Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
75. Servien an Brienne Den Haag 1647 Januar 21
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Den Haag 1647 Januar 21
Ausfertigung: Ass.Nat. 277 fol. 52–59; Eingang nach Dorsal, fol. 59’: 1647 Januar 30 =
Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 80 fol. 320–327. Kopie: AE , CP Holl.
40 fol. 87–90’.
Empfangsbestätigungen; nachdrückliche Bitte um Übersendung der Vollmacht für den Ab-
schluß des Garantievertrags. Schlechte Ausgangslage der Verhandlungen Serviens in Den
Haag; weitere Schwierigkeiten beim Tode Prinz Friedrich Heinrichs von Oranien zu be-
fürchten ; jedoch keine allgemeine Zustimmung zum Verhalten der niederländischen Ge-
sandten in Münster; Lob Nederhorsts durch die Stände von Utrecht. Guter Verlauf der er-
sten Verhandlungen mit den niederländischen Kommissaren; Übersendung der Proposition
Serviens in die Provinzen; vorrangiges Ziel: Wiederherstellung der früheren französisch-nie-
derländischen Freundschaft. Den Niederländern zu nehmender Glaube, daß es den Franzo-
sen an Friedenswillen mangele, aber daß auch sie nach einer spanisch-niederländischen Eini-
gung nachgeben müßten; dazu angesichts ihrer Annäherung Festigkeit am französischen
Hofe erforderlich. Aus der niederländischen Verfassung erwachsende Schwierigkeit der Ver-
handlungen in Den Haag. Konferenzen mit der Prinzessin von Oranien: Austausch gegen-
seitiger Beschwerden; nach anfänglicher Bitterkeit beiderseitige Zufriedenheit; dennoch Un-
gewißheit über ihr zukünftiges Verhalten; nach ihrer Ansicht Haus Oranien und Vereinigte
Provinzen nicht zur Fortsetzung des Krieges in der Lage, aber Versicherung der Treue zu
Frankreich. Spanisches Hilfsangebot an Kurbrandenburg; Plädoyer der Prinzessin von Ora-
nien für dessen Unterstützung auch durch Frankreich; Darlegung der Kurbrandenburgs In-
teressen durchaus fördernden französischen Position durch Servien. Eine einvernehmliche
Lösung der schwedischen Satisfaktion war stets Ziel der französischen Bemühungen; schwer-
wiegende Nachteile der Forderung Schwedens nach ganz Pommern; französische Erklärung
gegenüber den Schweden zugunsten einer Regelung mit Zustimmung des Kurfürsten für den
dauerhaften Frieden im Reich notwendig und für die Verhandlungen mit der Prinzessin von
Oranien hilfreich.
PS: Einstimmiger Dank der Generalstaaten an Nederhorst durch Holland verhindert.
Je commenceray la response que je doibs aux deux lettres qu’il vous a plu
de m’escrire des 4 et 11 de ce mois
Erstens Brienne an Servien, Paris 1647 Januar 4; Ausf.: AE , CP Holl. 40 fol. 16–18’; Ko-
pie : Ass.Nat. 273 fol. 13–14: Schwierigkeit der Aufgabe Serviens, das rechte Maß gegen-
über den Niederländern zu finden ( de trop baisser ou de trop présumer de ses forces sont
deux choses qu’il faut craindre, |:car l’une faict préjudice à la grandeur du maistre et l’ aul-
tre l’expose à perdre un allié:| qui a esté jusques à présent beaucoup considéré ); Bitte Por-
tugals um Unterstützung seiner Interessen in Den Haag; Briennes Neigung zum Vorschlag
der frz. Vermittlung in dieser Sache; PS: Baldige Übersendung der Vollmacht zum Ab-
schluß des Feldzugsvertrages; bevorstehende Reise Bruns nach Den Haag; wahrscheinliche
Zeremoniellansprüche der Niederländer; voraussichtliche Gewogenheit Pz. Wilhelms (II.)
