Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
81. Brienne an Longueville und d’Avaux Paris 1647 Januar 25
Paris 1647 Januar 25
Kopien: AE , CP All. 98 fol. 187–190 = Druckvorlage; Ass.Nat. 273 fol. 45–46’. Druck:
CDI 83, 70–75 (spanische Übersetzung; am Anfang auf den 21., am Ende auf den 25. Januar
1647 datiert).
Empfangsbestätigungen. Lob des Verhaltens der Gesandten gegenüber den Niederländern;
Nachteile der Unterzeichnung der spanisch-niederländischen Provisional-Artikel vom 8. Ja-
nuar 1647 für jene selbst. Vertrauen auf ihre künftige Bündnistreue; ihr aufgrund der Berichte
Serviens zu vermutendes Einverständnis mit einer allgemeinen und gegenseitigen Friedens-
garantie . Anweisungen an Servien: Ja zur Garantie auch der nicht-europäischen Besitzungen,
aber in einem allgemein formulierten, diese nicht explizit bezeichnenden Artikel; notwendige
Garantie der Friedens- wie der Waffenstillstandsbedingungen; äußerst moderate Kritik an der
Unterzeichnung der spanisch-niederländischen Provisional-Artikel. Vernünftigkeit dieses Be-
schlusses ; demonstrative Zuversicht für den Fall der alleinigen Fortsetzung des Krieges gegen
Spanien durch Frankreich. Anweisung an Servien zum Herunterspielen der ausgebliebenen
Begrüßung durch Prinz Wilhelm (II.) von Oranien. Verzicht des Kurfürsten von Branden-
burg auf einen Teil Pommerns wünschenswert. Zweifel Königin Christinas an der getreuen
Ausführung ihrer Anweisungen durch Oxenstierna; eventueller Brief der Gesandten an die
Königin über ihre Bewertung seines Verhaltens, jedoch angesichts der Macht Axel Oxenstier-
nas Vorsicht geboten. Wertschätzung Saint-Maurices; Bitte um seine Unterrichtung über die
Savoyen betreffenden Angelegenheiten. Abweisung der kürzlich in Paris von einem mantua-
nischen Gesandten vorgetragenen Forderungen. Briennes Absicht auf Bekundung der Bereit-
schaft Frankreichs zur Unterstützung des Königs von Polen und Venedigs gegen die Türken
nach Friedensschluß, aber nicht vorher; Spaniens Politik vom Haß auf Portugal bestimmt.
Eventuell schwerwiegende Folgen der Differenzen zwischen Portugal und dem Papst.
Le 19 e de ce mois, le courier que vous avez dépesché, chargé de vos lettres
du 13
Erstens nr. 58. – Zweitens Longueville und d’Avaux an Brienne, Münster 1647 Januar 14;
Ausf.: Ass.Nat. 277 fol. 43–43’; Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 80 fol. 247–247’;
Kopien: AE , CP All. 98 fol. 96’; AE , CP All. 98 fol. 104–104’; Druck: NS IV, 74f.: Ver-
eitelung der Ausführung der Instruktionen Kg.in Christinas durch gegenläufige Partikular-
anweisungen an Oxenstierna?
ont esté leues à Sa Majesté qui ne s’ennuya point de leur longueur, voyant
avec combien d’art et de fermeté vous aviez parlé aux plénipotentiaires de
Hollande, et eust à déplaisir d’entendre que le ressouvenir des obligations
dont leurs principaux sont redevables à cette couronne, ny ce qu’ilz doi-
vent appréhender de l’advenir, n’ayt sceu les empescher de tomber dans le
précipice. Car quoy qu’ilz disent, et quelque advantage que le traicté qu’ilz
ont conclu avec l’Espagne semble leur apporter, le peu de respect qu’ilz
ont eu pour cette couronne fera concevoir à leurs alliez qu’on ne doit at-
tandre d’eux ny la fidélité ny un effect de prudence, sans laquelle il est
malaisé qu’un Estat subsiste; et ayans pris dégoust de leur conduite, ilz
courent fortune de demeurer exposez à la hayne de leur ennemy, et de leurs
seules forces à soustenir les siennes quand ilz rentreront en guerre.
