurfes für den Friedensvertrag mit Spanien vom 25. Januar 1647. Hoffnung auf baldigen
Frieden im Reich durch Fortschritte bei den Verhandlungen in Osnabrück und Ratifikation
des Ulmer Waffenstillstandes durch den Kurfürsten von Bayern.
PS: Bitte Pauws an seine Kollegen um Zurückhalten ihres gemeinsamen Schreibens an die
Generalstaaten. Longuevilles Ablehnung des spanischen Vorschlages der schiedsrichterlichen
Entscheidung der französisch-spanischen Streitpunkte durch die Generalstaaten.
J’ay receu vostre lettre du 8 de ce mois, et ay esté fasché d’apprendre
vostre indisposition. Je souhaitte qu’elle ne soit pas longue, et que vous
puissiez estre icy bientost avec contentement de la négotiation espineuse
où vous estes emploié à ceste heure. Le sieur Paw retourne à La Haie. Il a
voulu me dire adieu, mais je luy ay faict dire que j’avois ordre de ne com-
muniquer point avec luy.
Messieurs les Médiateurs ayans repris les affaires, les pressent autant
qu’ilz peuvent. Il semble qu’il y a tousjours quelque chose qui empesche
les Espagnols d’estre aussy résolus à conclurre comme la nécessité où ils
sont les y devroit obliger. Il paroist bien qu’ils craignent la rupture du
traicté, mais ils ne l’avancent pas autant qu’ilz pourroient. Desjà nous
avons obtenu qu’il sera traicté sur nostre project
Tautologie, denn der Begriff noz articles wird in der frz. Korrespondenz in der Regel als
Synonym für die Bezeichnung des Gesamtentwurfes (s. Anm. 1) benutzt. Vielleicht sind
hier die nach dem 25. Januar 1647 nachgereichten Art. (s. Anm. 7 zu nr. 86) gemeint; diese
galten aber auch als Bestandteile des Gesamtentwurfes.
sauf à y changer, ajouster ou diminuer, ainsy qu’il sera convenu. Mes-
sieurs les Médiateurs m’ont apporté les 20 premiers , où il y a peu de
changemens |:et rien à mon advis qui ne puisse estre accordé, synon qu’au
restablissement des réfugiez:| il y quelques clauses obmises .
Ils ont ajousté à la fin du second article
nobstant le contenu en ces deux articles premier et second, ou autres sui-
vans pourront lesdictz seigneurs roys donner réciproquement assistance à
leurs alliés et confédérez en cas de leur défense seulement, sans que pour
cela la paix entre les deux couronnes s’entende rompue». Ce qui est mis
pour conserver au Roy la faculté d’assister le Portugal. Je vous supplie de
me donner vostre advis sur cela, et sy vous jugez qu’on se puisse |: conten-
ter de cette clause au cas qu’on n’obtienne rien de plus:|.
J’ay escrit à monsieur d’Avaux
Gemeint ist wohl Longueville an d’Avaux, Münster 1647 April 13; Ausf., mit eigh. PS: AE ,
CP All. 88 fol. 97–97’: Bitte um alsbaldige Rückkehr nach Münster im Anschluß an die
Aushändigung von Beilage 1 zu nr. 225 für die anstehenden weiteren Verhandlungen mit
den Mediatoren über den Frieden mit Spanien, wenn in Osnabrück kein Abschluß binnen
zwei bis drei Tagen zu erreichen ist. – Longueville hatte Servien bereits am 9. April
(s. Anm. 7) berichtet, er habe d’Avaux um Rückkehr gebeten.
pourra, sy ce n’est que les affaires fussent sy bien disposées à Osnabrug
qu’il y eût espérance d’y voir bientost une fin. Je vous ay desjà mandé
Vgl. Longueville an Servien, Münster 1647 April 9; Ausf.: AE , CP All. 99 fol. 313–314;
u.a.: D’Avaux bittet mich, Sie vom Abschluß der pfälzischen Sache zu unterrichten; die
Kf.enwürde und die Oberpfalz werden gegen einen finanziellen Ausgleich für die pfäl-
zischen Nachgeborenen bei Bayern bleiben.
comme il m’a donné advis que la cause palatine est ajustée. Il ne m’en a
escrit autre particularité sinon que l’électorat et le Haut-Palatinat demeu-
rent au duc de Bavières, et que l’on donne une récompense en argent pour
les cadetz de la maison palatine. Quand j’en seray plus amplement infor-
mé , je vous le feray sçavoir.