von Oranien (zit. nach AE , CP Holl. 40 fol. 16). – Zweitens Brienne an Servien, Paris
1647 Januar 11 (s. Anm. 1 zu nr. 55): Zessionsbestimmungen des Friedens mit Spanien;
diesbezügliche Anweisungen an die Ges. in Münster.
qui estoit joinct à la dernière |:pour faire le traicté de campagne
comme il ne sera peut-estre pas besoing d’en parler, au moins que touttes
les autres choses ne soient adjustées:|, vous ne treuverez pas mauvais que
je vous fasse ressouvenir que le |:plus nécessaire pouvoit me manquer, qui
est celuy de conclure:| le traicté particulier avec Messieurs les Estatz pour
la garentie réciproque du général qui sera faict avec l’Espagne. J’ atten-
dray , Monsieur, qu’il vous plaise me l’envoyer, |:car ces gens-cy sont si
formalistes que s’ilz apprenoient que je n’en eusse point, ilz feroient peut-
estre difficulté de signer le traicté:|. Je vous supplie qu’il soit |:aux termes
les plus généraux qu’il se pourra:|, vous asseurant que |:je n’en abuseray
pas:| et que je ne feray que ce qui me sera ordonné, où je tascheray de
mesnager le bien du service du Roy le plus avantageusement qu’il me
sera possible.
J’ay treuvé les espritz et les affaires, en arivant icy, |:en si mauvaise dis-
position qu’elles eussent eu besoing d’un médecin plus expérimenté que
moy pour les remettre. La maladie du chef s’est respendue en sorte par
tous les membres de cet Estat qu’on ne cognoist presque plus d’où il
prend le mouvement:|. Cela faict veoir clairement combien |:il a besoing
d’un conducteur pour marcher droict, et combien il est à craindre que la
confusion ne s’y mette encore plus grande aprez la mort du prince
d’Orange:|.
Le procédé des plénipotentiaires de Munster |:n’est pas si générallement
approuvé qu’on l’avoit appréhendé:|. Les gens de bien commencent de
|:cognoistre leur partialité et:| l’artiffice des Espagnolz. La fermeté du dé-
puté d’Utrecht qui n’a point voulu signer avec les aultres a esté louée
aujourd’huy dans l’assemblée. Les estatz de sa province l’avoient desjà
remercié de sa bonne conduicte, et les raisons qu’il a données pour sa
justiffication, dont je vous envoye la copie, ont esté receues avec aggrée-
ment et envoyées par toutes les provinces, où l’on espère que les Espa-
gnolz ny leurs partisans ne treuveront pas leur compte.
Je vous envoye les articles que j’ay proposez aux commissaires qu’on a
députez pour traicter avec moy. J’ay sceu que le chef de la députation a
faict aujourd’huy son raport de ce qui s’estoit passé entre nous en termes
favorables, et que tout a esté escouté et receu avec approbation, sans qu’il
ayt paru que personne ayt esté chocqué de ce qui est contenu dans les-
dictz articles, qui ont esté aussy renvoyez aux provinces. J’appréhende
que cette formalité ne me tienne un peu en longueur; si elle est inévitable,
je travailleray cependant à |:redresser les espritz qui s’estoient escartez du
grand chemin:|, ne croyant pas sy nécessaire de |:arracher de cet Estat la
garentie que nous prétendons comme:| de luy redonner effectivement les
bons sentimens qu’il a euz aultresfois pour la France.
Desjà il me semble de remarquer un respect envers le Roy si général et sy
enraciné dans la pluspart des cœurs, qu’ilz sont à l’espreuve du venin que
quelques espritz corrompuz taschent de respandre. Ilz avoient presque
tous oppinion de deux choses qu’il importe extrêmement de leur oster.
L’une, que nous ne voulons point la paix, et qu’après qu’ilz auront ac-
cordé la garentie, nous chercherons d’aultres difficultez pour l’esloigner.
