Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
164. Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville und d’Avaux Paris 1647 März 8
Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville und d’Avaux
Paris 1647 März 8
Duplikat für Servien: AE , CP All. 99 fol. 75–79 = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 81
fol. 241–242’, 245; auf 1647 März 9 datiert. Kopien: AE , CP All. 87 fol. 518–519; Ass.Nat.
273 fol. 148–150, auf 1647 März 9 datiert.
Anweisung zum Entzug der Interposition aus den Händen Pauws und Knuyts; abweichendes
Vorgehen der Bevollmächtigten nur nach Absprache zwischen Münster und Den Haag.
Peñaranda im Besitz der Vollmacht zur Abtretung Piombinos und Porto Longones; Bedeu-
tung ihres Gewinns für Frankreich; Mitteilung Contarinis an Nani: spanischer Besitz Porto
Longones bis zur französischen Einnahme Peñaranda völlig unbekannt. Zufriedenheit mit
d’Avaux’ Verhandlungen in Osnabrück; Rückkehr nach Münster oder Verbleib in Osna-
brück in seinem und Longuevilles Ermessen. Separatverhandlungen mit Kurbayern: Haslang
und Krebs hierzu erteilte Anweisung ist eine Folge der beständigen französischen Antwort
auf den kurfürstlichen Wunsch nach Empfang eines Sondergesandten; kaum Zweifel an der
grundsätzlichen Bereitschaft Kurbayerns zu einem Separatvertrag, aber Zurückhaltung we-
gen des fortgeschrittenen Standes der Verhandlungen zum allgemeinen Friedensschluß; sach-
lich unzutreffender Brief Maximilians von Bayern an Bagno (Beilage 1); französische Ant-
wort hierauf. Anweisung zum baldigen Abschluß einer Waffenruhe im Reich, um die Armee
Turennes in Luxemburg verwenden zu können; Hoffnung auf das Einverständnis Schwe-
dens . Zustimmung zu Longuevilles Fassung des Lothringenartikels. Anweisung an diesen
und d’Avaux zur Unterstützung der Interessen Nederhorsts. Nachricht über spanische Be-
reitschaft zu einer Waffenruhe zur See; Aufschiebung einer französischen Antwort wegen
Zweifel an der Aufrichtigkeit der spanischen Absichten.
Empfangsbestätigung für nr. 144. Il est certain qu’il ne se peut négocier
avec plus de précaution, de dextérité et de prudence que ledit sieur duc
[sc. de Longueville] a tousjours faict avec Pau, et en dernier lieu principal-
lement ; mais comme |:ledit Pau ne perd aucune occasion de nous nuire,
dont il vient de donner encores une preuve rescente lorsqu’il a escrit à
Messieurs les Estatz, du quinziesme du passé :|, que noz articles
voient esté remis avec quelques manquemens, et qu’ilz contenoient d’autres
choses desquelles ilz s’estoient cy-devant excusez, Sa Majesté se confirme
de plus en plus dans la croyance qu’il sera bon |:de ne laisser plus noz
affaires entre les mains dudit Pau ny de Knut:|, et qu’on exécutte ce
qu’elle a mandé là-dessuz par l’ordinaire dernier , sy ce n’est que quelque
raison plus forte, et qu’on n’a peu prévoir d’icy, en empesche Messieurs
les Plénipotentiaires. Et en tout cas, il faudra que ce qu’ilz résoudront de
delà se fasse de concert entr’eux, affin que la conduitte à Munster soit
conforme aux déclarations qui se feront à La Haye.
Nous avons avis de divers endroitz que Pennaranda a ordre de proposer
par degrez divers expédientz touchant Piombino et Porto Longone,
comme de dépost ou autres moyens dont ilz se seront advisez pour tirer
les armes de France de ces deux postes-là, mais que ne pouvant en venir à
bout, il a ordre et pouvoir exprez de les lascher. Quand nous ne serions
pas imformez d’aillieurs de la qualité et de la conséquence desdits postes,
la peyne que nos parties ont de les céder après avoir abandonné des pro-
vinces entières, nous en feroient cognoistre l’importance et de quel advan-
tage sera pour cette couronne de bien affermir cette acquisition.
Contarini escrivist dernièrement à son collègue qui est icy |:que quand
Pennaranda receust la nouvelle de la prize de Porto Longone, il demanda
à qui estoit cette place:|, et qu’il falloit qu’elle fust de bien peu de consé-
quence puisqu’il ne se souvenoit pas de |:l’avoir jamais ouy nommer, dont
Contarini mandoit qu’il s’estoit depuis bien prévalu pour le presser de la
céder:|. Et peut-estre sera-il bon que monsieur le duc de Longueville tes-
moigne d’estre informé de cette particularité, et qu’il se serve de la mesme
raison pour vaincre plus tost la résistance qu’a faicte jusqu’icy sur ce
suject |:ledit comte de Pennaranda:|.
Leurs Majestez sont fort satisfaictes de la négociation du sieur d’Avaux.