Ce qui a esté résolu, comme vous l’aurez appris des précédentes dépes-
ches , leur doit faire veoir que la France agist avec beaucoup de sincérité,
qu’elle souffre et excuse leurs manquemens, et cela, bien considéré, les
doit obliger de faire un différent jugement de nous que des autres, et,
entrans dans nos sentimens et dans nos intérêtz, achever de bonne grâce
ce qui leur est demandé, soit que les choses soient très raisonnables ou
que les avis que nous avons eus de monsieur Servien nous fassent croire
qu’ilz y sont disposez. Nous ne mettons point cela en doute, sans néant-
moins oublier qu’ayans manqué au premier devoir, il leur seroit assez fa-
cile de manquer au second.
Il semble que quelqu’un de ceux de l’Estat qui l’ont visité à son arrivée, et
avec lequel il soit entré en discours de ce qui estoit le sujet de son voyage, se
soit expliqué avec luy que les Provinces-Unies ne feront pas difficulté de
garentir à la France le traicté qu’elle conclurra avec l’Espagne sy elle entre
en une réciproque garentie du leur sans exception d’aucun lieu. Et cette
ouverture ayant esté examinée, il est mandé à monsieur Servien
apporter pas de difficulté, essayer seulement de faire en sorte que l’article
soit général, et que les Indes n’y soyent pas exprimées affin qu’il ne passe
dans l’imagination de quelque esprit foible que nous nous engageons à y
favoriser les conquestes qu’ilz y pourroient entreprendre, sans néantmoins
que les Estatz puissent concevoir que y estans en guerre avec les Espagnolz,
et pour la soustenir et leur faire diversion ailleurs, ilz voulussent la faire en
Flandres, que nous fassions difficulté de nous obliger de l’y faire avec eux,
puisque c’est nostre intention, sy les Espagnolz leur violent leur traicté, de
reprendre les armes, pourveu qu’ilz s’obligent aussy, sy les mesmes Es-
pagnolz enfraignent celuy qu’ilz auront arresté avec nous, à leur faire la
guerre. J’ay adverty monsieur Servien de se souvenir que nous serons en
paix et en trêve avec les Espagnolz
demeurent obligez à garentir la trêve comme la paix, affin qu’il prenne
soing de si nettement expliquer cette condition qu’il ne puisse rester nul
doubte qu’ilz ne soient autant tenuz à l’une qu’à l’autre.
Il est encores mandé à monsieur Servien
Vgl. Brienne an Servien, Paris 1647 Januar 18; Ausf.: AE , CP Holl. 40 fol. 68–70; Kopie:
Ass.Nat. 273 fol. 41–41’ (Beilage 1: Kondolenzbrief Kg.in Annes an Longueville und Frau
[fehlt]): Ich hätte mir gewünscht, Sie hätten vor Ihrer Audienz bei den Gst. die Anweisun-
gen des Hofes erhalten, tant je |:crains que vous ne vous engagiez à faire retentir noz plain-
tes de beaucoup plus hault que nous ne le désirons, et si vous vous modérez:|, il faudra
advouer que vostre prudence et vostre lumière est toutte extraordinaire (fol. 69). Die An-
weisung zu moderatem Auftreten in Den Haag wiederholt Brienne explizit am 25. Januar
1647 (s. Anm. 4). – Vgl. auch Mazarin in nr. 66.
tant de douceur qu’il leur imprime qu’on n’en a point eu de déplaisir,
qu’on croira qu’ilz auront pleinement satisfait à l’alliance, pourveu qu’ilz
exécutent fidèlement ce qu’ilz ont déclaré aux Espagnolz et que ceux-cy,
dilayans à nous donner satisfaction, puissent connoistre que les autres
leur feront la guerre.
