Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
16. Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Dezember 7
Paris 1646 Dezember 7
Kopien: AE , CP All. 78 fol. 482–484’ = Druckvorlage; Ass.Nat. 272 fol. 599–603. Konzept:
AE , CP All. 80 fol. 29–33.
Hoffnung auf Einlenken Oxenstiernas und baldigen Abschluß Schwedens mit Kurbranden-
burg ; sehr wahrscheinlich unbegründete spanische Furcht vor geheimem schwedisch- kur-
brandenburgischen Einvernehmen. Bescheidener Finanztransfer der Spanier nach Deutsch-
land ; ihr Plan einer habsburgisch-bayerischen Heirat. Spanischer Argwohn vor einer kaiser-
lich -französischen Verständigung ohne Schweden; Warnung vor Versuch, die französisch-
schwedischen Beziehungen zu stören. Bedeutung der Garantie des Friedensvertrages durch
die Generalstaaten angesichts einer eventuellen spanisch-niederländischen Allianz nach Frie-
densschluß ; Bitte um Prüfung von Einschränkungen der Garantieverpflichtung, falls eine
allgemeine Garantie nicht durchsetzbar. Vertrauen in die Beständigkeit des französisch-nie-
derländischen Bündnisses. Notwendige Reise d’Avaux’ oder Serviens nach Den Haag; An-
weisung zur Instruierung Brassets von Münster aus. Fehlende kaiserliche und spanische Un-
terstützung für Herzog Karl IV. von Lothringen, der trotz seines Abkommens mit Spanien
gegenüber Mazarin Verhandlungsbereitschaft signalisiert; seine mangelnde Vertrauenswür-
digkeit . Spanisches Drängen auf Aufhebung des Friedenskongresses; Anhalten der Schweden
zur Unnachgiebigkeit bei Abreise der gegnerischen Gesandten. Hervorheben der französi-
schen Mäßigung und Friedensbereitschaft als Antwort auf die seitens der Spanier und Media-
toren erhobenen Vorwürfe gegen angeblich neue französische Forderungen. Schneller Ab-
schluß mit Spanien Grundlage für Frieden im Reich; jedoch Warnung vor Überstürzung
des Friedensschlusses unter dem Druck der Niederländer und der Mediatoren. Contarinis
Warnung vor französischer Hegemonie; sein Drängen auf Einheit des Hauses Habsburg.
Kein Aufschub des Friedens wegen Unterhalt der Garnison in Casale. Anweisungen zu den
Verhandlungen mit Savoyen. Königliche Zustimmung zu den bezüglich des Vertrages von
Cherasco und der Graubündenfrage entworfenen Artikeln (= Beilagen 2 und 3 zu nr. 5);
möglicher Zusatz im ersten Punkt. Bei spanischer Weigerung gegen explizite vertragliche
Festlegung des französischen Rechts auf Unterstützung Portugals implizite Vertragsbestim-
mungen zu erwägen und niederländische Zusatzerklärung zu fordern. Informanten der Spa-
nier . Militaria.