La seconde, qu’aussytost qu’ilz seront d’accord avec l’Espagne, nous au-
rons si grande peur de demeurer seulz que nous ferons aveuglement tout
ce qu’il plaira aux Espagnolz, et que par ce moyen, ilz nous peuvent con-
duire malgré nous à la paix.
J’ay desjà travaillé aultant qu’il m’a esté possible à les guérir du premier
soupçon, et ne suis pas fasché qu’ilz l’ayent pris avec si peu de fondement,
parce que cela me donnera plus de facilité, en le destruisant entièrement
par des effectz contraires, de leur faire cognoistre l’erreur où ilz estoient
tumbez, en beaucoup d’aultres choses, pour avoir donné créance à de
faulces présupositions suggérées malicieusement par l’ennemy, |:ou par
ceux qui le favorisent dans cet Estat:|.
Il dépend purement des résolutions qu’on prendra à la cour, et de |:la
contenance hardie qu’on y tiendra, de rectifier leur seconde pensée. S’ilz
recognoissent que:| encor qu’ilz se fussent séparez de nous, on ne laisse-
roit pas de soustenir les affaires sans crainte et avec la mesme vigueur, et
que nous ne sommes pour fleschir soubz l’injuste oppiniastreté des enne-
mis , |:la crainte qu’ilz auront que nous ne continuions nos progrez, dans
la Flandre, sans qu’ilz y ayent part, les obligera de se joindre sincèrement
à nous pour porter les Espagnolz à:| ce que nous désirons raisonnable-
ment .
Ce sont |:pourtant des espérances qui naissent de la passion que j’ay pour
la gloire du Roy et de la confiance qu’on peut prendre légitimement:| en la
bonne et prudente conduicte de ses affaires. Il paroist bien desjà que |:les
espritz reviennent icy dans une meilleure disposition, mais dans un Estat
flottant comme celuy-cy:|, et à présent |:destitué de conducteur, on ne
sçait à qui s’addresser, ni à qui s’asseurer:|. Il y a une si grande esgalité
entre tous ceux qui gouvernent les affaires, et sy grand nombre de per-
sonnes qui prétendent à acquérir l’authorité sans l’avoir encor, qu’on ne
peult tenir aucune méthode certaine pour faire prendre les résolutions
qu’on désire, estant comme impossible de ranger un si grand nombre de
consultans dans une mesme oppinion, et moins encor dans |:un mesme
intérest, qui est:| ce qui les conduict le plus. Cette pluralité est bien en
quelque façon |:commode ou utile pour empescher que les affaires n’ ail-
lent tout à faict mal, mais elle oste aussy le moyen de les faire aller tout à
faict bien:|, et mesme de faire |:aucun fondement certain sur les résolu-
tions qui sont prises, qu’on change fort facilement:|. Je n’y obmettray
rien de tout ce que la dilligence et la fidélité pourront produire. Monsieur
Brasset m’assiste beaucoup de son industrie, de ses habitudes et de ses
bons advis, |:mais:| nous aurions bien besoin |:quelquesfois, luy et moy,
de nouveaux conseilz pour prendre party sur:| les contrariétez des infor-
mations que nous recevons.
Dans la première conférence que j’ay eue avec |:madame la princesse
d’Orange, elle:| m’a parlé avec grand ressentiment des mauvaises oppi-
nions qu’on a |:eues d’elle:|, qu’on n’a rien oublié, en France, ny à faire ny à
dire contre toute sa maison, comme sy elle eust esté coulpable de toutes
les choses qu’on a crues |:d’elle:| sans aulcun fondement, |:et qu’elle:|
n’eust pas attendu cette récompense de la constante passion que |: mon-
sieur son mary et elle:| ont tousjours eue pour la France, qui les a quel-
quesfois renduz suspectz dans cet Estat, |:et qu’elle voit bien:| qu’auprès
des grands monarques, les services renduz sont facilement oubliez, puis-
qu ’on a desjà perdu la mémoire de ceux de |:son mary avant mesme qu’il
soit dans le tombeau:|. Il a fallu luy donner le temps d’évaporer ses plain-
tes pour avoir moyen de faire les miennes; la conversation a esté meslée
d’aigreur, de reproches et de justiffications. Je n’ay pas esté |:fasché qu’elle
ayt esté touchée de nos accusations:| pour l’obliger à recognoistre que les
actions dont nous nous sommes plaintz |:d’elle sont criminelles, et:| que
par conséquent, |:elle s’en doibt garentir à l’advenir, puisqu’elle désadvoue
d’y estre tombée par le passé:|.