Le doute que monsieur Servien fait qu’ilz s’y portent ny mesme à le dire
nous a fait juger que nous avions pris un party raisonnable de modérer
nos plaintes, et qu’il falloit faire veoir que sans eux nous estions capables
de mettre à la raison nos ennemis, et parler haut sur ce poinct, ne pas
oublier d’ajouster qu’ilz ont bien fait veoir pendant la dernière campagne
qu’ilz craignent les armes de France, et que les leurs toutes ensemble
n’ont osé venir à la journée qu’ilz avoient fait mine de vouloir rechercher
lorsqu’ilz estoient bien asseurez que les Estatz ne pouvoient rien entre-
prendre sur eux, et que leurs forces estoient encores dans leurs garnisons.
Si j’escrivois à quelque estranger, et que j’eusse intention de l’attirer dans
nostre party, je luy ferois remarquer que sy on avoit employé l’argent qui
a esté baillé à Messieurs les Estatz à faire des levées et qu’on y eust joinct
les forces qu’on a fait passer à leur secours, qu’il auroit esté facile de faire
quelque chose de relief, et que ce seroit l’extrémité où nous nous trouve-
rions réduictz quand Messieurs les Estatz s’oublieroient jusqu’au poinct
qu’on nous fait appréhender.
Il a aussy esté mandé à monsieur Servien
ment qu’il doit avoir de ce que le prince Guilhaume n’est pas allé à sa
rencontre, selon qu’il avoit esté résolu, et recevoir le compliment qu’il
luy en pourra faire, et pourveu qu’il s’excuse sur l’obligation qu’il avoit
d’accompagner son beau-frère qui partoit ce jour-là , c’est déclarer qu’il
ne fait point de difficulté de vivre avec les ministres de France de la
mesme sorte qu’a fait son père et son oncle.
Il seroit à désirer que cet électeur cédât aux remonstrances et aux prières
de l’Empereur et des princes de l’Empire ce que la Suède demande de luy,
de crainte que la difficulté qu’il y apportera ne donne disposition aux
Suédois de préférer l’entière Poméranie à une moitié qu’il délaisseroit vo-
lontairement , parce que son mescontentement seroit une semence de di-
vision , et qu’il est facile à croire qu’elle germeroit divers maux, la puis-
sance des Suédois se faisant craindre de tant de potentatz qu’ilz seront
pour entrer en ligue contre eux. Sy toutesfois il ne se laisse vaincre,
cela ne sera pas un empeschement à la paix, selon les divers avis que
nous avons, ce qui nous console beaucoup, la désirant pour divers res-
pectz .
Il m’est mandé de monsieur Chanut
monsieur Salvius, accusé par le chancelier et son filz, et qu’elle commence
à croire que le filz peut s’esloigner de la paix sur des ordres de son père
qui ne sont pas conformes à ceux qu’elle donne, et qu’elle a tant de con-
fiance en vous qu’elle veut bien que vous soyez les juges de la conduite de
son ministre, n’ayant stipulé de Chanut sinon qu’il luy communiquera le
double de la lettre que vous luy escrirez avant que de la luy rendre en
public, pour veoir s’il sera nécessaire de la présenter. Et cella pouvant
estre aussy désiré pour considérer sy l’effect qu’on s’en promet seroit
pour succéder, nous a fait imaginer beaucoup de la puissance du chancel-
lier et porté à désirer de ne rien faire qu’à pas de plomb pour n’offenser
une personne de ce mérite sy on n’est asseuré de sa ruyne. La conduite
d’une affaire aussy importante est laissée à vostre charge, et Chanut aura
ordre d’exécuter ce que vous luy ordonnerez. On croit qu’il vous sera aisé
de justiffier ce dont est question, parce que monsieur Salvius, estant l’ ac-
cusé et sçachant par les lettres de sa maîtresse ce qui a esté résolu entre
