Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
122. Brienne an Longueville Paris 1647 Februar 15
Paris 1647 Februar 15
Kopien: Ass.Nat. 273 fol. 110–111 = Druckvorlage; AE , CP All. 98 fol. 318–319’, datiert
auf 1647 Februar 14. Druck: CDI 83, 136–138 (spanische Übersetzung; ebenfalls auf 1647
Februar 14 datiert).
Lob Longuevilles, namentlich seiner Erklärung zur Notwendigkeit der Inklusion Portugals
in den Frieden oder Waffenstillstand zwischen Frankreich und Spanien; Unmöglichkeit der
Rückeroberung Portugals durch Spanien, solange sein Krieg gegen Frankreich währt. Kon-
ferenz mit Nani: Hoffnung Contarinis auf Einverständnis der Spanier mit einem ein- oder
zweijährigen Waffenstillstand für Portugal. Von Chanut erbetenes Schreiben der Gesandten
an die schwedische Königin nunmehr überflüssig. Bewertung des Vorschlags zu Ruprecht von
der Pfalz im Ermessen Longuevilles. Zustimmung Mantuas zur Exekution des Vertrages von
Cherasco? Mitteilung an Longueville zu Pfalzgraf Ruprecht vermutlich nicht mehr geheim.
Verweis auf nr. 121. – Ihre Ausführungen gegenüber den Niederländern
in der Garantiefrage und Ihre Erklärung, der König werde keinen Frie-
den oder Waffenstillstand ohne Inklusion Portugals schließen, wurden ge-
lobt ; dies wird Eindruck auf die Spanier machen, parce que ayans plus
d’envie d’assubjettir le Portugal que de toutte autre chose, ilz se voyent
exposez à y trouver des grandes difficultez, l’expérience leur ayant apris
que c’est une affaire difficile et mesme impossible tant qu’ilz seront en
guerre avec cette couronne, et qu’ilz doivent espérer d’y mieux réussir
quand ilz n’auront autre guerre que celle-là, car bien que la France ayde
la couronne de Portugal, ses armes ne seront point tant à craindre s’ occu-
pant à la deffense qu’à faire des progrez et des conquestes sur l’ennemy.
Et ainsy, il se peut dire qu’en la continuation de la guerre, ilz se privent de
l’espérance comme asseurée de réussir en leurs desseins, au lieu que par la
paix, il semble qu’ilz soient infaillibles. Il m’a semblé que vous aviez mis
en œuvre tout ce que peut l’art pour insinuer ces choses aux députez de
Hollande, en adjoustant que ç’avoit esté à leur considération qu’on
s’estoit contenté de ce qui restoit stipulé pour ce regard
Forderung nach frz. Assistenzrecht für Portugal bei Verzicht auf dessen Einschluß in den
Friedensvertrag; vgl. Art. 41 des frz. Gesamtentwurfs für den Friedensvertrag mit Spanien,
den ndl. Ges. praes. 1647 Januar 25 (s. nr. 86 mit Anm. 7 und nr. 88), in der Kopie AN K
1336 nº 43 fol. 12’ (auch, als Seconde addition bezeichnet, fol. 17’).
Trouvez bon que je vous die que l’ambassadeur de Venize m’estant venu
voir sur certaines affaires de peu de conséquence, nous estans mis en dis-
cours de la paix publique, il me laissa nettement entendre que Contarini
n’estoit pas sans espérance de faire consentir aux Espagnolz une trêve
d’une ou deux années avec les Portugais, et il pourroit estre que sur les
considérations qu’il me dit faire force envers les Espagnolz, qu’il leur sera
plus aisé d’opprimer un prince qui se sera négligé pendant qu’il sera en
repos que lorsqu’il est armé pour sa deffense et que la France qui y prend
part l’est aussy, et qui aura facilité d’y faire passer des trouppes, les Espa-
gnolz y eussent apporté leur consentement.
En la lettre particulière dont Vostre Altesse m’a honoré
Longueville an Brienne, Münster 1647 Februar 4; Ausf.: Ass.Nat. 277 fol. 171–171’; Du-
plikat [für Mazarin]: AE , CP All. 81 fol. 46–46’; Kopie: AE , CP All. 98 fol. 251 (ohne
PS); Druck: NS IV, 77 (ohne PS); CDI 83, 113f. (span. ÜS, ohne PS); Beilagen: 1 d’Avaux
an Longueville, Osnabrück 1647 Februar 2, auch Beilage zu nr. 105; 2 Vorlage für einen
Dramelay (biographische Angaben konnten nicht ermittelt werden) und seiner Familie aus-
zustellenden Paß zur Reise von Brüssel in die Franche-Comté und zurück (fehlt).
qu’elle n’estoit pas en pensée que les lettres demandées par monsieur
Chanut , bien que ce fût de concert avec la royne de Suède, deubsent
estre envoyées, et il se peut dire pour approuver vostre sentiment que
l’estat où sont les affaires en la cour faict bien voir qu’il y eust eu du
péril. Présentement on n’est plus en cette pensée, ny en nécessité de le
faire, et les choses y sont entièrement adjustées, puisque cette majesté
s’est déclaré de ne se point voulloir arrester à l’argent qu’elle demande
pour rescompense de ce qu’elle restitue à l’électeur de Brandebourg en
la Pomméranie, moyennant qu’il luy cède outre l’Antérieure certaines
places de l’Ultérieure et que l’Oder ne sera point la séparation de leurs
Estats; à quoy les députez de l’électeur ayant acquiescé ainsy qu’il s’est
veu par la despêche de monsieur d’Avaux , il ne reste plus rien à faire
pour l’adjustement de cette royne et de ce prince que l’office demandé
par la royne
s’en sera aussy acquitté envers les plénipotentiaires de cette couronne
Vgl. Chanut an Longueville, d’Avaux und Servien, [Stockholm] 1647 Januar 12; Kopie,
nicht zeitgenössisch: AE , CP Suède 12 fol. 12’–15. Nach Chanut hatte Kg.in Christina
ihn um Übermittlung dieser Bitte ersucht und versichert, im Gegenzug die Satisfaktions-
verhandlungen nicht um dieser Forderung willen in die Länge zu ziehen. Später schrieb er
aber, Schweden fordere ganz Pommern und werde dabei bleiben, dies habe Kg.in Chri-
stina selbst bekundet; vgl. 1) Chanut an Longueville, d’Avaux und Servien, [Stockholm]
1647 Januar 26; Kopie, nicht zeitgenössisch: AE , CP Suède 12 fol. 16’–19; Teildruck: Hu-
dita II, 124 – 2) ders. an dies., [Stockholm] 1647 Februar 2; Kopie, nicht zeitgenössisch:
AE , CP Suède 12 fol. 19’–22. – Der betr. Brief Chanuts an den Hof wurde nicht ermittelt.
desquelz le travail est excessif, ayans autant de peyne à modérer l’envie
de ses alliez qu’à obtenir de ses ennemis les conditions d’une juste et
advantageuse paix.
Si celles proposées en faveur du prince Robert sont justes et pour réussir,
j’en laisse à Vostre Altesse à en faire jugement.
Mantua ist unter Umständen bereit, der Exekution des Vertrages von
Cherasco zuzustimmen ; ich habe den diesbezüglichen Äußerungen Nanis
jedoch nur wenig Bedeutung beigemessen.
Ce que vous pensez estre très secret sur les ouvertures qui vous ont esté
faictes au sujet du prince Robert, pourroit bien avoir esté pénétré au lieu
où vous estes, car le mesme ambassadeur , sans me le déclarer, m’a don-
née lieu de le soubçonner.