A la dernière visite, qui a duré plus de trois heures, nous nous sommes
séparez avec satisfaction réciproque, après mille protestations de son res-
pect envers la Reyne et de son affection envers tout le royaume. La con-
clusion a esté que nos plaintes n’avoient procédé que de jalousie, qui est
tousjours une marque d’amour, qu’il falloit oublier toute l’année 1646
1646 hatte es im Zeichen der span.-ndl. Annäherung Spannungen zwischen Frk. und den
Gst. gegeben, insbesondere über deren Feldzugsbeteiligung, die lange hinausgezögert und
schließlich nur halbherzig vollzogen worden war, sowie über die ndl. Ablehnung eines
schriftlichen Bekenntnisses zu ihren Bündnisverpflichtungen ggb. den Franzosen (vgl. Bos-
bach , Einleitung, LXX–LXXXII; Tischer , 311–315; Tischer , Einleitung, LXIII–LXIX).
commencer l’année 1647 avec la confiance et l’amitié des années précé-
dentes . Je ne puis pas |:respondre de ce qui en réussira, quoyqu’on m’ait
asseuré de bon lieu qu’elle commence à parler à ses confidens autrement
qu’elle ne faisoit avant mon arrivée en ce lieu:|. Je croy bien, |:néantmoins,
qu’on ne pourra pas la tirer d’une extrémité à l’autre sans qu’elle soit obli-
gée de passer par quelque milieu:|. Le plus solide moyen dont je me suis
servy pour ramener son esprit a esté en l’asseurant que la Reyne veult
sincèrement la paix, que nous sommes très disposez de la conclurre
promptement, et mesmes de luy donner l’honneur de l’avoir avancée par
ses soins.
|:Elle me dict confidemment que l’estat présent de sa maison ni celuy de
ce pays ne permettent pas de continuer la guerre aujourd’huy, et que cer-
tainement nous n’aurions pas contentement si nous prétendions de les y
engager de nouveau, mais:| que nous ne devons pas craindre qu’on fasse
rien contre la réputation ny, par conséquent, rien qui soit préjudiciable à
la France, avec laquelle le corps de cet Estat demeurera tousjour〈s〉
estroictement uny.
J’appris aussy |:d’elle que:| les Espagnolz ont envoyé un député à mon-
sieur l’électeur de Brandebaurg [!] qui est à Clèves, et qu’ilz offrent leur
assistance pour le garentir de |:la tirannie des Suédois:|
Über diese span. Mission zum Kf.en von Bg. konnte in der Literatur und den publizierten
Akten nichts Näheres ermittelt werden; zum Aufenthalt des Kf.en in Kleve, bei dem der
Entschluß zur Teilzession Pommerns fiel, vgl. Droysen , 313ff.; Breucker , 80f.; Odhner ,
179; Philippson , 102–106; Waddington , Grand Electeur I, 187; Dickmann , 314;
Opgenoorth , 163.
