Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
202. Servien an Brienne [Den Haag] 1647 April 1
[Den Haag] 1647 April 1
Duplikat [für Mazarin]: AE , CP Holl. 44 fol. 3–10’ = Druckvorlage. Konzept: AE , CP
Holl. 41 fol. 36–38’, 41–41’ (zunächst ebenfalls auf 1647 April 1, dann von anderer Hand
auf 1647 April 2 datiert). Teildruck: van Prinsterer , 205.
Entgegen den von Servien gehegten Erwartungen kein Durchbruch bei den Verhandlungen
über das Garantieabkommen; Differenzen mit den niederländischen Kommissaren über die
Auslegung des Vertrages von 1635 in puncto Friedens- respektive Waffenstillstandsgarantie
(Artikel 6, 9 und 10); gewisser Überzeugungserfolg Serviens; dennoch obstinates Verhalten
und Mißtrauen auf holländischer Seite; Vorschlag, den Generalstaaten gewisse Sicherheiten
zu gewähren, daß sie nicht in jeden zukünftigen französisch-spanischen Konflikt hineinge-
zogen werden; frankreichfeindliche Agitation einiger Holländer; Grundstimmung in Hol-
land durch die frankreichfeindliche Partei bestimmt. Festhalten an der Ablehnung der hol-
ländischen Garantievorschläge aufgrund der Haltung der anderen Provinzen möglich und
trotz des damit verbundenen Zeitverlustes ratsam; verhandlungstaktisch bedingtes Eintreten
Seelands für die holländischen Vorschläge. Sehr positive Auswirkungen des Ulmer Waffen-
stillstandsvertrages auf die Position der profranzösischen Partei in den Niederlanden; Furcht
der Niederländer vor den Konsequenzen einer Entsendung Turennes dorthin. Gute militäri-
sche Ausgangslage Frankreichs für den kommenden Feldzug. Vermutlicher Grund für die
Unnachgiebigkeit der Spanier: Abwarten des Ausgangs der Garantievertrags- Verhandlun-
gen Serviens in Den Haag. Anempfehlung der Zahlung ausstehender Pensionen an Joachim
de Wicquefort.
J’avois espéré que la sepmaine passée pourroit achever toutes les affaires
que j’ay à traitter icy. Mais n’ayant fondé cette espérance que sur les ray-
sons qui devoient obliger Messieurs les Estatz aussy bien que nous, d’user
de plus de diligence en une affaire sy importante, la saison se trouvant
desjà sy avancée, je me suis apperceu que je n’avois pas fait assez de ré-
flection sur leur manière d’agir, lente et irrésolue, qu’il seroit malaysé de
leur faire changer pour l’intérest d’autruy, puisqu’ilz ne le peuvent pas
faire pour les
ter avec moy, n’ont fait que deux conférences en toutte la sepmaine, le
reste s’est passé en délibérations et irrésolutions parmy eux, sans pouvoir
s’accorder ensemble de ce qu’ilz veullent faire. Les deux conférences,
quoyque très longues, ne se sont passées qu’en contestations où chacun a
persisté à soustenir son oppinion. Ilz prétendent que le seul article qui
oblige à une garentie réciprocque du traitté qui sera faict avec l’Espagne
est le sixiesme du traitté de 1635
Der frz.-ndl. Allianzvertrag von Paris vom 8. Februar 1635 (Druck, frz.: DuMont VI.1,
80–85); dessen Art. VI ( ebd. , 82) hatte zentrale Bedeutung für die Garantievertragsver-
handlungen , insbesondere für die ndl. Rechtsinterpretation; dort heißt es u.a.: Wenn nach
einem Friedensschluß le Roy d’Espagne, l’Empereur ou quelqu’autre Prince de Sa Maison,
ou dependant d’icelle, directement ou indirectement attaquent le Roy, ou lesdits Seigneurs
Estats en ce que presentement ils possedent ou possederont, lors que par les conquestes
qu’ils auront faites, Sa Majesté & lesdits Seigneurs Estats rompront conjoinctement avec
ceux qui attaqueront l’un d’eux, sans pouvoir diviser leurs interests, ny faire ensuite aucun
Traicté de Paix, Trefve, ou Suspension d’Armes, que conjoinctement & d’un commun
consentement; Ce qu’ils feront pareillement en quelque temps que les Espagnols attaquent
cy-aprés directement ou indirectement les Estats & possessions de Sa Majesté ou desdits
Seigneurs les Estats: soit qu’il intervienne un Traicté de Paix auparavant, soit qu’il n’en
intervienne point.
parlent de la guerre du Païs-Bas, ne peut aussy, à ce qu’ilz prétendent,
estre entendu que pour ce que la France possédoit lorsque ledit traitté
fut faict, ou qu’elle a conquis depuis dans les Païs-Bas.
