Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
187. Memorandum Serviens für Ludwig XIV Den Haag 1647 März 19
Den Haag 1647 März 19
Ausfertigung: Ass.Nat. 277 fol. 377–384’ = Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
All. 82 fol. 102–111. Konzept: AE , CP Holl. 40 fol. 423–427’ .
Spanische Ratifikation der Provisional-Artikel mit den Generalstaaten vom 8. Januar 1647;
einem Vermittler nicht geziemendes Verhalten Pauws; Bitte um Anweisung zum Verhalten,
falls ein spanischer Gesandter in Den Haag eintrifft. Aufgrund der Nachgiebigkeit der Spa-
nier gegenüber den Generalstaaten in Religionsangelegenheiten ist Frankreich nicht ge-
zwungen , in diesen Fragen direkt oder indirekt für die Niederländer zu intervenieren und
damit aktiv katholischen Interessen zu schaden. Öffentliche Zurückhaltung Prinz Wilhelms
II. von Oranien in der Feldzugsfrage trotz seiner persönlichen Neigung zum Krieg; seine
Furcht vor einer Entlassung niederländischer Truppen im Falle des Ausbleibens der franzö-
sischen Subsidien; Bitte Serviens um Mitteilung der Haltung des Hofes in der Frage des Un-
terhalts dieser Truppen auch ohne Feldzugsversprechen der Generalstaaten oder ihrer Über-
nahme in französische Dienste im Falle ihrer Abdankung. Haltung der meisten Provinzen
derzeit für Frankreich günstig, aber immer noch drohende Gefahr seitens Hollands. Positive
Reaktion Gelderns auf das letzte königliche Memorandum (nr. 167). Eventuell Vorstrecken
der Pension für Johann Albrecht II. von Solms-Braunfels; dessen wertvolle Dienste in Ut-
recht . Positive Aufnahme der Gewährung von Handelsprivilegien für Niederländer. Absicht,
die königlichen Vollmachten zu verwenden, um eine niederländische Beteiligung am Feld-
zug zu erreichen. Erfreuliche niederländische Reaktion auf die Nachricht der Waffenruhe
mit Kurbayern; gegen Holland erhobene Kritik. Wunsch Prinz Wilhelms II. nach militä-
rischen Unternehmungen, aber im öffentlichen Auftreten ohne eigenständige Initiative.
Schädlicher Kriegswille der Schweden; deren vermutliche Absicht auf Einbeziehung des
schwäbischen und fränkischen Reichskreises in ihr Kontributionsgebiet; Gründe für das In-
teresse Frankreichs, dies zu verhindern. Französische Zurückhaltung in den Auseinanderset-
zungen um die deutschen Religionsangelegenheiten angebracht. Frage der Gewährung eines
Passes der Generalstaaten für Erzherzog Leopold Wilhelm zur Einreise in die Niederlande.
Uneinigkeit zwischen Servien und dem Kurfürsten von Brandenburg in Protokollfragen.
Deputation der Generalstaaten zu Servien: Bekanntgabe des Todes Prinz Friedrich Hein-
richs von Oranien und der Nachfolge Prinz Wilhelms II. in alle Ämter seines Vaters.
J’ay desjà eu l’honneur d’informer Sa Majesté, par ma despesche précé-
dente , que la ratiffication du traicté faicte entre l’Espagne et cet Estat
est arivée. Les Espagnolz n’ont pas manqué de le faire sçavoir icy, comme
l’on verra par la copie des dernières lettres escriptes par le sieur Pau, et de
l’escript qu’il a envoyé de leur part sans en avoir rien dict à monsieur le
duc de Longueville, qui est un estrange procédé pour un médiateur. On
m’a asseuré qu’il a esté résolu dans l’assemblée de m’en donner commu-
nication , qui me fournira un moyen lorsqu’elle sera faicte de respondre
pour la seconde fois aux impostures dont on se sert pour imputer le retar-
dement de la paix à la France. J’attendray ce qu’il plaira à Sa Majesté de
m’ordonner que je fasse en cas qu’après avoir faict tous mes effortz, je ne
puisse pas empescher la venue en ce lieu d’un ministre d’Espagne.
