Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
100. Longueville an Mazarin Münster 1647 Februar 4
Münster 1647 Februar 4
Ausfertigung: AE , CP All. 81 fol. 48–49’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 98 fol.
248–250.
Eintritt der Spanier in Verhandlungen über den französischen Gesamtentwurf für den Frie-
densvertrag mit Spanien trotz der französischen Erklärungen zu Piombino und Porto Lon-
gone. Vorschlag Longuevilles an Contarini, die Spanier aus Italien zu vertreiben, wenn sie
einen Friedensschluß verweigern und die Türken Kreta erobern; Reaktionen Contarinis und
Ridolfis. Kurbayerische Loyalitätsbeteuerungen. Bereitschaft des Pfalzgrafen Ruprecht zur
Annahme der achten Kur und der Unterpfalz im Falle der Weigerung seines Bruders Karl
Ludwig; wahrscheinlich Einverständnis des Kf.en von Bayern; Ansicht Longuevilles.
Les déclarations que nous avons faittes |:aux Holandois de Porto Lon-
gone et Piombino n’ont pas empesché les Espagnolz d’entrer en matière
sur les articles
vent plus faire de difficulté pour rompre sans s’en attirer le blasme:|.
Ensuitte de ce discours, j’ay cru à propos de |:luy dire que si les Espa-
gnolz s’esloignoient des moyens de la paix, et la Candie par là ne se
pouvant sauver, que ce seroit de la prudence de la République de vouloir
regaigner d’ailleurs, et que contre les Espagnolz c’estoit un gaing cer-
tain:|, et que je le pouvois asseurer qu’en ce cas Leurs Majestez ne vou-
droient |:profficter de rien en Italie, et que si on en chassoit les Espa-
gnolz, j’oserois respondre que le Roy quitteroit mesme Porto Longone
et Piombino.
Il ne s’est point trop esloigné de cela, et m’a seulement mis en doute si en
quittant la Candie, le Turc feroit la paix et laisseroit en seureté la Dalma-
tie qui leur est considérable à cause du golfe:|.
J’ay cru qu’il ne falloit pas |:pousser davantage ce discours:|; et néant-
moins, j’ay sceu qu’il avoit fait |:effect, Contarini en ayant parlé au ré-
sident du Grand-Duc, et:| luy ayant dit par manière de question |:si il ne
seroit pas à propos, les Espagnolz ne se portans pas à la paix, que les
princes d’Italie proffictassent au moins des pertes que tous les ans on
leur void faire. Et je n’ay trouvé ce résident empesché que pour le par-
tage, craignant que si le Pape avoit le royaume de Naples entier, il ne
voulust et ne pust donner la loy à tous les princes d’Italie; qu’aussi de
partager le royaume de Naples:|, il n’en voyoit pas bien le moyen. J’ay
veu qu’en parlant de |:la Sicile, le tiltre de royaume luy donnoit dans les
yeux:|.
Cecy vous peut faire clairement connoistre qu’on n’est pas icy dans la
pensée, |:et Contarini mesme:|, que les Espagnolz soient au-dessus de
leurs affaires pour avoir fait faire aux Hollandois la signature de leurs
articles .
L’ambassadeur de Bavières
Der Titel ambassadeur stand rechtlich allein dem kurbay. Prinzipalges. Haslang zu. Da
Longueville jedoch im folgenden die kurbay. Ges. insgesamt mit ses ambassadeurs bezeich-
net (den Begriff also nicht nach seiner engeren rechtlichen Definition benutzt), könnte auch
der Sekundarges. Krebs gemeint sein.
maistre qu’il n’a entendu à aucun traicté avec Espagne, et m’a prié de vous
asseurer qu’il n’entendra jamais à aucune chose qui puisse desplaire ou
préjudicier à la France.
|:Le prince Robert m’a fait dire qu’en cas que le prince palatin son frère
ne voulust pas accepter les conditions du huictiesme électorat avec le Bas-
Palatinat
Diese Bedingungen formulierte der ksl. Textvorschlag für das IPO vom 8. Mai 1646;
Druck: Gärtner IX nr. 104, 642–662; Meiern III, 66 –73; zur ksl. Überlieferung: APW
II A 4 Beilage 1 zu nr. 88. Danach sollte der Pgf. eine (neu zu schaffende) achte Kur sowie
die Unterpfalz ohne die Bergstraße erhalten.
ladicte offre, et que si je voyois que ce fust une chose faisable, il se pro-
mettoit que la Reyne et vous:|, Monsieur, |:m’escririés pour l’appuyer en
cela, dans l’asseurance qu’il avoit desjà donnée et qu’il donneroit encore
de son entier attachement à la France, et mesme de se pouvoir faire catho-
lique:|.
Comme ceste proposition ne peut estre qu’advantageuse a|:u duc de Ba-
vière, soit pour obliger le Palatin d’accepter plus promptement le party
qu’on luy offre, soit en divisant cette maison:|, il est certain qu’il |:s’y
portera entièrement, ce que j’ay bien recognu mesme sur ce que j’en ay
jetté quelques discours à ses ambassadeurs:|.
J’ay cru estre obligé de vous en informer affin que si |:lors de la conclu-
sion du traicté de l’Empire, les députez palatins qui sont icy se trouvent
sans pouvoir d’accepter le party qu’on offre à leur maistre:|, nous puis-
sions sçavoir comme nous devrons nous y conduire. J’entreprendray néant-
moins, Monsieur, de vous dire que mon oppinion seroit d’y |:paroistre le
moings qu’on pourra, et que si l’on mettoit cette clause, elle ne pust estre
estimée que comminatoire, et pour ne laisser rien d’indécis:| dont après on
pourroit se servir selon l’occasion.