J’ay tasché de leur preuver, par diverses raisons, que ledit article sixiesme
parlant de toutes les conquestes en général, ne peut estre restrainct à celles
du Païs-Bas. Que pour y treuver ce sens, il faudroit adjouster aux escritu-
res , contre les maximes de leur religion, aussy bien que contre l’intention
de ceux qui ont faict ledit traitté
Der Vertrag von 1635 (s.o.) war zwischen Kg. Ludwig XIII. und den Gst. der Vereinigten
Provinzen der Ndl. geschlossen und von den Bevollmächtigten Bullion, Charnacé (s. Anm.
8 zu nr. 27) und Bouthillier für die frz. sowie von Pauw (s. Anm. 15 zu nr. 1) und Knuyt
(s. ebd.) für die ndl. Seite ausgehandelt und unterzeichnet worden. – Claude de Bullion
(1580–1640), 1632–1640 surintendant des finances und 1633–1636 (Rücktritt) garde des
sceaux, war mehrfach mit Vertragsverhandlungen befaßt ( ABF I 166, 288–301; 1054, 445;
II 109, 55; DBF VII, 659ff.; Poitrineau ) . – Claude Bouthillier, seigneur de Foulletourte
(1581–1652), 1628–1632 (Amtsübergabe an seinen Sohn Chavigny; s. Anm. 22 zum Chro-
nologischen Register unter 1646 XI 27) secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, 1632 (ab
1640 alleine) – 1643 Juni surintendant des finances ( DBF VII, 51f.; Barbiche ).
contre l’ennemy commun en cas qu’il viole les conditions de la paix ou de
la trêve qui seront faictes, est beaucoup mieux expliquée dans les articles 9
et 10 du mesme traitté
Vgl. Anm. 1 (hier bei DuMont VI.1, 83). In Art. IX wurde die Verpflichtung festgehalten
de rompre aussi conjoinctement, & entrer en guerre avec les Espagnols & leurs adherans,
toutes les fois qu’ils viendront à violer ou enfraindre aucune des conditions accordées par
le Traicté de Paix ou de Trefves qui se fera, und dann auch wiederum nur gemeinsam einen
neuen Frieden oder Waffenstillstand zu schließen, der ebenso, bei erneutem Vertragsbruch,
durch gegenseitigen Beistand garantiert werden sollte. Art. X legte den gegenseitigen Bei-
stand vornehmlich gegen den Ks., aber auch gegen alle vom Hause Österreich Abhängigen,
fest, garantierte jedoch nur den jeweiligen territorialen Besitzstand vom 8. Februar 1635.
la forme et les conditions de cette garentie.
Ilz respondent que ces deux articles n’ont esté accordez que pour un cas
qui n’est point arrivé, c’est-à-dire sy l’on eust faict un traitté avec l’ en-
nemy avant la rupture généralle, à cause que ledit article 9 e commence
en ces termes: «En cas qu’aprez ce traitté de rupture signé et ratifié on
vienne à faire la paix» . Et ilz infèrent de là qu’on s’est imaginé un tems
entre la signature et la ratiffication dudit traitté de 1635 et la rupture gé-
néralle , pendant lequel, sy on fust venu à traitter avec l’ennemy, on a réglé
par lesdits articles 9 et 10 ce que chacun eust esté obligé de faire.
Je pense leur avoir monstré que les contractans, en faisant ledit traitté de
1635, ne peuvent avoir eu cette pensée, puisque par la fin du préambule,
on s’oblige en termes exprez de rompre à guerre ouverte aussytost que le
traitté aura esté signé et ratiffié . J’y ay adjousté plusieurs autres raysons
pour soustenir mon oppinion, qui seroient trop longues à escrire. Ilz me
semble qu’elles ont convaincu les commissaires, mais elles ne les ont pas
encores suffisamment persuadez.