Comme on reçoit tousjours de nouvelles confirmations de Suède des in-
tentions de la reyne d’apporter toute facilité pour la conclusion de la paix
dans l’Empire, ainsy que Messieurs les Plénipotentiaires en sont avertiz de
leur costé, et qu’ilz le reconnoissent bien des responses que leur a faict
monsieur Salvius, vers qui on veoid que penche la confiance de ladicte
re yne, il fault attribuer toutes les difficultez que le comte Oxenstiern y
faict naistre, à vouloir faire paroistre que l’accommodement des choses
dépend de la couronne de Suède, et qu’en son particulier, il y a plus de
part et d’authorité que les avances que peult avoir faict son collègue n’ont
donné à juger au monde; à quoy peult-estre il s’arrestera encor d’aultant
plus qu’il ne peult ignorer les bruictz qui courent des faveurs et de l’ incli-
nation de la reyne envers la maison de La Garde. Mais comme la pru-
dence et l’addresse de Messieurs les Plénipotentiaires asseurent Leurs Ma-
jestez qu’ilz ne manqueront pas de moyens de flatter et contenter cet
esprit-là sur les poinctz cy-dessus, qui ne consistent que dans les appa-
rences , après mesmes la lettre qu’un d’eux luy en a escript , qui est con-
ceue aux meilleurs termes qu’il se pouvoit, on a bonne oppinion que tout
pourra estre ajusté au plus tost, d’aultant plus qu’il paroist quasy impos-
sible que les diligences que chacun se préparoit de faire envers l’électeur
de Brandebourg, ne produisent l’effect que l’on souhaitte, sy ce n’est que
ledict électeur s’entendist secrettement avec la Suède, comme l’on nous
donne advis de bonne part que les ministres d’Espagne en ont conceu
depuis peu quelque appréhention, et que son dessein est de faire continuer
la guerre et de se déclarer pour la Suède, espérant d’y treuver la récom-
pense au double de la Poméranie. Mais quoyqu’il soit certain que les Es-
pagnolz en ont le soubçon, on n’y veoid icy aucune aparence, et on espère
que peu de jours les en détromperont.
Les lettres de change que Salamanca porte en Allemagne sont assez mo-
diques et ne luy donneront pas matière de faire de grandes choses à nostre
désavantage puisque nous avons avis certain de Flandres qu’elles ne pas-
sent pas 40 000 escuz. Il aura pourtant esté bon de s’esclaircir là-dessus
avec les députez de monsieur de Bavières, comme Messieurs les Pléni-
potentiaires marquent qu’ilz estoient sur le poinct de faire.
Les Espagnolz songent à faire proposer le mariage de la fille
Ehg.in Maria Anna (1635–1696), Tochter Ks. Ferdinands III.; sie war im Juli 1646 durch
einen Heiratsvertrag dem im Oktober verstorbenen Infanten Balthasar Karl versprochen
worden ( Mecenseffy , 80); 1648 heiratete sie dessen Vater, Kg. Philipp IV. von Spanien
( Stammtafeln NF I T. 16, mit falschem Hochzeitsjahr).
reur avec le filz aisné dudict sieur duc de Bavières pour l’engager par de
nouveaux liens dans le party d’Austriche, et afin que venant à mourir, la
disposition de cette maison-là, et de ce qu’elle possède de forces et
d’Estatz, se treuve entre les mains de l’Empereur et dans les leurs.
Lesdits ministres espagnolz ont depuis peu quelque crainte que la France
ne s’accomm〈ode〉 avec l’Empereur sans la Suède, et on a appris que Vol-
mar estoit occupé à en dresser les articles
faicte les Médiateurs, qui d’un aultre costé ont donné à entendre à Pigne-
randa qu’en tout cas, cela pourroit beaucoup servir pour donner de la
jalousie contre nous aux plénipotentiaires de la couronne de Suède. Il
sera bon de prendre soin d’en avertir ceux-cy par avance affin qu’ilz ne
donnent pas dans ce piège sy ce n’est aultant qu’il peult estre à propos
pour l’avancement de la paix.
Castel-Rodrigo et Pigneranda se promettent, ensuite des asseurances que
leur en donnent quelques-uns des députez de Hollande qui sont sans
doubte Pa〈w〉 et Knuyt et leurs partisans à La Haye, qu’après que la paix
sera conclue, il se pourra encor faire une ligue particulière de la couronne
d’Espagne avec Messieurs les Estatz, et ce sera vraysemblablement une
des raisons qui faict que lesdictz députez ont tant d’aversion pour la ga-
rentie réciproque du traicté que nous prétendons d’eulx, et c’est pour-
quoy aussy la France a d’aultan〈t〉 plus d’intérest d’y insister. Sa Majesté
se repose sur les soings de Messieurs les Plénipotentiaires qu’il ne sera
rien oublié pour gagner un poinct de sy grande conséquence.