Parmy les articles qui restent indécis entre l’Espagne et cet Estat, je n’ay
garde d’appuyer directement ny indirectement ce qui pourroit faire le
moindre préjudice à la religion catholique, sçachant très bien que Leurs
Majestez ne l’auroient pas agréable. Mais comme ce sont les intérestz où
les Espagnolz se relaschent plus facilement, lorsque j’ay travaillé dans les
provinces qui nous favorisent pour les porter à quelque tempérament en
l’affaire de la mayrie de Bos-le-duc et aultres de pareille nature, on m’a
respondu que les Espagnolz se sont laissez entendre par Philipes Le Roy
qu’ilz feroi〈ent〉 sur cet article tout ce que Messieurs les Estatz peuvent
désirer, sy bien que n’estant pas à propos de s’y opposer, je croy qu’il
suffira de ne s’en mesler point.
|:Les inclinations de monsieur le prince d’Orange d’aujourd’huy sont bien
différentes de celles de monsieur son père ni de madame sa mère. S’il en
estoit creu, l’on travailleroit desjà aux préparatifs de la campagne, mais il
n’ose encores se déclarer et m’a prié d’attendre quelques jours avant que
de remuer cette question. Il estime que pour y mieux engager ces provin-
ces , les armées de Leurs Majestez doivent commencer de bonne heure à se
mettre en action. Cependant il est fort en peine des trouppes qui sont
entretenues du subside de France, craignant s’il n’est continué qu’on ne
les licentie:|, et sçachant très bien qu’on n’a accoustumé de le donner
|:qu’encores qu’ilz s’obligent de mettre l’armée en campagne:|. Sy on ne
pouvoit pas obtenir d’abord cette promesse, il importe de sçavoir sy
Leurs Majestez aggréeront qu’on |:accorde pour quelques mois l’ entretè-
nement de ces trouppes pour empescher qu’elles ne soient cassées, à
toutte extrémité qu’on les demande pour les faire passer au service du
Roy encores que cet Estat ne veuille plus les entretenir. C’est un corp de
six à sept mil hommes composé de vieux soldatz et de bons officiers, le-
quel estant joinct à quelques autres trouppes de Sa Majesté, pourroit agir
utilement:|.
Il est vray, comme j’ay eu cy-devant l’honneur de le faire sçavoir à Sa
Majesté, que les provinces de Gueldres, Utrecht, Overissel et Groninge
sont très bien disposées et que tous les jours leurs députez m’asseurent
qu’elles ne feront jamais rien sans la France. |:Monsieur le prince
d’Orange peut maintenant disposer de celle de Zélande qui estoit partagée
et fort esbranlée contre les intérestz du Roy du temps de monsieur son
père. Il m’a promis de travailler dans la Frise par l’entremise du:| comte
Guillaume de Nassau
Gf. Wilhelm Friedrich (ab 1652/1654 F.) von Nassau-Die(t)z (1613–1664), seit 1640 Statt-
halter von Friesland (gegen den Willen Pz. Friedrich Heinrichs von Oranien, der dasselbe
Amt beanspruchte), seit 1650 auch von Groningen und Drente ( DBA I 884, 77–81; Renk-
hoff , 548 nº 3019; sein Tagebuch für die Jahre 1643–1649 und 1651–1654 wurde ediert:
Gloria Parendi ).
mauvaise volonté que puisse avoir la Hollande:|, il fauldra que |:elle cède
à la pluralité. Néantmoins elle faict tant de dilligences pour attirer les au-
tres dans ses sentimentz qu’on ne peut s’asseurer de rien jusques à ce que:|
les affaires ayent pris un establissement |:plus solide:|.
L’article du mémoire qu’on m’a ordonné de faire veoir aux |:députez de
Gueldres:| a produict un très bon effect. Ilz en ont voulu prendre un ex-
traict , et quelques-uns des principaux m’ont promis de s’en servir utile-
ment .
|:Le comte de Solms:| a servy selon sa promesse dans les estatz de |: U-
trecht :|, où les choses ont passé selon le désir de Sa Majesté, comme l’on
verra dans la coppie des délibérations de cette province que j’envoye. S’il
est nécessaire de luy payer icy les arrérages de sa pension avant que le
fonds en ayt esté faict à la cour, j’essayeray d’emprunter la somme qu’il
fauldra y employer, suivant le commandement que Sa Majesté a eu agréa-
ble de m’en faire.
J’avois estimé cy-devant qu’il eust esté à propos de diférer les grâces que
Messieurs les Estatz prétendoient du Roy jusqu’à ce qu’ilz ayent pris une
résolution sur les poursuites que je fais. Néantmoins l’advis que Son Emi-
nence a donné à Messieurs les Estatz, par une de ses lettres , que la chose
estoit faicte, a produict un meilleur effect et a esté receu avec beaucoup
d’agréemen〈t〉 dans l’assemblée.
