Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
80. d’Avaux an Longueville [Osnabrück] 1647 Januar 23
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[Osnabrück] 1647 Januar 23
Duplikat [für Servien]: AE , CP All. 98 fol. 171–174 = Druckvorlage. Konzept, größtenteils
eigenhändig
Nicht alle Korrekturen des Konzepts wurden im Duplikat übernommen; dieses gibt deshalb
an mehreren Stellen die ursprüngliche Version des Konzepts wieder, dessen abweichende
Lesarten (nach seiner korrigierten Fassung) im folgenden notifiziert werden, soweit sie für
die historische Interpretation erheblich sind. Der Text in NS steht dem Konzept näher als
unserer Druckvorlage.
Beilage 1. Bestehen der Schweden auf ganz Pommern trotz kurbrandenburgischer Zustim-
mung zur Teilzession; vergebliche Einwände d’Avaux’; ebenso ergebnislose Versuche, Kur-
brandenburg zur Annahme dieser Forderung zu bewegen. Schwedischer Vorschlag, den Kur-
fürsten und Mecklenburg mit Kirchengut zu entschädigen. Zufriedenstellend verlaufene Visi-
ten Mylonius’ und Salvius’ bei d’Avaux; dennoch gravierende Zweifel am Einlenken der
Schweden, selbst bei Einsatz Contarinis. Rechtfertigung d’Avaux’ für sein Verhalten gegen-
über den Schweden. Nachdrückliches Eintreten für die Satisfaktion Hessen-Kassels gegenüber
den Kaiserlichen. Bitte um Anweisung zum Verhalten bei weiterem Bestehen der Schweden
auf ganz Pommern mit Zustimmung Kurbrandenburgs – Rückkehr nach Münster?
Aus postalischen Gründen war es mir nicht möglich, Ihnen die Beilage vor
ihrer Absendung an den Hof zu unterbreiten.
Hier les ambassadeurs de Suède me donnèrent pour response au consen-
tement que je leur avois porté de la part de l’électeur de Brandebourg,
qu’ilz ne luy peuvent rien restituer de la Poméranie, et prétendent mesme
que moyennant une raisonnable satisfaction qu’ilz luy procureront, il doit
aggréer qu’elle demeure toute entière à la coronne de Suéde.
Je leur protestay qu’il n’y a point d’office ny de persuasion, comme il est très
véritable, que je n’aye employé en diverses conférences pour porter tantost
le comte de Wittgenstein, tantost le sieur Fromholt à céder le reste de la Po-
méranie , et qu’en ce faisant, les deux couronnes ayderont monsieur l’ élec-
teur à en tirer récompense aux despens de l’Empereur en Silésie ou ailleurs,
mais que je n’y avois trouvé aucune disposition imaginable, et partant qu’il
falloit se tenir à ce qui se peut faire, et à quoy lesdits sieurs plénipotentiaires
se sont engagez par escrit sy solemnellement , ou qu’à toute extrémité, il
falloit garder toute la Poméranie sans le consentement de l’électeur.
Monsieur Oxenstiern répliqua que je ne devois me rebuter sur les premiè-
res difficultez que j’avois rencontrées; que ce prince avoit bien déclaré cy-
devant qu’il ne céderoit jamais Stetin; que puis, après, il avoit refusé Wollin
avec la mesme fermeté
bien considérer ce qui luy demeureroit de la province après ce qu’il offre, il
trouvera que le plus fort est fait, et qu’il a peu d’intérest au reste.
Je les fis souvenir qu’ilz ne nous ont pas parlé de la sorte de ce qu’ilz
offroient de rendre à l’électeur quand il a esté question d’avoir son con-
sentement , et que de luy dire à présent qu’on luy a desjà fait faire une
faute, ce seroit un mauvais moien pour l’induire à une autre.
J’adjoustay plusieurs considérations qui ne servirent de rien. Je dis entre
autres choses que les grandes instances et remontrances des Provinces-
Unies méritoient bien qu’on y fît réflexion, mesmement après avoir signé
soixante dix-huict articles de paix avec le roy d’Espagne
ambassadeur de Suède, je profiterois cette occasion pour acquérir à mon
pays tous les portz de la Poméranie (excepté Colberg
rivière de l’Oder avec le gré non seulement de l’électeur de Brandebourg,
mais aussy de Messieurs les Estatz, puisque le traicté s’en feroit en pré-
sence et à la poursuite de leurs plénipotentiaires; que cella serviroit un
jour contre eux s’ilz y vouloient prendre intérest.