Lesdictz Sieurs Plénipotentiaires examineront sy se treuvant des difficul-
tez qu’on ne pust surmonter touchant la garentie généralle, on pourroit,
pour faciliter la paix, se contenter de quelque restriction, et quelle elle
pourroit estre, et en envoyeront leur advis à Sa Majesté affin qu’elle
prenne ses dernières résolutions; et s’ilz sont pressez et qu’il n’y ayt pas
assez de temps, Sa Majesté approuve dès à présent ce qu’ilz feront à son
nom après avoir ensem〈ble〉 bien discuté la matière.
Il semble pourtant que nous avons quelque subjet d’en bien espérer, après ce
que mande le sieur Brasset par ses dernières dépesches, que Messieurs les
Esta〈tz〉 avoient déterminé de voulloir estre toujours uniz avec la France.
Quoyque ledict Brasset s’acquitte fort bien de son debvoir, le poinct est
d〈e〉 telle importance que Sa Majesté juge qu’il pourroit estre bien à pro-
pos que pour donner plus de poids, le sieur d’Avaux ou le sieur Servien
fissent un voyage de peu de jours en Hollande pour le bien asseurer; elle
s’en remet à ce qu’〈ilz〉 en aviseront ensemble, et à toutes fins, on envoye
une lettre de créance de Sa Majesté à Messieurs les Estatz, dont le nom est
en blanc et sera remply, l’occa〈sion〉 arivant, ainsy qu’il sera concerté
entre eux.
Le sieur Brasset a ordre cependant de parler en la manière qui luy sera
prescripte par Messieurs les Plénipotentiaires. C’est pourquoy ilz exami-
neront quelle sera la méthode la plus propre pour mieux parvenir à nos
fins, et luy escriront de la tenir.
Les ministres impériaux ont souvent déclaré à ceux d’Espagne qu’ilz ne
tarderont pas un moment à conclurre la paix pour les intérestz du duc
Charles, et Castel-Rodrigo l’a faict sçavoir audict sieur duc, luy en tes-
moignant grand desplaisir affin, ce semble, de commencer à le disposer
de ne treuver pas estrange sy l’Espagne est forcée d’en user de mesme.
Cela donnera lieu de faire extrêmement valloir nostre proposition en fa-
veur dudict duc, pour les raisons qui ont esté escrittes touchant cette af-
faire . Ledict duc, comme il a esté desjà mandé, a faict un nouveau traicté
avec les Espagnolz qu’il a signé le 15 du passé
nombre de troupes dans le mois d’avril prochain, moyennant quoy ilz luy
donnent la ville de Philipeville
engagemens pour les servir, il n’a pas laissé depuis d’escrire de sa main à
une personne qui en a faict veoir la lettre à monsieur le cardinal Mazarin,
qu’il estoit prest de traicter avec la France et de se porter partout où la
Reyne luy commanderoit. Il a voulu, par ce nouveau tesmoignage de lé-
gèreté , nous confirmer de plus en plus dans l’opinion que nous avions
desjà du peu de fondement que l’on doibt faire sur tout ce qu’on peult
traicter avec luy.
Les ministres espagnolz pressent Trautmansdorff de rompre l’assemblée
et essayent de luy persuader que c’est le véritable moyen de faire venir, à
ce qu’ilz disent, les couronnes alliées à la raison; et on a des avis que ledict
Trautmansdorff n’est pas fort esloigné de ce sentiment, commenceant à
désespérer de la paix pour la dureté des Suédois. Il sera bon d’informer
de cette particularité les ministres de Suède, et leur bien représenter qu’il
ne seroit pas de la décence de se relascher quand les ministres du party
contraire auront résolu de partir, pour les obliger de s’arrester.
Les Espagnolz et les Médiateurs continuent à publier que nous faisons
tous les jours de nouvelles demandes. Il est bon de prévenir ce reproche
par les raisons que l’on manda au long dernièrement, et particulièrement
en faisant cognoistre la modération de Leurs Majestez que tant de bons
succès n’enorgueillissent point et ne leur font rien prétendre de nouveau
touchant le Portugal, y adjoustant que pour éviter les longueurs dont se
plaignent nos parties, elles n’auroient qu’à consentir à quelques poinctz
qui restent à adjuster, qui sont de bien moindre conséquence que ceux
ausquels il〈z〉 ont desjà donné les mains, et qu’ainsy ilz feront la dernière
espreuve sy la France veult ou non la paix avec sincérité.
