Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
162. [Servien] an Lionne [Den Haag] 1647 März 5
[Den Haag] 1647 März 5
Konzept, z.T. eigenhändig: AE , CP All. 99 fol. 73–73’, 74’, 74 = Druckvorlage.
Bitte um Gunsterweise für Prioleau und Wicquefort. Bitte um Veröffentlichung zweier
Nachrichten in der Gazette de France. Wunsch des dänischen Botschafters nach Verhand-
lungen über Ostindien betreffende Fragen. Erstaunen über die aus Paris nach Münster si-
gnalisierte Bereitschaft zum Nachgeben in den französisch-niederländischen Verhandlungen;
dringende Warnung vor deren Bekanntgabe; Zweifel der Niederländer, daß die Hartnäk-
kigkeit Serviens die gültige französische Verhandlungsposition sei; Mißtrauen Serviens ge-
genüber seinen Mitgesandten. Notwendigkeit der sofortigen Rückberufung d’Avaux’ nach
Münster; Zweifel an der Fähigkeit Longuevilles, allein in Münster zu verhandeln, und an
der Festigkeit d’Avaux’ bei den Verhandlungen in Osnabrück. Intrigen Préfontaines.
Ich bitte Sie, die Interessen Prioleaus
Benjamin Prioleau (Priolo) (1602–1667), Mitglied der frz. Gesandtschaft auf dem WFK
(dort zumindest im Sommer 1645 nachgewiesen; vgl. APW II B 2, Register, 965), wahr-
scheinlich im Gefolge Longuevilles, dessen Sekretär er war; nach öffentlichem Bekenntnis
Hugenotte, insgeheim aber dem Katholizismus zugetan; er war ca. 1632–1638 in Diensten
des Hg.s Henri de Rohan (1579–1638) gewesen, galt aber später als Vertrauter Mazarins;
er trat schriftstellerisch mit einer lat. Geschichte Ludwigs XIV. von 1643–1664 hervor, die
hohen Quellenwert bes. für die Geschichte der Fronde hat ( ABF I 858, 54–78; Chéruel ,
Minorité II, 16f.; Pernot , 30 und 162; nach ABF I 858, 47 ist er vermutlich nicht mit der
bekannten prot. Familie Prioleau – vgl. ebd. , 41–48 – verwandt).
erkennen zu lassen, daß ich Ihnen diese Bitte vorgetragen habe. Zeigen
Sie sich auch Wicquefort über den Gesandten Hessen-Kassels in Paris für
seine mir geleisteten Dienste erkenntlich.
Ceux qui sont icy bien intentionnez estimeroient à propos de faire mettre
dans la Gasette qu’on s’estonne extrêmement que Philipes Le Roy soit
logé chez un conseiller de la cour provinciale de Hollande nommé Ratz ,
s’estonnans fort eux-mesmes qu’un magistratz [!] comme celuy-là ayt
voulu retirer chez luy un envoyé de la part de l’ennemy. Peut-estre n’y
auroit-il point de mal aussy d’y faire insérer que le corps de l’Estat com-
mence de fort bien cognoistre la mauvaise conduite de quelques-uns de
ses plénipotentiaires à Munster.
J’ay entretenu icy l’ambassadeur de Dannemarck qui s’en va à la cour,
qui est de naissance et honneste homme. Il dict que son maistre vouldroit
bien traicter d’une place qu’il a dans l’isle de Ceylan
sans doute quelques propositions sur cette affaire et touchant la naviga-
tion aux Indes Orientalles. Sy Son Eminence a agréable de l’escouter, elle
pourra apprendre de luy plusieurs choses sur ce subjet parce qu’il témoi-
gne d’y avoir travaillé beaucoup. Il me demanda si Son Eminence pensoit
aux grands desseins pour l’avenir aussi bien qu’aux choses présentes, à
quoy j’ay répondu ce que je devois.