Monsieur d’Avaugour escrit que le traicté faict avec les députés du duc
de Bavières a esté ratifié par luy
la cour.
Les choses, à ce qu’on dict, se disposent assés bien audict Osnabrug, tant
sur les griefs, que pour les autres poinctz, mais la satisfaction de la milice
donnera de la peine. Il est certain que le bruict qui a couru que |:nostre
traicté avec l’Espagne s’avançoit, a rendu les Suédois et protestans un peu
moins dificiles:|.
Enfin, Monsieur, j’espère que sy Dieu vous faict la grâce d’achever bien-
tost où vous estes, vous trouverez à vostre retour matière préparée pour
finir bientost ceste négotiation.
[PS] J’ay sceu |:du secrétaire Vanderbourg:| que Paw se voyant prest à
partir d’icy avoit mandé aux autres plénipotentiaires qu’ilz retardassent
de donner l’escrit dont je vous avois cy-devant parlé
Longueville und d’Avaux hatten Servien am 2. April 1647 aus Münster berichtet, die ndl.
Ges. mit Ausnahme Nederhorsts hätten gemeinsam ein Schreiben noch unbekannten In-
halts aufgesetzt, das sie nach seiner Überarbeitung durch Pauw unterzeichnen und den
Gst. übergeben wollten; diese Information stamme von van der Burgh; Ausf. ihres Briefes:
AE , CP All. 99 fol. 275–279.
intention de le former entièrement luy-mesme, croiant qu’une pièce de
diverses mains ne seroit pas sy bien receue, et n’iroit pas tant à ses fins.
Je suis fort aise d’avoir veu par vostre lettre que vous avés prévenu en cela
les espritz de quelques-uns |:desdictz députez de ne consentir point à cette
déclaration et de n’y prendre aulcune part:|.
Sur la proposition que les Espagnols avoient faicte de prendre Messieurs
les Estatz pour arbitres de ce qui seroit en différend sur les limites de nos
conquestes au Païs-Bas, j’ay respondu qu’il falloit tellement esclaircir et
spécifier les choses qu’il n’en restast que de fort peu de conséquence à
décider, et que bien que nous reconnussions l’avantage d’avoir Messieurs
les Estatz pour arbitres, nous préférions de les avoir parties joinctes avec
nous. J’ay cru estre obligé de vous faire sçavoir cecy sur ce que j’ay appris
que Paw avoit intention de s’en servir pour faire voir à Messieurs les
Estatz que les Espagnols ont plus de confiance en eux que nous-mesmes.
Ce que vous avés desjà dict là-dessus dans l’escrit
Wahrscheinlich ist Beilage 1 zu nr. 160 (nach Münster übersandt als [Beilage 2] zu nr. 175)
gemeint; Servien hatte darin das geheime Einvernehmen zwischen Pauw und den Spa-
niern angeprangert, das nicht den Frieden zwischen den Kronen fördere, sondern die Ga-
rantieverhandlungen hintertreibe und einem span.-ndl. Separatfrieden diene; die Zerstö-
rung der frz.-ndl. Allianz sei das Hauptziel der Spanier.
Messieurs les Estatz, leur ayant faict voir quelle estoit en cela l’intention
des Espagnols, les empeschera d’adjouster créance aux impressions qu’on
leur voudroit donner. Et j’ay mesme allégué l’exemple des Suédois qui non
seulement avec les Impériaux contre qui nous sommes conjoinctement en
guerre, mais avec Brandebourg mesme, n’ont point voulu recevoir la
France pour arbitre ny en accepter la médiation, quoyqu’ilz ayent esté
bien aises, ainsy que nous avons faict vers Messieurs les Estatz, que nous
nous soyons entremis de leurs différends avec les uns et les autres, tant ils
ont cru important de ne rendre point un allié neutre en leurs affaires.