Sy nous achevons promptement les affaires avec les Espagnolz, nous nous
mettrons en estat de conclurre aussy en Allemagne.
Il fault pourtant prendre garde que les Médiateurs pour une raison, et les
Hollandois pour une aultre, ne se soucians pas beaucoup de la durée de la
paix, en veuillent précipiter la conclusion; et il sera bon que Messieurs les
Plénipotentiaires se souviennent là-dessus du discours qu’on leur manda
que Contarini avoit faict à Pigneranda pour luy persuader de consentir à
une trêve longue en Cathalogne aussytost qu’à une courte
Contarini hatte, so wurde den Ges. im kgl. Memorandum vom 4. Oktober 1646 aus Fon-
tainebleau (Druck: APW II B 4 nr. 185) berichtet, die Vorteilhaftigkeit eines längeren
Waffenstillstandes für Spanien mit der vermutlich nachlassenden militärischen Wachsam-
keit Frk.s und dem Türkenkrieg begründet, zugleich aber auch auf die Möglichkeit hinge-
wiesen , einen solchen Waffenstillstand zu brechen.
croire qu’il n’aura pas changé d’advis puisque toute la resource de la ré-
publique de Venize dépend de la conclusion de cette paix, se déclarant
assez qu’il luy est tout à faict impossible sans cela de pouvoir résister
l’année prochaine aux armes du Turc.
En oultre, la jalousie que l’on a de l’aggrandissement de cette couronne,
faict que beaucoup de personnes souhaittent de ne la veoir pas affermie
solidement et par un traicté durable dans les avantages qu’elle a rempor-
tez en cette guerre; et ledict Contarini est plus qu’aucun aultre dans ce
sentiment, ayant depuis peu, à ce qu’on nous asseure de bonne part, dict
à Trautmansd〈orff〉, en l’occasion de la mort du prince d’Espagne, qu’il
falloit que la maison d’Austriche se réunît, et que c’ettoit aujourd’huy
l’intérest d’un chacun sy on ne vouloit devenir esclaves des François.
Cela a esté mandé à Bruxelles dont l’avis nous a esté donné.
Quand on a mandé de faire en sorte que le Roy ne portast du payement
de la garnison de Casal que des cinq partz les deux
mesnage, mais cela ne doibt pas arrester un seul moment la conclusion de
la paix, et Messieurs les Plénipotentiaires en conviendront comme ilz
l’estimeront plus à propos.
Nous espérons qu’en suite de ce qu’on a dict icy à l’ambassadeur de
Savoye
rice
Claude-Jérôme de Chabod (Claudio Gerolamo di Chabò) (1583–1659), 1635 marquis de
Saint-Maurice (San Maurizio), barone di San Joire e Lupigni, 1645–1648 Ges. Savoyens
auf dem WFK, seit März 1646 (vgl. APW II B 3 nr. 142) als Alleinvertreter; er bekleidete
verschiedene Hof-, Staats- und militärische Ämter in Savoyen und war mehrfach mit di-
plomatischen Missionen betraut ( Claretta I, 363f.; Carutti II, 471, 496f.; Kybal / Incisa
I, 288f.; APW II C 2, 498 Anm. 3). Spätestens seit März 1647 wurde er von Nomis sekun-
diert (s. Anm. 4 zu nr. 200).
Gênes; mais, à tout〈es〉 fins, il sera bon d’en insérer quelque chose en
général dans le traicté sy on est pressé de conclurre, affin que quand après,
nous le prétendrons, il ne paroisse pas que c’est une nouveauté, sy ce n’est
que Messieurs les Plénipotentiaires treuvent quelqu’aultre moyen par le-
quel nous en puissions convenir avec la maison de Savoye sans qu’on
l’impute à une nouvelle prétention; et comme ces poinctz regardent prin-
cipalement la durée de la paix, on ne croid pas que personne y puisse
treuver à redire.
