Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
151. Brienne an Longueville Paris 1647 März 1
Brienne an Longueville
AE , CP All. 99 fol. 29 findet sich ein Teil-Vorentwurf von der Hand Lionnes mit dem
Lemma Article à insérer dans la dépesche particulière de monsieur le comte de Brienne à
monsieur le duc de Longueville, [Paris] 1647 März 1, der nur stark verändert in den Brief
Briennes übernommen wurde. Darin wird noch wesentlich deutlicher als in den Kopien, die
dem Text der (nicht ermittelten) Ausf. entsprechen dürften, Partei für die harsche Kritik
Serviens an den ndl. Ges. ergriffen und die Anweisung, mit Pauw und Knuyt nicht weiter
zu verhandeln, auf einen einstimmig gefaßten Beschluß des Conseil zurückgeführt.
Paris 1647 März 1
Kopien: AE , CP All. 99 fol. 27–28 = Druckvorlage; AE , CP All. 87 fol. 472–473’; Ass.Nat.
273 fol. 118–118’. Druck: CDI 83, 157–159 (spanische Übersetzung).
Kritik an der Übergabe des französischen Gesamtentwurfes für den Friedensvertrag mit Spa-
nien vom 25. Januar 1647 an die niederländischen Gesandten sowie an deren Verhalten;
Billigung der Beschwerde Serviens gegen sie; ihr Zuwiderhandeln gegen die Verträge und
ihre unaufrichtige Berichterstattung. Konsequenz: Belassen der Interposition in den Händen
der Generalstaaten, aber unter Ausschluß Pauws und Knuyts. Anweisung zur Abstimmung
mit Servien. Vermutliche Zusammenarbeit Bruns, Pauws und Knuyts. Kritik an den über-
sandten Artikeln betreffend Savoyen. Zustimmung Mantuas zum Vertrag von Cherasco
wünschenswert. Gerade noch rechtzeitiges Einlenken Kurbrandenburgs in Sachen Pommern.
Keine Neuigkeiten aus Italien.
Vous avez rendu comte par vostre mémoire du 18 e du passé des raisons
qui vous ont convié de donner aux députez de Messieurs les Estatz le
projet du traicté
stenir d’en plus parler. On n’a pas trouvé à redire à ce que vous avez fait
considérer les personnes desditz députez par relation à leurs principaux,
mais on eust désiré que faisant cella, mesme on envoyât à Messieurs les
Estatz le traicté; vous eussiez évité de le remettre entre les mains de leurs
députez, dont les uns sont corrompus, et les autres sy foibles que pour
estre plus gens de bien, les affaires n’ent [!] vont pas mieux, cédans tout
aux autres qui font connoistre en toutes sortes de rencontres leur partia-
lité , et on n’a pas désapprouvé la résolution que monsieur Servien a prise
de faire plainte de leur mauvaise foy.
Il est certain qu’ilz ont manqué et contrevenu aux traictez
ment ilz ont recherché à les expliquer et toutes ces choses pour avoir af-
fection pour l’ennemy. Ilz ont bien fait quelque chose de plus bas, se fai-
sans mander par leurs principaux affin que ce leur fût un moien de s’ e-
xempter de faire veoir à Vostre Altesse ce qu’ilz avoient mis par escrit pour
leur donner information de ce qu’ilz avoient négotié entre les couronnes
Gemeint ist sehr wahrscheinlich der u.a. als Beilage 1 zu nr. 132 übersandte Schriftsatz, der
allerdings nicht ein Bericht über die ndl. Interposition zwischen Frk. und Spanien ist, son-
dern hauptsächlich die span.-ndl. Verhandlungen behandelt, obschon er auch das frz.-span.
Verhältnis berührt und v.a. am Ende gespickt ist mit Schärfen gegen die Franzosen.
mais cella seroit tolérable sy au moins ilz avoient fait la relation telle
qu’ilz devoient et selon l’escrit que vous leur en aviez baillé .
