Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
127. Longueville an Servien Münster 1647 Februar 17
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Münster 1647 Februar 17
Ausfertigung: AE , CP All. 98 fol. 329–332 = Druckvorlage.
Rückkehr Bruns nach Münster; seine Abweisung in den Niederlanden als gutes Omen für
den Ausgang der Verhandlungen Serviens; vermutlich bevorstehende Weiterreise Bruns nach
Osnabrück zur Verhinderung des Friedensschlusses im Reich. Abschluß des schwedisch- kur-
brandenburgischen Rezesses betreffend die Überlassung Pommerns; letzte Schwierigkeiten
in Sachen Kammin; teilweise erfolgreiches Eintreten d’Avaux’ für die finanziellen Forderun-
gen der Schweden bei Trauttmansdorff. Dankbarkeit der kurbrandenburgischen Gesandten
gegenüber Frankreich; Ankündigung ihres Eintretens für die französischen Belange in den
Niederlanden. Gegenüber den niederländischen Gesandten und den Mediatoren unbeding-
tes und wiederholtes Bestehen Longuevilles auf der Zession Porto Longones und Piombinos
sowie auf einer Einigung in der Garantiefrage vor einem Friedensschluß mit Spanien; deren
Einwände gegen die Verknüpfung der französischen Vertragsbedingungen mit der Garantie;
Erwiderung Longuevilles. Einsatz d’Avaux’ für die Satisfaktion Hessen-Kassels. Verbreitung
von Gerüchten Bruns über seine herzliche Aufnahme in den Niederlanden; Brun vermutlich
Überbringer der spanischen Ratifikation der Provisional-Artikel mit den Generalstaaten
vom 8. Januar 1647; sein Auftrag, einen Friedensschluß im Reich zu verhindern. Stärkung
des innerhabsburgischen Zusammenhalts durch die bekannt gewordenen Heiratsprojekte.
Le sieur Brun arriva en ceste ville avant-hier
1647 Februar 15, Freitag. – Nach Truchis de Varennes kehrte Brun jedoch schon am 13.
nach Münster zurück ( Truchis de Varennes , 352). Diese Datierung deckt sich mit den
ndl. und ksl. Berichten; vgl. Nassau an Ferdinand III., Münster 1647 Februar 14; Kopien:
KHA A 4 nr. 1628/21 unfol.; RK FrA Fasz. 54a (Teil I) fol. 5 – Pauw und Donia an Gst.,
Münster 1647 Februar 15; frz. Kopien: AE , CP All. 81 fol. 91–91’; AE , CP All. 87 fol.
336–337; Ass.Nat. 277 fol. 305–305’ (falsch datiert auf 1647 Januar 15); Druck (it. ÜS):
Siri IX, 307f. (die letzten eineinhalb Sätze, mit dem Bericht über die Ankunft Bruns, feh-
len ).
et son obstination à s’y vouloir produire ne luy ont pas esté fort avanta-
geux , et je tiens pour |:un grand préjugé du bon succès de vostre négotia-
tion ce qu’il a esté exclus de toutes conférences, et que c’est beaucoup
d’avoir obtenu ce poinct:|. On dict à ceste heure qu’il doit aller à Osna-
brug , vous pouvés penser à quelle intention, et sy ce ne sera pas pour
rebrouiller de nouveau les affaires d’Alemagne s’il peut, et alonger le
traicté de l’Empire, lequel semble en assés bonne disposition pour estre
bientost conclu. L’accord entre les plénipotentiaires de Suède et ceux de
l’électeur de Brandebourg est enfin résolu et mis dans un double escrit
paraffé et signé par les secrétaires
Der schwed.-kurbg. Rezeß betr. die Überlassung Pommerns (Beilage 1) wurde am Abend
des 10. Februar 1647 von den Sekretären der schwed. und kurbg. Gesandtschaft, Mylonius
und Chemnitz, unterzeichnet ( UA IV, 540; Breucker , 86f.), die Urkunde am 11. bei
d’Avaux hinterlegt ( NS IV, 21). – Paul Chemnitz (Lebensdaten und -umstände nicht zu
ermitteln), kfl.-bg. geheimer Kammersekretär, kurbg. Legationssekretär auf dem WFK
( UA I, 788; UA IV, 408; APW II C 3, 73 Anm. 3).
Ich übersende Ihnen die Kopie des Rezesses. Oxenstierna forderte zuletzt
die Überlassung des Bistums Kammin an den Herzog von Croy auf Le-
benszeit . Auf die Abweisung dieser Forderung durch die kurbrandenbur-
gischen Gesandten hin bat er d’Avaux mehrfach, die Verhandlungen über
diesen Punkt abzubrechen und wieder ganz Pommern für Schweden zu
fordern, gab allerdings schließlich nach. D’Avaux setzte sich auf Wunsch
der schwedischen Gesandten für ihre Forderung nach 1,2 Millionen
Reichstalern ein. Trauttmansdorff ist bereit, bis zu 400 000 Reichstaler
auf die zukünftigen schwedischen Reichsabgaben anzurechnen und
200 000 Reichstaler in bar aus der am kommenden Johannisfest fälligen
französischen Zahlung
Die ksl.-frz. Satisfaktionsart. vom 13. September 1646 ( Repgen , Satisfaktionsart.; Druck:
ebd. , Anhang I, 204–213, hier 211, der mit Quinto, item beginnende Absatz) sahen die
Zahlung von jeweils einer Million Livres tournois am Johannistag der Jahre 1647, 1648
und 1649 an Ehg. Ferdinand Karl zu Basel vor; das Angebot war, wie Repgen zeigt, bis
Ende September 1646 befristet ( ebd. , 188f., 191f., 196–200). D’Avaux wies daher zu Recht
darauf hin, daß Frk. rechtlich zu dieser Zahlung nicht verpflichtet sei (vgl. nr. 143 bei Anm.