On a veu les articles qui ont esté dressez pour le traicté de Querasque et
sur le faict des Grisons , et Sa Majesté approuve ce qui y est contenu.
Messieurs les Plénipotentiaires verront seulement s’il y aura moyen d’ ad-
jouster quelque chose touchant le traicté de Querasque en conformité de
ce qui leur en a esté escript depuis peu.
Quant à l’esclaircissement que Messieurs les Plénipotentiaires désirent de
l’intention de Leurs Majestez en cas qu’on ne puisse obtenir qu’il paroisse
dans le traicté que c’est du consentement exprès des Espagnolz que la
France assistera le roy de Portugal, Leursdictes Majestez estiment
qu’après avoir faict tous les effortz possibles pour gaigner ce poinct que
nous ne demandons que pour oster tout prétexte à de nouvelles brouil-
leries entre la France et l’Espagne, on pourra se contenter de l’expédient
que marquent lesdictz Sieurs Plénipotentiaires, de mettre une clause dans
le traicté qu’il sera permis aux deux roys d’assister leurs alliez quand ilz
seront attacquez, sans que pour cela on puisse prétendre que la paix soit
violée, ayant esgard néantmoins que cela ne puisse estre en aulcune façon
tiré à l’avantage du duc Charles. Il fauldroit pourtant qu’ilz se souvinsent
[!] tousjours de ce qui leur a esté mandé, de tirer un escript des Hol-
landois qui ont esté les médiateurs de cette affaire, par lequel nous puis-
sions justifier, en cas de besoin, que les Espagnolz ont donné les mains
dans le traicté que la France peult assister le roy de Portugal
Schon früher hatte der Hof die Möglichkeit der rechtlichen Absicherung der frz. Assistenz
für Portugal durch einen span. Schriftsatz erwogen, den die ndl. Ges. als Interpositoren
entgegennehmen und den Franzosen aushändigen sollten; vgl. das Memorandum Ludwigs
XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien, Paris 1646 November 16 (Druck: APW II B
4 nr. 258). Daraus entstand später die Idee, ein solches Zertifikat von den Niederländern
selbst (am besten auch zusätzlich von den Mediatoren und den ksl. Ges. ) ausstellen und
unterzeichnen zu lassen (vgl. z.B. nr.n 194 und 205). Die oben im Text benutzte Formu-
lierung läßt mit Blick auf den Aussteller des Zertifikats beide Interpretationsmöglichkeiten
offen.
On a icy quelque soupçon que le chevalier de L’Escale
Vielleicht handelt es sich um Antoine de L’Escale (geb. in der zweiten Hälfte des 16. Jh. in
Bar-le-Duc, gest. 1671), der aus einer alten veronesischen Adelsfamilie stammte, um 1616
der benediktinischen Congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe beitrat, 1625 ( viel-
leicht 1632) und 1647 für diese Kongregation Gesandschaftsreisen nach Rom unternahm
und 1659–1662 sowie erneut seit 1665 erster Prior der Abtei Münster im Sankt Gregorien-
tal wurde ( ABF I 653, 254–257); gegen diese Identifizierung spricht jedoch, daß er im
Text als chevalier bezeichnet wird, was nicht seinem Stand im Jahre 1646 entspricht.
dance avec le sieur Brun et luy escrit mille choses faulces, comme qu’il ne
fault pas attendre de paix et que la France ne la veult point. On est après à
le vériffier mieux. Cependant lesdicts Sieurs Plénipotentiaires pourroient
dire en passant à Brun qu’il peult employer plus utilement l’argent que
luy couste ce bon correspondant.
On a aussy advis que le secrétaire de l’ambassade de Hollande
rement à la dévotion des Espagnolz et qu’il donne advis audict Brun de
tout ce qui peult venir à sa cognoissance.
Un des ministres de Mantoue qui est à l’assemblée a un frère
mée d’Espagne en Catalogne qui luy mande tout ce qui s’y passe pour le
faire sçavoir à Pigneranda et à Castel-Rodrigo.
Militärische Nachrichten aus Katalonien.