Sy l’on peult disposer Messieurs les Estatz de mettre en campagne, et
d’agir vigoureusement cette année, il est si important de détromper tous
ceux qui croyent en divers endroictz que leur paix est faicte, que je ne
feray pas scrupule d’user du pouvoir que Leurs Majestez ont eu agréa-
b〈le〉 de me donner pour consentir qu’ilz puissent |:attaquer une place
du partage du Roy et pour augmenter le subside:| accoustumé.
Une nouvelle venue de Munster, que les couronnes alliées ont accordé
une suspension d’armes avec le duc de Bavière , a causé icy un grand
estonnement dans les espritz, et produict un effect bien contraire à l’ in-
tention du sieur Pau qui ne l’avoit escripte que pour obliger Messieurs les
Estatz à conclurre plus promptement leur accommodement avec l’ Espa-
gne . Les bien intentionnez ont pris cette occasion pour faire cognoistre à
la Hollande sa mauvaise conduicte, et de luy reprocher les chicaneries
qu’elle a faictes depuis quelque temps contre la France, et particulièrement
cette déclaration |:si imprudente:| de ne pouvoir ny vouloir mettre l’armée
en campagne . Ilz luy demandent ce qu’elle prétend de faire quand elle
verra fondre toutes les forces du Roy dans les Pays-Bas, tant du costé de
France que d’Allemagne, et sy elle ne croid pas que la crainte qui saisira les
peuples soit capable de les porter à quelque souslèvement, auquel cas leur
partage pourroit aussy tumber entre les mains de Sa Majesté.
|:Monsieur le prince d’Orange brusle d’ardeur de faire quelque action glo-
rieuse :| avant la conclusion de la paix, |:et faict agir ses créatures pour
porter les provinces à quelque résolution généreuse. Mais comme il n’oze
pas encores ouvertement faire cognoistre son desseing, duquel les pacifi-
ques ont:| beaucoup de |:deffiance, il:| laisse agir chacun selon son mouve-
ment , faisant seulement remarquer les inconvéniens qui peuvent ariver sy
cet Estat demeure sans action pendant que la France continuera la guerre.
On veoid par |:là combien cette suspension d’armes en Allemagne seroit
utile:| dans la conjuncture présente des affaires, et |:combien les Suédois,
aujourd’huy qu’ilz ont leur compte, considèrent peu:| les intérestz publicz
et ceux de leurs amis |:d’en différer la conclusion pour:| des animositez
particulières ou pour des difficultez qui ne les devroient plus toucher.
Les dernières lettres de Suède nous apprennent qu’on n’y estoit pas satis-
faict de l’accommodement qui a esté faict avec l’électeur de Brandebourg ,
et qu’on délibéroit encor dans le sénat s’il devoit estre approuvé ou s’il
falloit persister aux ordres qui avoient esté envoyez depuis peu à Ozna-
brug de demander la Poméranie entière. Les résolutions qu’on y a prises
en mesme temps de faire de puissantes levées et de remettre à la disposi-
tion de la reyne la conclusion de la paix, sans en avoir rien décidé dans les
estatz du royaume, |:font veoir assez clairement qu’on y cherche touttes
sortes de prétextes pour continuer la guerre:|.
Avant la jonction des forces du Roy à celles des Suédois, ilz déclaroient
tousjours de ne rien prétendre dans la Suaube, et nous assignoient nostre
partage dans ce cercle, croyant alors qu’il n’estoit pas possible d’en chas-
ser les Bavarrois. Ilz avoient seulement quelque petite prétention dans
celuy de Franconie, où ilz demandoient de n’estre point troublez. A pré-
sent , il semble que leur intention est de mettre ces deux cercles en con-
tribution , et que ç’a esté le dessein de Koniscmarck
Hans Christoffer (ab 1651 Gf.) von Königsmarck (1600–1663), seit 1645 Gouverneur von
Bremen und Verden und seit April 1646 General der schwed. Kavallerie; nach ksl. Dienst
seit 1631 in schwed. Militärdienst; 1651 RR, 1655 Feldmarschall ( DBA 1684, 49–57; II 734,
225 und 261; SBA: B-165: 045–062; SMK IV, 392f.; Böhme , Königsmarck; Schulze ).
général Wrangel
Königsmarck war am 25. Januar 1647 zur Quartierbeschaffung und Rückendeckung für
die Hauptarmee nach Westfalen aufgebrochen und eroberte am 11. März Kirchhain bei
Marburg (Lgft. Hessen-Kassel), während Wrangel mit der Hauptarmee Anfang März von
Lindau über Ravensburg nach Ulm und Ende des Monats nach Nördlingen zog ( Steck-
zén , 140f., 154ff.).