J’ay esté un peu surpris de veoir par le mémoire pour Munster qu’on
tesmoigne de la disposition de se relascher beaucoup aux choses que je
doibs traicter icy. Je vous suplie de représenter à Son Eminence qu’il n’y
a rien qui me puisse plus empescher que cela de faire réussir icy ma négo-
tiaton , estant certain qu’avec ces gens-cy on n’achèvera rien s’ilz ont tant
soit peu de cognoissance que j’aye pouvoir de me relascher. Ilz s’ imagi-
nent que la fermeté que j’apporte ne vient que de moy seul, et j’ay grand
subjet de représenter cela parc〈e〉 que quelques-uns des plénipotentiaires
de Messieurs les Estatz qui sont icy m’ont dict qu’ilz avoient laissé des
gens à Munster qui ne demanderoient pas mieux que je ne peusse rien
faire en ce lieu. J’ay pourtant rejetté cet advis comme ne le croyant pas.
Je doibs pourtant de ne le mépriser pas entièrement, sçachant les bons
amys que j’y ay, sur qui l’envie et la jalousie sont plus puissantz [!] que
toute autre considération.
Si on ne fait revenir promptement monsieur d’Avaux auprès de monsieur
de Longueville, je crains que les affaires du Roy n’en reçoivent de tous
costez grand préjudice. Il est impossible que 〈ce p…〉 puisse prendre
garde à tout ce qu’il faut, ny observer exactement toutes les formalit〈ez〉
qui sont nécessaires dans une négotiation si importante. Il n’a plus que ses
secrétaires
Erster Sekretär und Rat Longuevilles war Boulanger (s. Anm. 56 zu nr. 143). Daneben
diente Le Blé, der seit langem in Diensten des Hg.s stand, Longueville als Sekretär auf
dem WFK (Lebensdaten und nähere -umstände konnten nicht ermittelt werden) ( APW II
B 2 nr. 32, 115 z. 28f. mit Anm. 3; Namensform Le Bé in der Liste des Gefolges Longue-
villes in DG 4 fol. 964).
facile et ne peut pas sçavoir l’energie ny la véritable différence des termes
dont il faut se servir dans un traité. L’humeur vétilleuse, piquotante et
pointilleuse de monsieur d’Avaux est utile en de semblables rencontres.
D’autre costé, je tiens monsieur de Longueville absolument nécessaire
dans les affaires qui restent à traiter du costé de l’Empyre, où quoy que
monsieur d’Avaux escrive à la cour de sa fermeté, quelques-uns de noz
alliez, et surtout Madame la Lantgrave, ne croyent pas recevoir assez de
protection de luy, et craignent l’envie qu’il a d’obliger les ministres du
parti contraire à luy donner des louanges, que j’estime qu’on doit plustost
chercher en cet ocasion parmy les amys que parmy les ennemis.
Il me semble que la satisfaction de Suède estant ajustée, monsieur d’ A-
vaux pourroit revenir à Munster, où nous avons grand intérest d’achever
le reste de la négotiation.
Dies empfiehlt sich auch aus Prestigegründen; wir werden dadurch das
Mittel an die Hand bekommen, beide Verträge gleichzeitig voranzubrin-
gen und diejenigen, die glauben, wir ließen uns von unseren Verbündeten
als Untergebene behandeln, eines Besseren zu belehren. Ich würde nicht
raten, den Friedensschluß wegen der Prahlerei der Schweden auch nur um
drei Tage aufzuschieben.
Il est à craindre que monsieur d’Avaux, qui à son ordinaire considère non
legationem sed legatum, ne soit bien aise pour sa vanité de sacrifier les
intérestz du Roy, et ne fasse pas scrupule de faire une plus longue 〈…〉
aux Suédois affin de faire dire dans Paris que c’est luy seul qui a fait la
paix de l’Empyre. Diesem Zweck diente auch die Entsendung Préfontai-
nes an den Hof. Machen Sie Gebrauch von dieser Information, soweit Sie
es für angebracht erachten! Sie werden nicht glauben können, mit welcher
Boshaftigkeit Préfontaine im Hause Longuevilles gegen mich vorgegan-
gen ist; dieser kleine Normanne hat sich dort zum Instrument aller gegen
mich geschmiedeten Intrigen gemacht. Ich hatte zwar geglaubt, ihn mir
günstig gestimmt zu haben, er hat aber offensichtlich festgestellt, daß es,
um die Gunst und das Vertrauen d’Avaux’ zu erringen, nötig sein werde,
sich zu meinem Feind zu erklären. Unterrichten Sie ihn bitte davon, daß
ich über alle Schandtaten informiert bin, die er gegen meine Person aus-
geheckt hat!