Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
19. Lionne an Servien Paris 1646 Dezember 10
Paris 1646 Dezember 10
Ausfertigung, nicht unterfertigt: AE , CP All. 78 fol. 502–502’ = Druckvorlage.
Entgegen früheren Absichten Anweisung Mazarins zur Eile beim Abschluß mit Spanien;
Einstellung der Feindseligkeiten möglichst zugleich mit Vertragsunterzeichnung. – Antwort
auf nr. 3 und Serviens Memorandum für Lionne vom 28. November 1646: Schreiben des
Pariser Nuntius an Maximilian von Bayern in gewünschtem Wortlaut erfolgt. Zustimmung
Mazarins zu einer Dreißigjahresfrist im Casale-Artikel und zum Vorschlag Serviens in der
Frage der Kriegsverpflichtung gegen Genua. Annahme des spanischen Angebots zur befriste-
ten Überlassung der piemontesischen Plätze. Marginalie Mazarins in Sachen Streit zwischen
Servien und d’Avaux. Entscheidungsfreiheit der Gesandten in bezug auf ihr Verhalten ge-
genüber den Generalstaaten. Spanischer Vorschlag zur Mitgift der Infantin Katharina an-
nehmbar . Anweisung zu kontinuierlichen Unterredungen mit Brun nach Absprache mit
den anderen Gesandten.
|:Voicy la première fois:|, ce me semble, |:depuis que vous estes de delà, que
l’on vous a dépesché extra:|ordinairement |:pour une mauvaise nouvelle . Il
fault se consoler qu’estant bien prise elle ne changera point l’estat de la
négotiation de la paix, que rien n’empeschera maintenant de nostre costé
d’advancer. Son Eminence vous prie d’y tenir la main aultant qu’il se pour-
ra , et m’a chargé de vous mander en confidence que comme cy-devant nous
avions intérest d’en reculer pour quelque temps la conclusion à cause de
Lérida et de Porto Longone qui n’estoit pas pris, nous devons à présent
nous haster, ayant plus à craindre qu’à espérer à cause des préparatifs que
les ennemis font pour reprendre Piombino avant que nous ayons eu le
temps de le mettre en bon estat:|. Il semble qu’il nous seroit advantageux
de |:faire s’il se peult cesser les hostilitez le jour de la signature du traicté:|.
Je respondray maintenant succinctement à vos deux derniers mémoires
des 24 e et 28 e du passé .
|:Monsieur le nonce a escript à monsieur le duc de Bavières aux termes:|
que vous jugiés à propos par le second article de vostre mémoire du 24 e .
|:Son Eminence treuve bon que l’on se relasche à trente ans pour la durée
de:| ce qui sera contenu dans l’article de la seureté de Casal
Vgl. Project d’article touchant Casal donné aux ambassadeurs de Messieurs les Estatz,
[Münster] 1646 November 3 (Kopie, mit anderem Lemma: Ass.Nat. 276 fol. 310–313 =
Beilage 1 zu APW II B 4 nr. 234; zum Inhalt vgl. Anm. 21 zu nr. 1): Die frz. Ges. hatten
darin die Befristung der diesbezüglichen Regelungen auf 30 Jahre vorgeschlagen.
Son [Eminence] a trouvé fort bon l’expédient que vous marqués pour
|:faire venir monsieur de Savoye à raison touchant nostre obligation à la
guerre de Gennes, qui est qu’il nous a baillé Pignerol pour seize mil escuz
de revenu et il n’en vault pas six au pied qu’on a faict l’évaluation des
terres du Montferrat:|. Il faudra bien s’en souvenir.
On pourra |:remettre à traicter des mariages de Savoye et Mantoue et des
aultres choses à quand on traictera des poinctz que l’on doibt exécuter
avant que remettre les places:|.
Son Eminence |:juge avec vous que nous devons accepter l’offre des Espa-
gnolz de retenir pour quelque temps les places du Piedmont
Vgl. den span. Schriftsatz als Antwort auf den am 25. Oktober 1646 übergebenen frz.
Schriftsatz, [Münster] 1646 November 11 (Kopie: Ass.Nat. 276 fol. 314–315 = Beilage 1
zu APW II B 4 nr. 250); nach dem ersten von drei dort gen. Lösungsvorschlägen sollten die
in span. oder frz. Hand befindlichen Plätze nicht nur in Piemont, sondern auch im Mont-
ferrat bis zur Bildung der it. F.enliga zur Garantie des Friedensvertrages und des mantua-
nischen Besitzes Casales bei der jeweiligen Krone verbleiben (die zweite Lösung sah die
Unterstellung Casales unter eine päpstliche und venezianische Besatzung, die dritte die
Schleifung der Befestigungsanlagen Casales vor).
Casal estant aussy adjusté et celuy de la garentie de Messieurs les Estatz:|.
Dans la fin de vostre mémoire du 24 e il y a un article qui dict qu’il ne se
peut |:faire réconciliation sincère entre monsieur d’Avaux et vous qu’en
présence de Son Eminence et par son authorité lorsqu’il jouira de ses
grandes charges sans qu’un particulier comme vous luy puisse donner
ombrage:|. Son Eminence a mis à costé de sa main avec un crayon ces
paroles-cy: |:«Je le treuve bon, et monsieur Servien ne sera pas sy particu-
lier comme il croid»:|.
Son Eminence a trouvé fort judicieuses les considérations que vous faictes
sur |:la conduic〈te〉 qu’il fauldroit tenir avec Messieurs les Estatz:|. Mais
comme Sa Majesté s’en est entièrement remis[e] à ce que vous autres Mes-
sieurs estimerés plus à propos sur les lieux, elle n’a rien à dire.
Son Eminence croid que c’est assez que |:ce que les Espagnolz offrent
que les diférens pour la dot de l’infante Catherine
Die Infantin Katharina (1567–1597), Tochter Kg. Philipps II. von Spanien, hatte 1585 Hg.
Karl Emanuel I. von Savoyen (s. Anm. 20 zu nr. 23) geheiratet; als Mitgift hatte sie eine
Rente von 50 000 Dukaten in die Ehe eingebracht. Deren Fortzahlung war jedoch seit dem
Bündnis Karl Emanuels I. mit Frk. (1610) ausgesetzt und die daraus resultierende Forde-
rung 1620 durch den Hg. seinem jüngeren Sohn Philibert (1588–1624) übertragen worden,
der in span. Diensten stand; dieser wiederum vermachte sie seiner Schwester Isabella
(1591–1626), Hg.in von Modena. Karl Emanuel I. und seine Nachfolger, welche die Legi-
timität dieser Übertragung anfochten, forderten, die Rente müsse an Savoyen zurückfallen,
während Spanien die Ansprüche Modenas anerkannte ( Stammtafeln II T. 113; Vast I,
149 Anm. 1 mit falschem Todesjahr Philiberts).
rote ou par les Hollandois, et qu’on s’en doibt contenter:|. Elle ne croid
pas qu’il faille |:désormais s’arrester aux poinctz de peu d’importance:|.
Son Eminence juge que |:vous devez du consentement de messieurs vos
collègues prendre toutes les occasions de veoir monsieur Brun:|.