Tous les ministres de cet Estat ont eu peine à céder aux raysons qui ne
leur plaisent pas, tant ilz sont accoustumez à ne rien accorder où ilz ne
taschent d’obtenir quelqu’avantage nouveau. Néantmoins, il m’a paru à la
contenance des commissaires qu’ilz sont en disposition de s’approcher de
nostre prétention. J’ay sceu de très bon lieu que les principaux d’entre eux
avoient avoué que les députez de Hollande qui estoient ceux de tous qui
avoient le plus obstinément disputé contre moy pour soustenir leur mau-
vaise oppinion, estoient sortis confonduz de l’assemblée. Il semble qu’ilz
ne sont plus retenus que par l’appréhention d’estre engagez dans toutes
les querelles que nous pourrions faire trop légèrement avec l’Espagne, |: où
nous serons peut-estre contrainctz d’user de quelques précautions pour
guérir des espritz malades par un eccez de deffiance:|.
On ne sçauroit s’imaginer à quel poinct la Hollande persiste dans son
obstination, quoyqu’on luy fasse veoir clairement le peu de raison qu’elle
a, |:que les autres six provinces soient contre elle:|, que mesme elle soit
divisée dans elle, y ayant desjà quatre villes
Servien nennt in nr.n 239 und 253 namentlich fünf Städte, die auf der Seite Frk.s stünden:
Leiden, Haarlem, Delft, Enkhuizen und Alkmaar. In nr. 202 beruft er sich offenbar auf:
Aviso für Servien über Sitzung der Gst. vom 29. März 1647, vormittags; [Den Haag] 1647
März 29; Kopie (frz.): AE , CP Holl. 40 fol. 453–454: keine Beratungen der Gst. über die
Garantie wegen Uneinigkeit der Holländer untereinander, y ayant quatre villes qui vont à
la garantie générale pourveu que la France garantisse aussy généralement, qu’il y en a en-
cores d’autres fort esbranlées, mesmement celle d’Amstredam.
ralle , et que |:monsieur le prince d’Orange fasse cognoistre assez visible-
ment qu’il n’est pas de son opinion:|. Quelques particuliers d’entre eux
qui sont autheurs de l’advis contraire, ont pris tant d’authorité jusques à
présent, et l’exercent avec tant de violence, qu’ilz blasment et accusent
ceux qui n’y adhèrent pas d’abandonner l’intérest de leur païs, dont ilz
se disent les seulz deffenseurs, couvrant de ce beau prétexte et du nom
spécieux de la paix (qu’ilz supposent que nous ne voulons pas) la hayne
particulière que quelques-uns d’entre eux ont contre nous, et l’affection
que d’autres ont pour les Espagnolz, de qui on croyd qu’ilz ont esté gai-
gnez . Le plus puissant et le plus violent de tous noz contre-tenans est un
nommé |:Biker
Wahrscheinlich Dr. Andries Bicker, heer van Engelenburg (gest. 1652), spätestens seit 1614
in Diensten Amsterdams, seit 1627 mehrmals einer der Amsterdamer Bürgermeister, auch
holl. Abgeordneter bei den Gst.; er stand an der Spitze der sog. Bickerschen Ligue, die
neben der orthodoxeren Gruppe um Adriaen Pauw eine der beiden Friedensfaktionen in
Holland bildete ( BAB 62, 214–218; UA IV, 69; Elias I, 346; NNBW X, 60; Groenveld ,
Holland, 102; zur Bickerschen Ligue vgl. auch ders. , Prins, 76–102, zu ihrem zwiespälti-
gen Verhältnis zur Partei um Pauw ders. , Getij, 61f.). – Gemeint sein könnte aber auch
dessen Bruder Cornelis Bicker, heer van Swieten (gest. 1655), der seit 1620 verschiedene
städtische Ämter in Amsterdam bekleidete und 1646 sowie 1650 Bürgermeister wurde
( BAB 62, 223–230; Truchis de Varennes , 433; NNBW X, 62).
humeur inflexible et bigcarré ne m’a pu donner aucun accez auprez de luy
ny aucune voye pour le ramener. Il a souvent des |:conférences avec ma-
dame la princesse d’Orange bien qu’autresfois il ayt esté ennemy de feu
monsieur son mary:|; et il y a apparence que sy Philippes Le Roy a fait icy
quelque |:distribution de deniers, ç’a esté à luy et au greffier Mus qui les
rend noz deux plus passionnez ennemys:|.