Il semble que Sa Majesté a très grand intérest que |:ilz ne se viennent pas
establir près du Rhin:| pour deux raisons très considérables: l’une,
qu’estans |:haultains, pointilleux et intéressez au dernier point:|, il seroit
impossible d’éviter qu’il n’arrivast bientost des subjetz de contestation
avec eux, dont la suite pourroit estre dangereuse; l’aultre, que |:s’ilz es-
toient establis dans la Suaube et dans la Franconie, avec:| pouvoir d’en
tirer des contributions et d’y faire des levées, |:il seroit à craindre qu’ilz
ne considérassent pas beaucoup la France dans les conditions de la paix de
l’Empire et qu’ilz ne se persuadassent aysément de pouvoir continuer la
guerre sans elle. Desjà:| ilz disent haultement que l’armée du général Wi-
temberg
Mann aus den neuen schwedischen Aushebungen und 15 000 Schotten
zur Unterstützung der pfälzischen Restitution kommen. Il peult bien y
avoir quelque erreur de calcul dans cette supputation, |:mais il est certain
que si Wrangel peut subsister seul où il est et que Konigsmark puisse
former un nouveau corps:| pour faire diversion dans la |:Westphalie ou la
Franconie, l’Empereur estant foible comme il est, ilz pourront continuer
advantageusement la guerre dans l’Allemagne sans nostre assistance:|,
dont nous tirerons bien quelque advantage dans la conjuncture présente,
|:mais dont l’on pourroit recevoir beaucoup de préjudice à la longue:|.
Les résolutions qui ont esté prises sur les trois questions faictes par mon-
sieur d’Avaux sont accompagnées d’une merveilleuse prudence. Comme
il est beaucoup plus nécessaire en tous les poinctz qui touchent la con-
science , de chercher le solide que les apparences, il sera beaucoup plus
utile pour la religion de laisser former les contestations par les parties
intéressées, et que les ministres de Sa Majesté y interviennent comme ar-
bitres , que sy on se déclaroit ouvertement pour empescher les choses que
bien souvent les plénipotentiaires de l’Empereur ont accordées lorsqu’ el-
les ont esté plus chaudement disputées par ceux de Sa Majesté. En quoy
ilz ont usé de telle surprise, et payé d’une si grande ingratitude qu’ilz ont
voulu faire passer pour feinte et pour dissimulation, ce qui avoit esté faict
en leur faveur avec très bonne intention.
Monsieur l’archiduc Léopold a faict demander un passeport à Messieurs
les Estatz pour venir dans les Pays-Bas; sur quoy m’ayant faict l’honneur
de me consulter , j’ay respondu que j’en donnerois advis à Leurs Majes-
tez , et que cependant il me sembloit plus seur de ne l’accorder pas, dans
une conjuncture où l’on auroit subjet de croire que Messieurs les Estatz
ne le considéreroient pas comme ennemy, quoyqu’il vienne prendre le
commandement des forces d’Espagne. J’ay adjousté pour ne choquer pas
les sentimens de ceux qui inclinoient à ne refuser pas cette courtoisie, la
croyant avantageu〈se〉 pour leur Estat, que s’il vouloit donner une décla-
ration qu’il prétend de faire ce voyage comme personne privée, et non
point avec intention de prendre la charge de capitaine général dans les
Pays-Bas, on pourroit avec moins de préjudice luy accorder sa demande.
On m’a raporté que la chose a esté mise en surscéance.