faict cognoistre combien ilz sont prodigues de leurs offres quand ilz ne
servent de rien, |:elle m’a respondu que la France y peut tout et:| m’a
voulu persuader que nous n’avons pas moins d’intérest de protéger ce
prince, ancien amy et allié de la couronne
Kurbg., das von der schwed. wie von der ksl. Politik keine Unterstützung erhoffte, knüpfte
seit 1643 vertrauensvolle Kontakte zu Frk.; ein von d’Avaux offerierter Subsidienvertrag
wurde vom Kf.en zwar abgelehnt, das gegenseitige freundschaftliche Verhältnis blieb da-
von jedoch unberührt ( Dickmann , 306). Das Kft., das mit Frk. zuletzt den Vertrag von
Dresden (1633 Februar 26; Druck: DuMont VI.1, 44ff.) geschlossen hatte, zählte damit
zwar nicht zu den frz. Klientelstaaten, befand sich aber während des WFK, trotz beider-
seitiger Bedenken gegen eine engere Verbindung, mit Frk. in steter Fühlungnahme ( Hey-
ner , 88–94).
primer , que d’arrester la trop grande puissance des Suédois.
J’ay reparty que nous ne prenions pas facilement jalousie de noz alliez, et
que nostre fidélité envers les derniers venuz estoit une preuve de celle que
nous avions aussy pour cet Estat qui tenoit le premier lieu dans nostre
alliance; mais que nous avions ordre de la Reyne d’assister de tout nostre
pouvoir monsieur l’électeur de Brandebourg aultant que nous le pour-
rions faire sans chocquer |:directement:| les intérestz de la Suède.
|:C’est pourtant un grand malheur de ce que:| elle incline aujourd’huy à
prendre plustost toute la Poméranie contre le gré de l’électeur, que se
contenter de la moytié avec son consentement, à quoy elle s’estoit aupa-
ravant disposée par nos persuasions. |:Une paix faicte de cette sorte ne
sera pas de durée:|, et il semble que |:messieurs les Suédois, en la préférant
à celle qu’on pourroit avoir avec la satisfaction d’un chacun, cherchent à
laisser un prétexte de demeurer armez, ce qui obligera tous les autres
princes d’en faire autant et nous lairra tous dans des appréhentions et
des despenses presque semblables à celles d’une guerre ouverte:|. Nous
avions bien estimé, cy-devant, que pour obliger Brandebourg de venir à
la raison et se contenter d’une récompense modérée pour la moytié de la
Poméranie, il falloit offrir une alternative de la retenir toute, en cas qu’il
refusast son consentement pour la moytié, affin d’avoir un chemin as-
seuré pour sortir d’affaires qui ne dépendist pas purement de la volonté
d’aultruy; |:mais on n’a jamais creu que messieurs les Suédois deussent
préférer le party d’extrémité, qui ne debvoit estre que comminatoire, à:|
celuy de la douceur où chacun peult treuver son compte. C’est, à mon
advis, faire les affaires des Impériaux et des Espagnolz plustost que les
nostres, ny celles du public, et |:changer plustost la nature de la guerre
que la finir, estant extrêmement à craindre que:| tous les princes qui
prendront part dans les intérestz de Brandebourg ne |:déclarent dans
quelque temps la guerre à la Suède:|, et que, par ce notable changement,
l’Empereur n’ayt le plaisir de se vanger de ses ennemis sans s’en mesler.
Je croy qu’il |:nous importe, en cas qu’on puisse:| porter Brandebourg à
se contenter de ce qui luy avoit esté offert de nostre part , comme je
n’en suis pas hors d’espérance, en y adjoustant quelques conditions assez
faciles, |:de déclarer à messieurs les Suédois que:| ce party est plus seur et
pour eux et pour nous que l’aultre, |:et que:| ilz ne peuvent pas le refuser
puisque nous l’avons proposé ensuite de la charge qu’ilz nous en avoient
donnée par escript . |:Cette démonstration qui:| est nécessaire pour esta-
blir la paix dans l’Empire avec plus de seureté, |:nous aydera beaucoup
icy à obtenir l’assistance de madame la princesse d’Orange:| dans la né-
gotiation dont je suis chargé.