Je vous envoye le dernier advis que la province de Hollande a porté dans
l’assemblée de Messieurs les Estatz Généraux, où vous verrez qu’elle a sy
grande peur de se mesprendre, que mesme elle n’offre pas l’assistance
dont on avoit parlé cy-devant pour les lieux où elle croyd que la garentie
ne se doibt pas estendre. Elle voudroit bien aussy me faire parler sans rien
dire, et m’engager à proposer des précautions contre les maux qu’elle
craint, dont elle ne s’explique pas. Mais comme tous les |:soings qu’elle a
pris jusques icy d’attirer à soy les autres provinces ne luy ont encore pu
réussir, je puis de mon costé tenir ferme contre elle sans crainte et autre
inconvénient que celuy de la perte du temps:|, qui est à la vérité fort con-
sidérable . Mais on |:n’y sçauroit remédier sans recevoir de plus grandz
préjudices. La Zélande a bien adhéré jusques icy un peu plus ouver-
tement :| que les autres provinces aux propositions qui m’ont esté faittes
par la Hollande. |:Mais on m’a asseuré de bon lieu qu’elle a seulement eu
intention, par cette complaisance, de luy donner moyen de faire une plus
vigoureuse tentative auprès de moy soubz une condition secrette de ne
rompre pas, et de donner enfin contentement à la France:|.
L’accommodement qui a esté faict avec le duc de Bavières a donné un
coup de massue à tous ceux de ce païs-cy qui, soubz le nom de paciffi-
ques , favorisent les desseins de l’Espagnol. Les bien intentionnez ont pris
cette occasion pour recommencer de parler plus haut, et de faire com-
prendre aux autres leur mauvaise conduitte. Ilz leur demandent s’ilz n’ au-
roient pas fait plus sagement de s’accommoder il y a deux moys avec la
France, luy donner entière satisfaction, et conserver son amitié, qu’en pré-
tendant vainement de luy donner la loy et de l’entraisner par force à ce
qu’elle ne veult pas, l’obliger à chercher d’autres amis et à prendre d’ au-
tres mesures que celles dont on s’estoit servy jusques à présent. Je n’ay
pas refusé la coppie du traitté à ceux qui me l’ont demandée, ayant sceu
aussy bien que d’autres l’avoient receue en mesme tems, et n’ay pas perdu
cette occasion sy favorable d’insinuer ce que j’ay pu pour faire cognoistre
doucement leur faulte à ces gens-cy, pour les ramener s’yl est possible
dans de meilleurs sentimens.
|:Ilz craignent merveilleusement que l’armée du Roy, commandée par
monsieur le mareschal de Turenne, ne vienne cette année dans les Pays-
Bas:|. Ilz veoyent fort bien que cela réparera puissamment le préjudice que
nous pourrions recevoir du manquement qu’ilz feront en ne mettant point
en campagne. Ilz avouent tous que les Espagnolz ne peuvent avoir aucune
resource contre ce dessein, et qu’il n’en fault pas tant appréhender la suite
pour les grandes conquestes que cette armée peut faire de son costé, tandis
que celle de Son Altesse Royale agira du sien, comme pour l’abaissement
de courage et consternation qu’elle pourra causer parmy les peuples du
païs, qui sans doubte se porteront à quelque grande résolution, pour n’ at-
tendre pas la dernière extrémité. On commence à déclamer publiquement
contre Pau et Knut, et à faire des vers et des pasquilz [!] contre eux; le
dernier prenoit grand soing, depuis peu, de rasseurer les espritz qu’il
croyoit touchez d’appréhention, que nous ne puissions continuer sans eux
noz conquestes dans les Païs-Bas. Il se travailloit fort à persuader que nous
ne sçaurions rien faire seulz, et que mesme nous aurions peine de nous tenir
sur la deffensive, quand ilz ne s’en mesleroient plus. A présent ce meschant
esprit a bien l’esfronterie [!] d’aller du blanc au noir, et d’esmouvoir par la
crainte ceux qu’il taschoit, il n’y a que trois jours, d’attirer dans son oppi-
nion par la confiance. Il n’a pas honte de dire maintenant qu’on veoid par là
sy les François veullent la paix, et les raysons qu’il y a de s’opposer à leurs
desseins et à leur trop grande puissance. Mais comme selon son advis il
faudroit prendre des résolutions, et se porter à des extrémitez dont cet
Estat n’est pas capable, les bien intentionnez se servent utilement de la
crainte qui est généralle pour ramener un chacun dans le bon chemin.