elle et Chanut, ne fera point difficulté de vous communiquer les ordres
qu’il aura eus sur le sujet de la paix, et, les ayans examinez, vous verrez
bien sy Oxenstiern les exécute, ou sy de son seul caprice il les élude, et en
ce cas, sans rien hazarder, vous pourrez escrire à la reyne de Suède, d’ au-
tant qu’elle aura en main de quoy justiffier tout ce qu’elle voudra entre-
prendre , et le chancellier qui a part aux délibérations ne pourra deffendre
son filz, et ceux qui ont peine à souffrir son autorité, comme tous les
peuples qui respirent après la paix, s’eslèveront contre luy. Mais sy vous
ne voyez pas qu’il y ayt lieu de passer les choses jusques à l’extrémité, et
qu’un raccommodement entre les plénipotentiaires peut avancer la con-
clusion du traicté, on désire que vous fassiez effort pour leur réunion, et
mesme de la préférer à quelque espérance du descréditement du chancel-
lier et de son filz; et il faut présumer que sa cabale est bien establie dans le
sénat, puisqu’il résiste en face à sa royne, et qu’il est asseuré que le drost
Per Brahe (1602–1680), 1641–1680 Reichsdrost; 1626 Kammerherr Kg. Gustavs II. Adolf
von Schweden, 1628–1631 Oberst des Småländischen Reiterregiments in Deutschland,
1632–1660 Rat am Landgericht von Svealand, 1634 Kommissar bei den schwed.- pol-
nischen Verhandlungen zum Waffenstillstand von Stuhmsdorf, 1637–1641 und 1648–1654
Generalgouverneur von Finnland, 1657 Oberbefehlshaber über Heer und Marine im
schwed.-dän. Krieg ( SMK I, 435f.; Elgenstierna I, 557f.).
comme le connestable
Il est aussy désiré que vous donniez part au marquis de Saint-Maurice des
affaires qui concernent le duc de Savoye, et on est asseuré qu’en toutes
celles qui ne seront point contraires à l’intérest de son maître, il se portera
à tout ce que vous pourrez désirer, et on est autant persuadé de son affec-
tion que vous le sçauriez estre de sa suffisance. Je ne vous dis pas qu’il se
soit plaint, mais vous jugez bien que cela ne s’escrit pas sans quelque re-
commandation .
Depuis quelques jours, le secrétaire Porri , envoyé par madame de Man-
toue , est arrivé en cette ville. Il a fait ses premiers complimens et remercié
Leurs Majestez de ce que la succession de Nevers a esté jugée au proffit
du duc, et ensuite demandé qu’on cherchast quelque tempérament aux
affaires d’entre les maisons de Mantoue et Savoye; et comme il n’ignoroit
pas qu’on mettroit en avant que le traicté de Querasque ne se pouvoit en
rien altérer, il ajousta qu’il ne prétendoit pas en demander la cassation,
mais seulement qu’on fît droit à son maître de ce qu’on avoit donné à
Savoye au-delà de ce qui luy pouvoit appartenir. Il a eu sy peu de fortune
que personne n’a sceu croire qu’il fallût entrer en cette discussion, et que
bien qu’on recogneust qu’on avoit adjugé quelque chose de plus qu’il
n’estoit deu à Savoye, qu’il falloit qu’il considérast que cella avoit esté
suffisamment desdommagé au duc de Mantoue, et par les cinq cens mil
escus qu’il doit avoir, et par les despenses qui ont estez souffertes par la
France pour luy conserver Casal; laquelle ayant eu obligation, pour la
deffense du duc de Mantoue et la liberté des autres princes d’Italie, d’ ac-
quérir Pignerol, n’avoit pas deu faire difficulté de consentir à partie des
choses demandées par Savoye, et que c’estoit mettre en doubte cet achapt
et nostre possession, dez qu’on mettoit en question de reveoir les condi-
tions dudict traicté, et de les vouloir blasmer. Il eut peine à se comman-
der , et du depuis il ne s’est pas trop pressé de reveoir personne.
