Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
56. Longueville an Mazarin Münster 1647 Januar 12
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Münster 1647 Januar 12
Ausfertigung: AE , CP All. 80 fol. 205–206 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 98 fol.
91–92 (auf 1647 Januar 13 datiert).
Verhalten einzelner niederländischer Gesandtschaftsmitglieder im Umfeld der Unterzeich-
nung ihrer Provisional-Artikel mit Spanien; Vermeidung eines vollständigen Bruchs mit ih-
nen bei Warten auf die von Servien ergriffenen Maßnahmen. Trotz des Wissens der Spanier
um die französische Festigkeit weiteres Zögern bei der Zession Piombinos und Porto Longo-
nes , sehr wahrscheinlich in der Hoffnung auf ihre Rückeroberung; dagegen weiterhin Ein-
verständnis zur Abtretung der französischen Eroberungen in den Niederlanden, in Burgund,
im Roussillon und in Katalonien bei möglichen Interpretationsschwierigkeiten; französische
Festigkeit bezüglich der niederländischen Eroberungen.
Vous verrez par nostre dépesche commune |:le manquement des Ho-
landois , ce que nous avons faict pour l’empescher, et puis pour ne le ren-
dre pas si entier.
Pau et Knut ont emporté les autres, s’estans fortiffiez de Meinerswik, qui
sont les seulz avec mauvaise intention, le reste n’ayant que de la foiblesse,
horsmis monsieur de Niderhost qui faict au-delà de ce qui se peut désirer,
et avec une fermeté si grande qu’il n’a jamais voulu signer. Le secrétaire
n’a pas manqué aussi de me donner advis de tout ce qui se faisoit, et assez
à temps pour pouvoir prévenir ce mal si nos protestations
remonstrances eussent pu le faire vers des espritz gaignez comme les
leurs:|.
Nous avons |:cru qu’il falloit éviter icy une entière rupture avec eux, et
attendre ce qu’auroit faict monsieur Servien pour, selon la bonne ou mau-
vaise disposition de l’Estat, prendre ses mesures.
Les Espagnolz voyans avec quelle fermeté nous parlons de Porto Lon-
gone et Piombino, jugent bien que nous ne nous en relascherons pas, et
qu’il les faudra comprendre dans la cession des conquestes
guent-ilz , pour ne les accorder pas, que de n’en avoir point encore le pou-
voir , et qu’ilz l’attendent et l’espèrent dans peu de jours:|. Je sçay que
|:rien ne les arreste tant que les espérances que les ministres d’Espagne
en Italie donnent de les reprendre, au moins Piombino, mais pour juger
certainement de leurs intentions sur ce poinct et sur le reste du traicté, ce
ne sçauroit estre qu’au retour de Brun:|.
Pour le |:reste des conquestes, ilz tombent tousjours d’accord que la
France retienne tout ce qu’elle possède, tant dans le Pays-Bas, Bourgogne,
Roussillon, qu’en Catalogne, les difficultez ne pouvans arriver sur cela
qu’en la manière de l’expliquer, et non point pour la pluspart en l’effect
de la chose. En ce qui regarde les Pays-Bas, nous y demeurerons fermes
jusques à la fin, quand mesme ce seroit en intention de s’en relascher, à
cause que les Holandois ne peuvent avoir de prétexte pour se destacher de
ces intérestz:|.
Verweis auf nr. 57.