Voylà, Monsieur, l’estat où nous sommes icy maintenant, mais ne le tenez
pas sy assuré que vous ne soyez prest à veoir peut-estre dans huict jours
un tableau tout différent de la face des affaires, ce païs estant suject à
divers changemens qu’on ne veoid point ailleurs.
Je vous rends mille très humbles grâces, Monsieur, de la part qu’il vous
plaist me donner de l’heureux progrez des desseins du Roy en Italie
Vgl. Brienne an Servien, Paris 1647 März 22; Ausf.: AE , CP Holl. 40 fol. 432–434’; Ko-
pie : Ass.Nat. 273 fol. 189–189’; Teildruck: van Prinsterer , 198: Aufstellung beachtlicher
Streitkräfte zur Sicherung der ital. Plätze; erhebliche Verstärkung der frz. Marine in Ita-
lien durch Ankauf von Schiffen des Großhg.s von Toskana, der möglicherweise offen auf
die frz. Seite übertritt – des weiteren: Anweisungen an d’Avaux; Tod Prinz Friedrich
Heinrichs von Oranien und dessen politische Konsequenzen; Wunsch nach Hilfestellung
Serviens für Pz. Wilhelm II. von Oranien bei der Etablierung seiner Autorität zwecks
Schaffung eines Abhängigkeitsverhältnisses zwischen ihm und Frk.; weisungsgemäßes
Vorgehen Serviens gegen Pauw und Knuyt; notwendige Orientierung Longuevilles hier-
an ; Beilage 1: Duplikat von nr. 179.
bon estat où sont ses places de ce païs-là, et des grandz préparatifs que
l’on fait pour la campagne prochaine. Sy Son Altesse Royale vient cette
année en Flandres avec sa compagnie ordinaire, et que l’armée que com-
mande monsieur le mareschal de Turenne y paroisse d’un autre costé,
chacun avoue que l’on y fera sans obstacle tout ce que l’on voudra.
Je ne puis comprendre sur quoy les Espagnolz peuvent fonder les
longueurs qu’ilz apportent à la conclusion du traitté de paix, ne paroissant
aucune resource pour eux dans la continuation de la guerre. Je n’en puis
point imaginer d’autre cause synon qu’ilz attendent de veoir le succez de
ma négociation, et que c’est ce qui les empesche de dire le dernier mot, se
doubtant bien qu’avant la conlusion de la garentie en ce païs, on ne vou-
dra pas conclurre le traitté général à Munster, ce qui leur donne l’ asseu-
rance de tenir ferme, pour essayer pendant ce tems-là de nous faire relas-
cher en quelque poinct important et d’obtenir quelqu’avantage.
Il me fasche bien de vous proposer aucune nouvelle despense, sçachant
combien celles de la guerre sont capables d’espuiser les finances du Roy.
Mais |:les assistances extraordinaires que je reçois icy de monsieur de Vic-
fort
recommander avec toute l’affection qui m’est possible, le payement de
quelques années de sa pension qui luy sont deues, vous asseurant avec
vérité que jamais homme ne l’a mieux mérité que luy.
1 AE , CP Holl. 44 fol. 2–2’: Concept de Hollande délivré le 1 er avril 1647 betreffend die
Garantieverhandlungen mit Frankreich, frz. Kopie. – Konzepte der frz. ÜS: AE , CP
Holl. 41 fol. 22; AE , CP Holl. 41 fol. 24. Druck (it. ÜS): Siri IX, 1220–1221
Vgl. auch das Votum ( Provinciael advys ) der holl. und westfriesischen Deputierten in den
Gst., die Garantie betr., exh. [Den Haag] 1647 März 30; frz. Kopie: AE , CP Holl. 40 fol.
455; Druck: Aitzema , Vreede-Handeling, 313f. (ndl. Text); Aitzema , Historia Pacis, 538f.
(lat. ÜS); Siri IX, 465 (it. ÜS).
Fortführung der Verhandlungen mit Servien durch die bestellten Kommissare, die ihm die
niederländischen Bedenken gegen die geforderte allgemeine Garantie darlegen und seine
Bedingungen anhören sollen. Eine weitere Resolution soll nach Anhörung ihres Berichts
gefaßt werden. Rechtsvorbehalt zugunsten früherer und künftiger Erklärungen der Pro-
vinzen zur Garantie.