On a fait un mémoire à part , en response à la despesche qu’a apportée
Preffontaine , que monsieur de Longueville luy adressera après l’avoir
leu. Quant à son séjour à Osnabruck ou son retour à Munster, Sa Majesté
le remect à ce qu’ilz en aviseront ensemble pour le mieux.
|:L’ordre que les sieurs d’Hazelan et Krebs ont advoué avoir receu du duc
de Bavière leur maistre pour traitter avec Messieurs les Plénipotentiaires en
cas que les affaires de l’Empire ne s’achèvent pas bientost:|, est un effect
|:des responses qu’on a tousjours faites au duc de Bavières et qu’on luy
répliqua dernièrement:|, sur une instance qu’il fist de pouvoir |:y envoyer
une personne expresse, luy disant qu’on ne traitteroit jamais
Munster et qu’il:| falloit envoyer des pouvoirs et instructions aux minis-
tres qui y sont de sa part. On est asseuré de tant d’endroictz de la réso-
lution que |:ledit duc a prise de faire un traitté particulier avec la France,
sy la paix ne prévient, qu’il n’y a presque plus lieu d’en doutter:|. Mais les
choses sont sy advancées qu’on croid qu’il se tiendra simplement |:aux
traittez généraux, et en effect on a veu que ses ministres ont arresté pour
cette raison le courrier qu’il dépeschoit en cette cour et qu’il faisoit passer
à Munster:|. On a envoyé un pouvoir exprez autresfois à Messieurs les
Plénipotentiaires, et des ordres préciz sur tous les pointz de cette négo-
ciation . S’ilz ont besoing de quelque chose de plus, en le faisant sçavoir,
ilz en seront bientost esclairciz.
Monsieur de Bavières a escrit icy au nonce une lettre dont on envoye la cop-
pie auxdits Sieurs Plénipotentiaires. On luy faict respondre qu’il n’y a rien
de plus faux que ce qu’on luy a voullu faire croire du discours que lesdits
Sieurs Plénipotentiaires avoient tenu au députté du prince palatin , et que
d’aillieurs nos affaires à l’esgard de Hollande ne sont pas à un point qu’il
nous faille mandier la faveur de personne, et quand elles seroient en l’estat
que les Espagnolz se persuadent, la France feroit d’autant mieux cognoistre
quell’est sa puissance, et qu’elle n’a point besoing des Hollandois pour con-
tinuer ses progrez et mettre autant que jamais ses ennemis à la raison.
Cependant un des services les plus utilles que peuvent rendre Messieurs
les Plénipotentiaires dans la constitution présente des affaires, seroit de
haster |:la suspension d’armes dans l’Empire et la faire conclure prompte-
ment , parce que nous aurions moyen de nous servir aussytost de partie
des trouppes de l’armée que commande monsieur de Thurenne et de les
faire agir dans le Luxembourg où elles ne trouveroient aucune résistance:|.
Et cela forceroit sans doutte les Espagnolz à donner les mains sans aucun
délay à touttes noz prétention〈s〉 pour la paix.
Sy les plénipotentiaires de Suède ont escrit de bonne ancre |:au général
Wrangel sur cette suspension comme monsieur d’Avaux le mande, il y a
lieu de se la pouvoir promettre, et peut-estre que pour les y mieux dis-
poser tous, il seroit bon de dire aux ministres de Suède que monsieur de
Turenne est obligé absolument de revenir sur le Rhin pour s’opposer aux
progrez que le duc Charles (qui s’y achemine) pourroit faire aux despens
des places que nous y tenons, joignant ses forces à celles du landgrave de
Darmstat:|.
On a veu l’article que monsieur de Longueville a dressé |:touchant ledit
duc Charles , que Sa Majesté a treuvé fort bien et entièrement conforme à
ses intentions et aux ordres qu’elle en avoit envoyez:|.
Le sieur Servien mande qu’il escrit à monsieur le duc de Longueville de
quelque intérest |: des sieurs de Niderhost :|. Sa Majesté désire qu’on fasse
touttes choses possibles pour leur procurer la satisfaction qu’ilz préten-
dent , et s’asseure que ledit sieur duc ny le sieur d’Avaux n’auront pas
besoing d’esguillon pour s’y employer efficacement, sçachant avec quelle
générosité et quel honneur |:ledit sieur de Niderhost a servy la cause com-
mune et sa patrie:|.
L’ambassadeur de Venize qui est à Madrid a escrit à son collègue en cette
cour qu’on luy avoit faict dire que le roy d’Espagne ne s’esloigneroit pas
d’entendre cette année à une suspention par mer
Diesbezügliche Überlegungen sind auf frz. Seite spätestens seit Mai 1645 zu belegen, blie-
ben jedoch, wie auch diese span. Offerte, ohne Erfolg (vgl. Brienne an d’Avaux und Ser-
vien , Paris 1645 Mai 20; Druck: APW II B 2 nr. 103, hier 350 z. 21f.; vgl. auch ebd. ,
Register, 952 s.v. französisch-spanischer Waffenstillstand zur See ) ; dazu nr. 165.
[!] y fust compris. Cela doit faire juger que les Espagnolz |:craignent pour
le royaume de Naples:|, mais comme cette ouverture ne les engage à rien,
on a creu qu’ilz l’ont faicte simplement pour descouvrir noz intentions,
|:car sy nous l’acceptions d’abord ilz tireroient conséquence de là que
nous craignons d’estre les plus foybles à la mer et que nous n’avons formé
aucun dessein important:|, ou peut-estre ilz se sont flattez qu’elle nous
reffroidiroit dans les préparatifz que nous faisons pour la mer. On a
donc jugé à propos de prendre tempz pour y respondre, comm’ilz en
ont usé les deux années dernières, lorsque nous leur fismes faire la mesme
proposition en faveur de la république de Venize.
1 Maximilian von Bayern an Bagno betr. Pfalzfrage, Kopie (fehlt) .