Les ambassadeurs de Suède ne se laissèrent point fleschir, et partirent bien
résolus de forcer l’électeur à la cession de toute la Poméranie. Ilz sont encor
aujourd’uy attachez à ce dessein dont le succez ne leur paroist nullement
impossible. J’ay tenté beaucoup de choses pour les y servir, selon que Vostre
Altesse m’ordonne, quoyqu’à mon advis, elle n’a pas imaginé cette nouvelle
prétention; mais, du costé de Brandebourg, mes soins ont esté très inutilles.
Les plénipotentiaires de Hollande me dirent hier au soir que ceux de
Suède persistent vivement à faire consentir l’électeur à toute la Poméranie,
et que pour en venir à bout, ilz ont proposé aux Hollandois de faire don-
ner à ce prince les éveschez de Minden, d’Oznabrug et de Munster, oultre
Halberstat et la survivance de Magdebourg.
Le député de Mecklebourg
Die beiden mecklenburgischen Hgt.er waren auf dem WFK durch zwei Ges. , Kayser und
Marquardt, vertreten (Friedrich Philippi , 67, 92, 209; der in APW III D 1, 351 z. 12 und
bei Wolff , 213 gen. Dr. Friedrich Runge [1599–1655] war tatsächlich Ges. der pommer-
schen Landstände; vgl. APW II C 3, 26 Anm. 2). – Der mecklenburgische geh. Legations-
rat Dr. iur. utr. Abraham Kayser (1603–1652) war 1645 Januar – 1649 Mai Ges. Meck-
lenburg -Schwerins und Mecklenburg-Güstrows in Osnabrück und dort auch mit der Ver-
tretung der Hst.e Schwerin und Ratzeburg beauftragt (Johann Ludolph Walther , 71f.;
Brückner , 6ff.; Schnell , 110, 177f. Anm. 15; Kaster / Steinwascher , 272f.; APW III A
3.1 Anm. 15 zu nr. 1). – Dr. Johann Marquar(d)t (Lebensdaten und -umstände konnten
nicht ermittelt werden), 1645 Januar – 1648 mecklenburgischer Ges. auf dem WFK ( APW
III D 1, 351 z. 14).
frent à son maistre l’évesché d’Oznabrug s’il veut donner son consente-
ment à l’aliénation de Wismar. C’est ainsy qu’ilz distribuent les biens de
l’Eglise catholique en Allemagne.
Ces messieurs m’ont envoyé tantost le sieur Melonius
Mattias Mylonius (1607–1671) war 1643–1647 schwed. Legationssekretär in Osnabrück
und wurde vom 20. November 1647 an bis 1649 Nachfolger Rosenhanes als schwed. Res.
zu Münster; er war seit 1640 in der kgl. Kanzlei tätig und nannte sich seit seiner Nobilitie-
rung am 20. März 1646 Biörenklou (Björnklou), in eigh. Unterschrift aber meist: Biörne-
klou ( SMK I, 324f.; Elgenstierna I, 411f.; APW II C 3, 3f. Anm. 6; APW II C 4, 107
Anm. 2; Kaster / Steinwascher , 220f.). Seine Freundschaft zu d’Avaux geht wahrschein-
lich auf die Jahre 1634–1637 zurück (vgl. Anm. 2 zu nr. 1).
n’avois rien avancé avec les députez de Brandebourg. Cela m’a donné lieu
de le catéchiser, tant plus soigneusement qu’il me sembloit, en parlant,
que je faisois quelque impression sur son esprist [!]. |:Il est de mes amis
anciens. Je l’ay veu à Stockolm chez monsieur le général de La Garde , et
il tient tousjours à cette maison tellement qu’en se séparant, il m’a laissé
veoir un peu de jour à ce que je désire.
lumière et de consolation, mais soubz la foy du silence:|, lequel j’ose re-
commander à Vostre Altesse pour m’acquicter de ce que j’ay promis |: au-
dict sieur Salvius:|. Il me reste néantmoins |:une crainte qu’il n’en soit pas le
maistre:|, comme il est arrivé d’autreffois [!] , |:et que la reyne de Suède et
luy le perdent contre le chancelier de Suède et son filz:|. Sy le meilleur party
prévaut, les choses reviendront à l’alternative et se conclurront bientost de
gré à gré. Sinon, il faudra prendre patience et laisser dire monsieur Conta-
rini
teur , il se treuveroit empesché |:avec des gens qui ne se tiennent pas obligez
à ce qu’ilz ont proposé par escript:|, qui prient néantmoins et qui pressent
qu’on demeure icy pour les mettre d’accord, qui tesmoignent quelque dis-
position à l’accommodement, pourveu que l’électeur parle, et, après qu’il a
parlé, prennent advantage de son consentement pour en prétendre encores
un autre dont l’on n’avoit pas seulement fait mention jusques à cette heure.
