Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
152. Brienne an d’Avaux Paris 1647 März 1
–/ 152 / [ 171 ]
Paris 1647 März 1
Französischer Widerstand gegen die Überlassung von Kirchengut an die Protestanten, aber
nicht über den des Kaisers hinaus. Erwartung wichtiger Neuigkeiten wegen der Entsendung
Préfontaines. Wunsch Graubündens nach Wiederherstellung des vormaligen Bündnisses mit
Frankreich. Verhandlungen über ein Separatabkommen zwischen Frankreich und Kurbay-
ern eher in Münster als in Ulm zu führen; Anweisung an Croissy zur Förderung derjenigen
über eine Waffenruhe.
PS: Bereitschaft der Schweden zur Unterstützung der Interessen Portugals.
On attend avec impatience le sieur de Preffontaine et Sa Majesté n’a point
condamné vostre despesche
D’Avaux an Brienne, Osnabrück 1647 Februar 18; Duplikat, vermutlich für Mazarin: AE ,
CP All. 81 fol. 110; Kopie: AE , CP All. 98 fol. 343–343’: Abschluß der Verhandlungen
mit Kurbg.; intensive, gut vorankommende Verhandlungen mit Volmar und Salvius; Ent-
sendung Préfontaines mit genaueren Nachrichten in drei bis vier Tagen.
vous négotiez au lieu où vous estes. Ce n’est pas voz lettres après lesquelles
on souspire mais après la paix que voz soingz advancent, dont Sa Majesté a
beaucoup de satisfaction. Il eust esté à désirer que les Suédois et ceux de
Brandebourg eussent peu trouver la leur |:ez biens de la maison d’Austriche
et que ceux de l’Eglise n’eussent point esté demandez par eux, les uns en le
faisant contreviennent aux traittez , mais ilz ont cet avantage pour les pré-
tendre qu’ilz ne leur sont débattus que par ceux qui souhaittent leur bien:|.
Sy c’est sur cela ou quelque chose de semblable que vous demandez des
ordres, vous nous empescherez bien, qui aurons peyne à vous en donner
de différens des premiers. Mais après avoir |:insisté contre cette ouverture,
en avoir fait peser les conséquences, si l’Empereur les abandonne, il en sera
le seul coupable devant Dieu et devant les hommes, et c’est ce que l’on peut
attendre et désirer de la France, qu’elle ne fasse nulle diligence pour luy [!]
disposer, mais qu’elle s’y soit opposée:|.
Puisque vous despeschez le sieur de Preffontaine, il y a suject de croire
que c’est pour quelque chose d’importance. Et desjà je vous prometz
qu’on ne le gardera en cette cour que le moingz que l’on pourra.
Nous y sommes recherchez par les Grisons de les recevoir en alliance, et
de restablir celle qui estoit du passé entre cette couronne et les trois li-
gues . Ce sera un coup sensible aux Espagnolz qui croyoient que la
France seroit obligée de les en rechercher, apprenans que ces peuples en
font les avances.
Militärisches; Bereitschaft des Kurfürsten von Bayern zu Separatverhand-
lungen mit Frankreich bei weiteren Schwierigkeiten seitens des Kaisers;
Anweisung an Croissy, ihn nach Münster zu verweisen; on aime mieux y
ajuster cet affaire que la laisser traitter à Ulm:|, et il y a de l’apparence que
vous disposerez mieux les Suédois à ce qui sera utille qu’on ne fairoit
|:Vrangel à apporter facilité à ce traitté:|, mais s’il y a lieu de la suspention,
qui est le fondement de la commission de monsieur de Croisick, on luy
mande qu’il s’y employe.
[PS] Depuis cette lettre escritte, monsieur le marquis de Nice ayant pris
mon audiance m’a dit que l’un des plénipotentiaires de son maistre
s’estant rendu à Osnabruck, il s’estoit |:abouché avec ceux de Suède et
les avoit voulu engager à prendre part dans les affaires de Portugal, qu’ilz
luy avoient respondu que cela estoit superflu et qu’ilz feroient ce que la
France désireroit, et leur [!] avoient touché à la main, qu’il s’asseure par-
tant que Suède le comprendra dans ses alliez:| et que ses ministres agiront
vigoureusement pour la liberté de dom Edouard . Vous aurez esté in-
formé du mesme Portugaiz de ce qui s’est passé, ou sy il s’en estoit oublié,
il réparera ce manquement selon l’ordre qui luy en sera donné. J’ay creu
vous devoir informer de ce que j’ay appris, et de ce que je sçays se devoir
exécutter.