Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
171. d’Avaux an Brienne Osnabrück 1647 März 11
Osnabrück 1647 März 11
Ausfertigung: Ass.Nat. 277 fol. 405–406; Eingang nach Dorsal, fol. 406’: 1647 März 19 =
Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP All. 87 fol. 536–537. Druck: NS IV, 41–42.
Mitschuld Frankreichs an der möglichen Überlassung von Kirchengut an die Protestanten
durch deren militärische und finanzielle Unterstützung; alleinige Schuldzuweisung Briennes
an den Kaiser daher nicht schlüssig; militärische Assistenz der Protestanten nicht durch diplo-
matischen Einsatz für die katholische Sache aufzuwiegen. Einigung mit den Schweden über
die Ulmer Waffenstillstandsverhandlungen. Schweden zu gemeinsamem Einsatz mit Frank-
reich für die Freilassung Eduards von Braganza oder seine Überführung nach Deutschland
veranlaßt; Bemühen, seine Angelegenheit den Reichsständen vorzutragen.
Vous présupposés que les biens d’Eglise ne sont débatus aux Suédois et
aux protestans que par ceux qui souhaittent leur bien; et je vous puis as-
seurer que les Impériaux et tous les estats catholiques de l’Empire y résis-
tent de tout leur pouvoir. Mais comme leur résistance est inutile tant que
les armes et les finances de France appuient la prétention des autres, ils
attribuent ce qu’on peut dire icy à une cérémonie et apparance extérieure,
puisqu’en mesme temps monsieur de Turenne et l’argent qu’on remet à
Hambourg et à Cassel font un effet tout contraire.
Vous m’obligeriés bien, Monsieur, de me munir de bonnes raisons pour
réfuter ce que le comte de Trautmansdorff, l’évesque d’Osnaburg , qui a
d’ailleurs porté hautement les intérestz de la France dans l’assemblée de
Munster, et tous les députés catholiques m’objectent en cette rencontre.
Je voudrois de bon cœur donner la moitié de ce que j’ay au monde et
pouvoir estre aussy bien persuadé de nostre justification que vous le pa-
roissés ; mais je ne puis pas comprendre comment l’Empereur sera le seul
coupable, comme vous prononcés, s’il abandonne ceux qu’il ne sçauroit
plus protéger contre la puissance des deux couronnes.
Je suis d’accord avec vous, Monsieur, que c’est ce qu’on peut désirer de la
France qu’elle ne fasse aucune diligence pour l’y disposer, et qu’au con-
traire , elle s’y oppose. J’ay voulu aussy quelquefois nous couvrir de cette
deffense, mais on la ruine incontinent par une démonstration fascheuse
que si la France n’en sollicite pas l’Empereur au traitté de la paix, elle l’y
force à la campagne, et qu’il n’y a point de différence entre faire un mal
ou assister ceux qui le font.
Nous avons disposé les Suédois à tout ce qui s’en peut obtenir touchant la
négotiation d’Ulm, comme vous verrés par le mémoire cy-joint. C’est
pourquoy si vous renvoiés cette affaire en ces quartiers-cy, il y aura plus-
tost à perdre qu’à gaigner. Monsieur Oxenstiern a escrit au mareschal
Wrangel par le courrier qui s’en est retourné
luy ayt donné avis de ce que nous avons résolu ensemble sur ce sujet.
Lorsque la satisfaction de Suède estoit sur le point d’estre réglée, je fis
grande instance à monsieur Salvius à ce qu’il demandast la liberté de dom
Duart, ou au moins sa translation en Allemagne. Il me respondit que
c’estoit «negotium [h]eterogeneum», et remit la chose à un autre temps. Je
l’ay conté à l’ambassadeur de Portugal qui est en cette ville , sur ce qu’il
m’asseuroit qu’il ne tenoit qu’à la France et que les Suédois luy avoient
tout promis. Mais depuis, nous les avons porté, monsieur de La Court et
moy, à se résoudre de faire un effort conjointement avec nous pour obtenir
ce que dessus, et ledit ambassadeur en tesmoigna beaucoup de joie. Je l’ as-
siste encores auprès des députés de Mayance
Kurmainz unterhielt in Münster und Osnabrück je eine Gesandtschaft mit einem Prinzi-
pal- und einem Sekundarges. 1646/1647 waren für Osnabrück die Ges. Brömser und Krebs,
für Münster Cratz von Scharffenstein und Raigersperger akkreditiert ( APW III A 1.1, 896,
898); alle vier Ges. vertraten Kurmainz vor und teilweise auch nach dem WFK auf mehre-
ren anderen Reichsversammlungen. – Heinrich Brömser von Rüdesheim FH. von Sauer-
burg (1600–1668, seit 1646 FH.), 1645–1647 kurmainzischer Ges. auf dem WFK; kurmain-
zischer GR , Hofrichter und Vizedom zu Mainz, 1651 Titular- RHR ( Zedler IV, 1458;
Möller I T. XXXIII, 88; Gschliesser , 524; Kietzell , 104 Anm. 28; Becker , 164
Anm. 132). – Dr. Johann Adam Krebs (gest. nach 1673), 1645–1648 kurmainzischer Ges.
auf dem WFK; Stadtschultheiß in Mainz, seit 1638 kurmainzischer Hofrat ( Sammlung III,
567; APW II A 5 Anm. 6 zu nr. 20; APW III A 3.1 Anm. 3 zu nr. 1). – Gf. Hugo Eberhard
Cratz von Scharffenstein (um 1590–1663), 1645–1647 kurmainzischer Ges. auf dem WFK;
ksl. und kurmainzischer GR , Kämmerer des weltlichen Gerichtes zu Mainz, Domherr der
Erz- und Hst.er Mainz, Trier und Worms, 1638–1663 Propst des ksl. St.-Bartholomaei-Stifts
in Frankfurt, 1654/1662 Fbf. von Worms ( APW III C 4, 59f.; Gauchat IV, 373; Becker ,
164 Anm. 131, 273; Rauch , 155–164, 329; Ammerich , 68f.). – Dr. iur. Nikolaus Georg
Raigersperger (um 1598–1651), 1645–1649 Ges. auf dem WFK, wo er seit März 1646, ne-
ben Kurmainz, im FR auch das Hst. Worms vertrat; 1624 Stadtschultheiß von Aschaffen-
burg , seit 1635 ksl. Rat und Ritter, seit 1643 kurmainzischer Kanzler ( Reinhard ; APW III
D 1, 347, 350; Kietzell , 104 Anm. 28; Fussbahn ).
faire aux estats de l’Empire, et en ay parlé aussy à quelques-uns de mes amis.
Dies ist meine Antwort auf Ihren Brief vom 1. dieses Monats.