D’ailleurs, quand il m’impute la cause de ce qu’on est rentré sur le pre-
mier party , il ne considère pas qu’en arrivant icy, j’ay trouvé cette négo-
tiation sur le tapis; que les plénipotentiaires de Messieurs les Estatz l’ont
commencée et poursuivie continuellement jusques à aujourd’uy midy;
qu’ils en ont fait nouvelle instance à ceux de Suède, et que les Suédois
mesme y ont adhéré et ont cherché l’entremise de la France pour obtenir
ce qu’ilz désiroient de l’électeur de Brandebourg, et l’engager plus aisé-
ment à céder toute la province quand il en auroit cédé la plus belle partie.
J’ay parlé si résolument aux Impériaux pour les intérêtz de Madame la
Landgrave, dez le lendemain
Donnerstag, 1647 Januar 17. Volmar datiert jedoch den Besuch seiner selbst, Lambergs
und Kranes bei d’Avaux, der dabei die Interessen Hessen-Kassels zur Sprache gebracht
habe, auf Freitag, 1647 Januar 18 (vgl. APW III C 2, 794 z. 7–14; zum Gegenbesuch
d’Avaux’ Sonntag, 1647 Januar 20, in Anwesenheit Trauttmansdorffs: ebd. , 796 z. 23–40;
die ksl. Ges. und d’Avaux verblieben, von der hessen-darmstädtischen und hessen- kasse-
lischen Partei ihre Vergleichsvorschläge anzufordern).
sorte, en leur rendant la visite, que s’ilz ont dessein de la contenter sans
que ce soit par nostre moien, ilz ne doivent pas avoir grande espérence
d’y réussir. Le comte de Trautmansdorff, après quelques remises que je
ne voulus pas accepter, demeura d’accord de traitter de la satisfaction de
Hesse dez à présent, et aujourd’uy Wolmar m’a dit que le député de
Darmstat
Hessen-Darmstadt wurde auf dem WFK in Osnabrück seit April 1645 von zwei Ges. ver-
treten , Wolff von Todtenwart und Sinold. – Johann Jakob Wolff von Todtenwart
(1585–1657), der auf dem WFK auch für die Reichsstadt Regensburg votierte; Jurist,
1623 hessen-darmstädtischer Rat, erhielt 1628 den Titel ksl. Rat; zahlreiche diplomatische
Missionen zum ksl. Hof und zu Reichsversammlungen ( DBA I 1391, 196; Sammlung III,
569; Kietzell , 104 Anm. 28; Buchstab , 66; Kaster / Steinwascher , 284f.; APW III A
3.1 Anm. 16 zu nr. 1). – Dr. Justus Sinold gen. Schütz (1592–1657); 1625 zum ao., 1626
zum ordentlichen Prof. an der Universität Marburg-Gießen ernannt; 1629 hessen- darm-
städtischer Rat, 1640 Vizekanzler der Universität Gießen, 1650 ebendort Kanzler; hessen-
darmstädtischer Ges. auf verschiedenen Reichsversammlungen; er veröffentlichte u.a.:
Collegium publicum de statu rei romanae (1640–1653) ( DBA I 1188, 113; Sammlung
III, 569; APW III A 3.1 Anm. 16 zu nr. 1).
Je l’avois mandé hier et luy avois osté toute espérence de délay. Enfin,
Monseigneur, j’ay plustost agi en cette affaire avec trop de rigueur et
d’empressement que de facilité et de patience. J’ay tout communiqué aux
députez de Madame la Landgrave.
Sy les ambassadeurs de Suède persistoient à vouloir la Poméranie entière et
le consentement de Brandebourg, je supplye Vostre Altesse me faire l’ hon-
neur de m’escrire ce qu’elle juge que je puisse faire. Il semble qu’en ce cas je
pourrois m’en retourner à Munster, sy ce n’est qu’après les avoir attendu
cinq mois entiers , on leur déclare nettement que le Roy veut la paix.