Il y a deux extresmes à fuir, l’un de retirer la médiation d’entre les mains
de Messieurs les Estatz, l’autre de la laisser en celles de personnes si sus-
pectes , et cella se pourra accommoder prenant une voye qui pourvoye
aux deux inconvéniens, laissant la médiation aux Estatz, et en excluant
Pau et Knut qui se sont laissez corrompre et qui tesmoignent tant de
mauvaise volonté contre la France qu’ilz sont devenus parties au lieu
d’amis et médiateurs.
Vous verrez dans la coppie du mémoire du Roy à monsieur Servien les
intentions de Sa Majesté. Il sera bon que vous agissiez de concert avec
ledit sieur Servien, autant dans la déclaration de la confiance que nous
continuons à prendre en Messieurs les Estatz et leurs autres ministres,
que dans celle qu’on fera contre les deux cy-dessus nommez, affin que
cett〈e〉 uniformité de conduite produise le bon effect que nous préten-
dons d’en tirer.
Brun avoit concerté avec lesditz Pau et Knut le voyage qu’il vouloit faire ,
ce qui donne lieu de croire qu’ilz peuvent bien avoir concerté avec luy
l’escrit qu’ilz ont publié .
On désire quelque explication sur deux articles que vous nous avez en-
voyé , dressez, ce semble, de concert entre les ministres de Savoye et d’ Es-
pagne . Il a semblé que la réciproque restitution stipullée des places qui sont
possédées par les roys, quoyque juste, blesse en quelque chose la France,
parce qu’elle n’en a point occupé sur la maison de Savoye ainsy qu〈e〉 fait
l’Espagne, et que celles qu’elle garde ou ont esté mises en dépost par le duc
et madame, ou conquises sur l’ennemy qui s’en estoit emparé, ou sur les
princes lorsqu’ilz estoient dans le service de l’Espagne, et il eust esté à dé-
sirer que l’on eust fait valloir la générosité de Sa Majesté qui recommande à
Vostre Altesse les intérêtz du duc, et de ne rien fai〈re〉 qui puisse diminuer
les prétentions que la France s’est tousjours réservée sur ses Estatz, prenant
le soing de reveoir et son instruction
esté envoyez pour recueillir d’iceux les termes dont on se pourra contenter,
qui ont esté transcriptz sur les précédens traictez. En nommant Savoye de-
vant le Grand-Duc, bien que Vostre Altesse aye suivy ce qui a tousjours
esté pratiqué, sy est-ce que c’est avec une adjonction et circonstance qui
lèvera tout sujet de dégoust au Grand-Duc, la prétention duquel ne peut
pas estre soustenue, et néantmoins on n’est pas fasché qu’il luy reste lieu de
croire qu’on l’a vollu ménager.
Je n’ay pas obmis de faire sçavoir que le ministre de Mantoue s’estoit
déclaré à Vostre Altesse qu’il estoit François dans le cœur, et il luy sera
facile d’en donner des preuves en aydant à disposer sa maistresse à ce
qu’on désire d’elle, et de donner le consentement au traicté de Querasque
qu’on ne sçauroit enfraindre sans causer de nouveaux débatz, qu’on au-
roit bien de la peine d’assoupir.
Elle aura veu par les dernières despesches de monsieur Chanut que l’ élec-
teur de Brandebourg a pris son temps comme il falloit, et pour peu qu’il
eust différé de conclurre avec les Suédois, qu’il eust esté en peine ou de
demander une récompense pour la Poméranie que cette couronne vouloit
garder, ou protester contre le traicté, qui eust donné sujet à la Suède de
prétendre garder les places qu’elle occupe dans la Marche.
Ich weiß Ihnen derzeit keine Neuigkeiten aus Italien zu berichten, werde
Sie aber, da wir innerhalb der nächsten acht Tage wichtige Nachrichten
von dort erwarten, auf dem laufenden halten.