Demain, au plus tard, j’yray trouver l’ambassadeur de Venise pour luy
déclarer que sy Dieu donne la paix aux princes chrestiens, Sa Majesté est
résolue, pour la deffense de la République, non seulement d’assister le roy
de Pologne d’une somme considérable affin qu’il ayt moien de soustenir
la guerre qu’il veut faire au Turc, mais de passer à d’autres secours en leur
faveur, soit les assistant d’hommes et de vaisseaux qui seront soudoyez
sous leur nom, sans en estre empeschée par les secours que Sa Majesté
est résolue de donner au roy de Portugal; mais que, pendant la durée de
la guerre, il ne luy est pas possible de faire aucune chose à l’advantage de
la République; que Sa Majesté eust bien voulu le pouvoir faire comme du
passé. Sy cella produira un si mauvais effect comme ilz le publient, et
qu’ilz viennent à cette extrémité de sacriffier la Candie pour faire leur
paix avec le Grand Seigneur, c’est ce qui demeure incertain, mais sy le
Contarini s’employe avec vigueur et diligence à conclure la paix, il don-
nera moien à Sa Majesté de faire sentir les effectz de sa bonne volonté à la
République, et ce ne devroit pas estre une légère considération aux Espa-
gnolz de concourir et à la paix et à leur deffense puisque la Candie leur
importe autant qu’aux Vénétiens, car sy ceux-cy perdent une isle, les au-
tres perdent il contermurale de la Sicile et de Naples. Nous serons trom-
pez sy cette considération publique porte les Espagnolz à aucune chose,
et l’on verra que le jour qu’ilz auront signez [!] la paix, ils feront passer
toutes leurs forces pour la conqueste du Portugal, et la haine qu’ilz ont
contre ce roy leur fait oublier leurs autres intérêtz.
Le Pape ne veut pas qu’on croye que le roy de Portugal ayt chassé le
collecteur
Der Apostolische Subkollektor Girolamo Battaglia (Lebensdaten konnten nicht ermittelt
werden), im November 1646 aus Portugal verwiesen ( Pastor XIV.1, 60f.); vgl. dazu auch
Lanier an [Mazarin], Lissabon 1646 November 29; Ausf.: AE , CP Portugal 2 fol.
359–362 – Gazette de France nº 12 (1647 Januar 30), 77–92: Manifeste Pvblié En Por-
tugal . Sur le renvoy fait à Rome du Vice-Collecteur du Pape; ebd. nº 39 (1647 April 11),
285–292, hier 285–288: La Lettre du Cardinal Barberin escrite à un sien ami, pour res-
ponse à ce qui le concerne dans le Manifeste publié en Portugal sur le renvoy du Vice-
Collecteur à Rome.
tant qu’elle ne le reconnoistra point pour roy, mais pour s’estre mal con-
duit . Cet artifice sera de peu de durée; et sy le Pape ne change, il pourra
arriver que le Portugal se séparera non de l’obéissance de l’Eglise, mais du
respect qu’il a accoustumé de rendre aux papes, et peut-estre mettra-il en
avant que l’élection est de droit commun et que l’imposition l’est aussy
aux évesques comprovinciaux
Kg. Johann IV. von Portugal bemühte sich seit 1645 sehr, vom Heiligen Stuhl wie die
früheren legitimen Kg.e von Portugal das Recht der Bf.sernennung zu erhalten. Es ging
also um ein zugleich kirchenrechtliches und politisches Problem. Daraufhin stritten sich an
der Kurie die diplomatischen Vertreter Frk.s, die das Ansinnen förderten, und Spaniens,
die sich ihm vehement widersetzten. Da es Innozenz X. nicht gelang, die kirchenrechtliche
von der politischen Seite der Angelegenheit zu trennen, gewährte er das Nominationsrecht
nicht und ernannte port. Bf.e motu proprio; im Gegenzug versuchte Johann IV., durch
Ausweisung des Apostolischen Subkollektors (s. Anm. 15) die Annahme eines Ges. bei der
Kurie zu erzwingen, und faßte die Anwendung weiterer Druckmittel ins Auge. Eine 1647
dem Papst überreichte, rechtlich anfechtbare Denkschrift postulierte die Verzichtbarkeit
der päpstlichen Zustimmung zur kgl. Nomination, wurde aber von Johann IV. schließlich
nicht umgesetzt. Eine befriedigende Lösung der Nominationsfrage blieb bis zum Ende des
Pontifikats Innozenz’ X. aus, ohne daß es zu einer politischen Eskalation gekommen wäre
( Pastor XIV.1, 58–61).
en Portugal parce que cella est dans le mémoire .