14).
er solle hieraus wenn möglich Vorteile für Frankreich bezüglich der Wald-
städte , der Städte im Unterelsaß oder Benfelds ziehen .
Les députés de monsieur l’électeur de Brandebourg reconnoissent avoir
l’obligation toutte entière à la France de ce que leur maistre retire de la
Poméranie, et de la récompense qui luy sera donnée dans l’Empire. Ils ont
dict plusieurs fois qu’ilz le luy escriroient et en rendroient les tesmoigna-
ges qu’ilz doivent à ce que s’il peut quelque chose pour |:le contentement
de Leurs Majestez dans la Hollande, il s’y employe comme y estant tout à
faict obligé:|.
Vous aurés desjà veu par les dernières dépesches que je vous ay faictes
Vgl. 1) nr. 88. – 2) Longueville an Servien, Münster 1647 Februar 6 (s. Anm. 8 zu nr. 116):
Kritik am unbegründeten Zögern der Spanier in Sachen Abtretung Piombinos und Porto
Longones an die Adresse der ndl. Ges. – 3) ders. an dens., Münster 1647 Februar 8 (s. Anm.
13 zu nr. 112): weitere span. Verhandlungsbereitschaft trotz Kenntnis der frz. Erklärung,
daß ohne die Zession der toskanischen Plätze kein Friede möglich sei.
que ce qui s’est dict par quelques-uns à La Haie que j’estois demeuré
d’accord que Porto Longone et Piombino n’arresteroient pas la paix, est
entièrement contre la vérité. Au contraire, j’ay dict et répété une infinité
de fois à tous les ambassadeurs de Messieurs les Estatz quand ilz estoient
encor icy, et depuis aux sieurs Paw et Donia qui sont restés, que je ne leur
donnois les articles du traicté
aux ministres d’Espagne, que sur ce fondement que les postes de Toscane
nous demeureroient, et qu’en vain l’on traicteroit sy les Espagnols ne sont
résolus à les laisser parce qu’autrement la France ne fera jamais la paix.
Je leur ay aussy déclaré plusieurs fois que je leur délivrois lesdictz articles
sur ceste présupposition que la garantie du traicté entre la France et Mes-
sieurs les Estatz auroit lieu, parce qu’autrement nous y mettrions d’autres
conditions, et chercherions les moyens de nous assurer d’ailleurs, puisque
ceux que nous attendions de noz alliés nous manqueroient en ce cas.
J’ay tenu le mesme discours aux Médiateurs, et tant eux que les Holandois
m’ont dict qu’il est |:malaisé que les Espagnolz se déclarent, puisque sy la
garentie ne nous est accordée, nous déclarions nous-mesmes que nous
vouldrons d’aultres conditions que celles qui sont dans noz articles:|. J’ay
respondu que l’on doit connestre par là comme il est besoing que l’on se
déclare promptement à La Haie sur ladicte garantie, puisque ceste affaire
estant une fois arrestée, on peut conclurre incontinent après, et sans cela
on ne finira jamais.
Vous pouvés assurer monsieur de Crosig que monsieur d’Avaux a eu
grand soing des intérestz de Madame la Landgrave, lesquels outre l’ affec-
tion qu’il y a de soy-mesme, je luy ay encor très particulièrement recom-
mandés . Il en a parlé à monsieur de Trautmansdorff, et donné advis à
messieurs Scheffer et Vulteius des responses qui luy ont esté faictes, et
depuis, il a faict en sorte que messieurs les plénipotentiaires de Suède en
ont aussy faict instance |:pour oster la jalousie et rendre la sienne plus
forte:|. De sorte que l’affaire est en bon estat, et qu’il ne se fera rien dans
les générales que celle-là ne soit assurée.
Depuis que Brun est arrivé icy, il publie qu’il a esté fort visité et carressé
dans la Holande, et qu’il a esté défraié partout et assuré de la bonne dis-
position des Provinces aux affaires de son maistre. On dict qu’il est por-
teur de la ratification du roy d’Espagne pour le traicté avec Messieurs les
Estatz , et qu’il doit travailler à Osnabrug pour empescher la conclusion
des affaires de l’Empire; Lisola est auprès du comte de Trautmansdorff
pour cet effect.
On dict aussy que le filz de l’Empereur va en Espagne pour espouser
l’infante, que le roy d’Espagne espouse la fille de l’Empereur, et que
l’Empereur prend à femme une des archiduchesses d’Inspruk
vous peut donner moien de faire voir aux esprits trop crédules la fausseté
des bruictz que les Espagnols font courre du mariage du Roy avec l’ infan-
te , et doit faire craindre la puissance d’une maison qui par ses alliances se
réunira et aggrandira plus que jamais.