[PS] Je viens d’apprendre, en fermant cette dépesche, que monsieur de
Nederhosst, député d’Utrecht, qui n’a pas voulu signer le traicté avec les
Espagnolz comme ses aultres collègues, a esté aujourd’huy remercié de
son procédé par l’advis de toutes les provinces. Mais comme on estoit sur
le poinct d’exécuter la résolution qui en avoit esté prise et de la mettre par
escript, la province de Hollande, qui est icy toute en corps, a envoyé prier
Messieurs les Estatz Généraux de sursceoir l’exécution de cette délibéra-
tion jusqu’au lendemain. C’est desjà un grand avantage que le corps de
l’Estat ayt pris une telle résolution, et que six province〈s〉 ayent persisté
en leur premier advis. A la vérité, la province de Hollande est comme
engagée à ne souffrir pas le désadveu qu’on veult tacitement faire, par ce
moyen, de ce qui a esté faict par ses plénipotentiaires , ausquelz elle avoit
envoyé ordre exprès de signer quoy qui arivast.
Beilagen
1 Ass.Nat. 277 fol. 112–113’: Rechtfertigung Nederhorsts gegenüber den Generalstaaten für
seine Ablehnung der Unterzeichnung der spanisch-niederländischen Provisional-Artikel
vom 8. Januar 1647
AE , CP All. 80 fol. 328–330 (Anlage zum Duplikat); AE , CP All. 87 fol. 172–175.
Druck (it. ÜS): Siri IX, 132–135.
2 Ass.Nat. 277 fol. 108–111: Proposition Serviens an die bevollmächtigten Kommissare der
Generalstaaten zum Abschluß eines französisch-niederländischen Garantievertrages
(frz.) , Den Haag 1647 Januar 20, Kopie; Eingang laut Dorsal, fol. 111’: 1647 Januar 30.
– Weitere Kopien: AE , CP Holl. 43 fol. 143–146; AN K 1336 nº 42, auf 1647 Januar
datiert, mit eigenhändigen Marginalien Théodore Godefroys. Eigenhändiges Konzept
AE , CP Holl. 43 fol. 174–177’, von anderer Hand am Kopf auf 1647 Januar 24 datiert;
redigiertes Teilkonzept, mit eigenhändigen Korrekturen Serviens: AE , CP Holl. 43 fol.
172–173’, s.d.; Reinkonzept, mit eigenhändigen Korrekturen und Ergänzungen Serviens:
AE , CP Holl. 40 fol. 73–74, 75–77’ . Druck: Aitzema , Vreede-Handeling, 249–254 (frz.
Text); Aitzema , Historia Pacis, 489–492 (lat. ÜS); Aitzema , Vreede-Handeling (1653),
141–145 (ndl. ÜS); Siri IX, 118–122 (it. ÜS).
3 Ass.Nat. 277 fol. 49: Auszug aus einem Brief Pedro Fernández del Campo y Angulos,
Kopie (frz.; s.l. s.d.); Eingang laut Dorsal, fol. 49’, teils eigh. von Brienne: 1647 Januar
30. – Weitere frz. Kopie: AE , CP All. 80 fol. 189 (wahrscheinlich Anlage zum Duplikat).
Am 8. Januar ist der Friede zwischen den Generalstaaten und Spanien geschlossen worden.
Bis Ostern sollen die Verträge geheimgehalten werden, danach sollen sie – auch ohne Bei-
tritt Frankreichs – publiziert werden.
4 Ass.Nat. 277 fol. 115: Auszug aus einem Brief Contarinis an einen seiner Korresponden-
ten in Holland (it.; z.T. in Frz. resümiert), Kopie (s.l. s.d.); Eingang laut Dorsal, fol. 115’:
1647 Januar 30. – Weitere frz. Kopie: AE , CP All. 80 fol. 413 (sehr wahrscheinlich
Anlage zum Duplikat); im Dorsal von der Hand Lionnes, fol. 413’, datiert: 1647 Januar,
s. die.
5 Duplikat von nr. 70.