L’arivée de monsieur l’électeur de Brandebourg en ce lieu m’ayant obli-
gé de luy faire les complimens accoustumez, lesquelz il m’a renduz, j’ay
estimé devoir estre informé devant que le visiter en personne, en quelle
forme il prétendoit me recevoir, et n’ayant pas treuvé que ce qu’il pensoit
faire fust conforme à ce qui a esté praticqué à l’endroit de quelques aultres
ambassadeurs de France – aus deren Relationen wie aus meiner eigenen
Erfahrung sich ergibt, daß wir selbst im Reich und selbst von Kurpfalz,
das die erste weltliche Kurwürde innehat, ja sogar vom dänischen König
die rechte Hand erhalten –, j’eusse appréhendé de faillir sy dans un lieu
tiers comme celuy-cy je me fusse contenté de moins. Cette contestation
s’est passée sans aucun esclat, que ledict sieur électeur a voulu éviter aussy
bien que moy, m’ayant faict dire fort civilement qu’il estoit venu icy pour
un office qui le pouvoit exempter de recevoir des visites et d’en faire, mais
parce qu’il reviendra encor icy peult-estre avant que j’en parte pour l’ en-
terrement de monsieur le prince d’Orange, j’attendray ce qu’il plaira à
Leurs Majestez de me commander là-dessus. Nous n’avons pas laissé de
nous faire divers complimens par des gentilzhommes, et monsieur de
Borgstroff
Konrad Alexander Magnus von Burgsdorff (1595–1652), kurbg. Staatsmann und Militär;
seit 1642 mit dem Oberkommando über die märkischen Festungen betraut und Oberkam-
merherr ; mit diesem Amt hatte er den Vorrang im GR inne, blieb aber dem Kanzler un-
tergeordnet ; damit war er de iure nicht Prinzipalminister, übte aber faktisch entscheiden-
den Einfluß auf die Staatsgeschäfte aus; Burgsdorff, der vierzehnjährig als Edelknabe in
kurbg. Dienst getreten war und 1646 die Ehe des Kf.en mit Pz.in Louise Henriette von
Oranien ausgehandelt hatte, wurde 1652 aus verschiedenen Gründen gestürzt ( DBA I
168, 147–150; Saring , Burgsdorff).
nous sommes fort entretenuz, dans la visite qu’il m’a faicte et dans celle
que je luy ay rendue, du ressentiment que son maistre doibt avoir des
assistances qu’il a receues de la France en l’affaire de la Poméranie.
Messieurs les Estatz m’ont donné part aujourd’huy par des députez de la
mort de monsieur le prince d’Orange et du choix qu’ilz ont faict de mon-
sieur son filz pour succéder à toutes ses charges. Je croy qu’ilz auront
donné ordre à leur ambassadeur d’en informer Leurs Majestez, ce qui me
fera attendre leurs commandemens pour ce que j’auray à faire de leur part.
Beilagen
a Ass.Nat. 277 fol. 385–388: Pauw an die Generalstaaten, Münster 1647 März 9, frz.
Kopie, Eingang laut Dorsal, fol. 388’: 1647 März 26. – Weitere frz. Kopie: AE , CP
All. 107 fol. 323–323’. Konzept der frz. ÜS: AE , CP All. 107 fol. 307–310, 306
Druck (it. ÜS): Siri IX, 446–450.
d Ass.Nat. 277 fol. 411–411’: Pauw an die Generalstaaten, Münster 1647 März 13
Kopie. – Weitere frz. Kopie: AE , CP All. 107 fol. 326–326’. Druck (it. ÜS): Siri IX,
460 (mit Abweichungen; datiert 1647 März 12).
2 Ass.Nat. 277 fol. 429–432: Representations de Messieurs les Ambassadeurs Extraordi-
naires Et Plenipotentiaires D’Espagne, A LL. HH. PP. les Seigneurs Etats Generaux,
Ecrites et envoyées de Munster , 1647 März 13, Pauw und van der Burgh durch del
Campo praes. am selben Tage, 10 Uhr abends, Kopie; Eingang laut Dorsal, fol. 432’:
1647 März 26. – Weitere frz. Kopien: AE , CP All. 87 fol. 561–564; AE , CP All. 107
fol. 329–333’ . Druck
ÜS); NS IV, 238–240 (frz. Text).
3 Ass.Nat. 277 fol. 433–433’: Résolution des estatz d’Utrecht sur la garentie, Utrecht 1647
Februar 26, Kopie. – Anlagekopie zum Duplikat: AE , CP Holl. 43 fol. 391–392. Weitere
frz. Kopie (mit Korrekturen, die in die anderen beiden eingearbeitet wurden): AE , CP
Holl. 43 fol. 393–393’.
Die Staaten von Utrecht befürworten den Abschluß einer allgemeinen, mit dem Friedens-
schluß mit Spanien in Kraft tretenden Vertragsgarantie mit Frankreich ohne geographische
oder sachliche Differenzierung. Für Katalonien, Italien, West- und Ostindien ist auch die
Beschränkung auf Subsidien möglich.