Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
128. Longueville an Brienne Münster 1647 Februar 18
Münster 1647 Februar 18
Ausfertigung: Ass.Nat. 277 fol. 218–219’; Eingang nach Dorsal, fol. 219’: 1647 Februar 27 =
Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 81 fol. 108–109. Kopie: AE , CP All.
98 fol. 341–342’. Druck: NS IV, 82–83 (ohne PS); CDI 83, 143 (Auszug; spanische Überset-
zung ).
Günstige Wirkung der Aushändigung des französischen Gesamtentwurfes für den Friedens-
vertrag mit Spanien vom 25. Januar 1647 auf dem Kongreß und vermutlich auch in den
Vereinigten Provinzen. Formulierung des Artikels zur italienischen Liga. Grund dafür, daß
der König von Portugal in den Vertrag nicht aufgenommen wurde.
PS: Änderungswünsche Savoyens und Mantuas zum Gesamtentwurf; Loyalitätsbeteuerun-
gen des mantuanischen Gesandten.
Vous verrés par la response que je fais au mémoire du Roy du 8 e de ce
mois ce qui m’a porté principalement à mettre les articles
Holandois, ce que je puis dire |:avoir produict un très bon effect dans
l’assemblée:|, où l’on ne croit plus ce que les Espagnols ont tousjours pu-
blié pour donner mauvaise opinion de nostre conduite, que nous ne vou-
lions pas la paix, et qu’encor que nos demandes fussent accordées, nous en
ferions d’autres. Ceste fausse persuasion est |:ce qui a le plus mis en al-
larme les Provinces-Unies, et qui donnoit moyen aux malintentionnez de
surprendre et animer contre nous ceux qui d’ailleurs n’ont aucune mau-
vaise volonté:|. Et j’estime que s’il y a quelque |:chose qui puisse favoriser
la poursuitte qui se faict présentement à La Haye, c’est la deslivrance des-
dictz articles ès mains de leurs depputtez:|.
Vous verrés aussy, Monsieur, qu’en ne |:nommant que le Pappe et Venize
pour la ligue des princes d’Italie:| , nous avons suivy ce qui nous a esté
mandé de la cour. Mais j’ay eu le bonheur qu’ayant |:préveu ce qui est
arrivé, il s’est trouvé un moyen de contenter l’ambassadeur de Savoye, et
peut-estre de ne mescontenter pas le résident de Florence:|.
Pour l’article de |:Portugal:|
pagnols , |:les ministres du roy de Portugal auroient eu raison de se plain-
dre que nous ne l’eussions pas nommé:|, mais ayans à dresser les articles
en la forme mesme que nous prétendons qu’ils doivent estre insérés au
traicté, il eût esté visible à tout le monde que |:ce n’eust esté qu’une feinte
et une apparence, puisque dans un acte qui doibt estre signé par le roy
d’Espagne, chacun sçait que ces termes ne pouvoient jamais estre receuz:|.
Et quand ses ambassadeurs m’en ont icy parlé, ils n’ont rien eu à répliquer
lorsque je leur ay faict ceste response.
[PS]
quelque chose à ce qui avoit esté mis dans les articles concernans la
Savoye, je vous envoie la copie de ce qui a esté ajousté, avec celle d’une
demande que l’ambassadeur de Mantoue a désiré qui fust faicte des terres
qui ont esté données au duc Guastalle
vous supplie de tesmoigner à la Royne et à monsieur le cardinal Mazarin,
et à tous ceux que vous jugerés à propos, qu’il n’a aucune inclination à
|:l’Espagne:|, comme l’on a voulu donner à entendre, et que connoissant
que le bien et l’avantage de son maistre est de s’attacher entièrement à la
France, il sera tousjours dans les sentimens que nous pouvons désirer.