Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
13. d’Avaux an Mazarin Münster 1646 Dezember 3
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Münster 1646 Dezember 3
Ausfertigung: AE , CP All. 80 fol. 24–26 = Druckvorlage. Konzept, z.T. eigenhändig: AE ,
CP All. 67 fol. 402–403. Kopie: AE , CP All. 78 fol. 471–473’.
Verzögerung des Reichsfriedens durch Oxenstierna und der Verhandlungen mit Spanien
durch die niederländischen Gesandten. Baldige Unterrichtung durch Salvius über die An-
sichten seines Kollegen und Möglichkeiten zur Überwindung des schwedischen Widerstan-
des ; Salvius’ und Rosenhanes Empörung über Oxenstierna. Schwedische Forderung, dem
Kurfürsten von Brandenburg nicht die Entscheidung über die Alternative Stettin und Garz
oder 1,2 Millionen Reichstaler zu überlassen. Sowohl kurbrandenburgische als auch schwe-
dische Forderung nach Minden und Osnabrück; hierdurch Bündnisverletzung seitens der
Schweden. Aus Contarinis Verhalten Rückschluß auf Möglichkeit, Piombino und Porto Lon-
gone für Frankreich zu erhalten. Peñarandas Versprechen einer umgehenden spanischen
Antwort auf den letzten französischen Schriftsatz (= Beilage 3 zu nr. 2). Nach Einschätzung
Nederhorsts Erfolg der französisch-niederländischen Garantieverhandlungen schwieriger als
französische Einigung mit Spanien; offensichtliche Separatfriedenspläne in der Provinz Hol-
land auch für den Fall, daß die übrigen Provinzen den Krieg fortführen; dennoch Rat Ne-
derhorsts zu französischer Festigkeit in der Garantiefrage. Von holländischer Seite Ver-
mutungen über ein französisches Angebot an Spanien, die gesamten Niederlande gegen Ka-
talonien zu tauschen.
J’ay receu voz ordres et appris voz sentimens par monsieur d’Herbigny
Mazarin hatte d’Avaux seine jüngsten Anweisungen mündlich über d’Herbigny mitgeteilt;
vgl. den Verweis hierauf in seinem Brief an d’Avaux, Paris 1646 November 23; Ausf.: AE ,
CP All. 79 fol. 120; Kopie: AE , CP All. 78 fol. 398–398’; Konzept: AE , CP All. 62 fol.
314; Regest: Mazarin , Lettres II, 829. Worin diese Anweisungen konkret bestanden, ließ
sich nicht ermitteln. Mazarin bezog sich jedoch auch auf die im kgl. Memorandum an die
Ges. vom 23. November 1646 (Druck: APW II B 4 nr. 267) erbetene Kommentierung des
span. Schriftsatzes vom 11. November 1646, der den am 25. Oktober 1646 übergebenen
frz. Schriftsatz beantwortete (Kopie: Ass.Nat. 276 fol. 314–315 = Beilage 1 zu APW II B
4 nr. 250). Die weitergehenden Anweisungen könnten sich also darauf beziehen.
touchant ce que j’avois eu l’honneur de vous escrire
jours une grâce particulière quand il vous plaira, Monseigneur, vous repo-
ser sur luy de ce que vous aurez à me commander, et je me flatte quelque-
fois de cette pensée que j’ay un neveu auprès de Vostre Eminence .
La paix de l’Empire traisne aussy bien que celle d’Espagne. Le premier
retardement est imputé à monsieur Oxenstiern, |:l’autre aux ambassadeurs
de Holande:|. Quoy qu’il en soit, cette suspension d’affaires me donne
peu de sujet d’adjouster quelque chose à la despêche commune si ce n’est
pour dire à Vostre Eminence que |:monsieur Salvius m’informera bientost
des sentiments de son collègue et du chemin qu’il nous faudra tenir pour
les presser et obliger tous deux:| de mettre fin à leur traitté touchant la
satisfaction de la couronne de Suède. |:Ledit sieur Salvius et monsieur de
Rosenhan
Schering Rosenhane (1609–1663), 1643–1647 Juni 26/Juli 6 (Abberufungsschreiben)
schwed. Res. in Münster, 1648–1649 erster schwed. Botschafter schwed. Abstammung in
Paris; 1650 Kanzleirat und RR, 1652 FH. ( SBA: B-267: 369–414; SMK VI, 359f.; Stille ;
Palmstierna , 113f.; APW II C 3 nr. 261; APW II C 4 nr.n 65, 74 und 75; Kaster / Stein-
wascher , 218f.).
proposition toute nouvelle et en a escrit en Suède ; ilz disent que cela est
capable d’esloigner la paix pour un an.
Monsieur Salvius me pria en partant que le choix de Stetin et Gars ou de
douze cent mil reisdalles, ne fust point déféré à l’électeur de Brandebourg
parce que non seulement |:le baron Oxenstiern, mais beaucoup d’autres en
Suède trouveroient:| indécent à la couronne qu’elle acceptast de l’argent
au refus de l’électeur. J’en ay fait rapport à messieurs mes collègues et en
ay depuis parlé à monsieur Contarini. Il dit qu’il falloit que les Impériaux
donnassent aux Suédois la faculté de faire cette offre à l’électeur, mais
pour bien prendre noz mesures, |:je dois attendre des nouvelles de mon-
sieur Salvius. Nous ne sçaurions avoir une meilleure adresse puisque cer-
tainement il désire la paix:|.
J’ay compris aujourd’huy des députez de Brandebourg qu’avec Halber-
stat ilz voudroient avoir Minden et Osnabrug pour rescompense de la
Poméranie Antérieure. Monsieur Oxenstiern y a aussy de grandes préten-
tions et déclare avoir ordre de Suède de les demander, ce qui est directe-
ment contraire à l’alliance , et ce seroit une chose pitoiable s’il falloit que
par la force des armes du Roy et sous l’authorité de son nom, des éves-
ques et chapitres catholiques, c’est-à-dire des principautez entières, fus-
sent mis entre les mains des protestans, |:qui seront mesmes un jour nos
ennemis après s’estre servis de nous pour opprimer la religion.
Monsieur Contarini:|, qui voit souvent et familièrement |:le conte de
Trautmansdorf:|, et qui a esté deux fois depuis huit jours chez |: Peñaran-
da :|, ne parle point douteusement |:de Piombino et Porto Longone:|, et
luy-mesmes |:met ces places en ligne de compte:| quand il veut me faire
voir que nous pouvons conclurre glorieusement la paix.
Les ambassadeurs de Messieurs les Estatz furent hier presser les Espa-
gnolz de respondre sur le dernier escrit qui leur a esté donné de nostre
part . Pennaranda promit qu’il y seroit satisfait dans vingt-quatre heures,
et que Brun les iroit trouver aujourd’huy pour cet effet.
|:Monsieur de Niderhorst croit qu’il y aura:| plus de difficulté et de
longueur à obtenir de Messieurs les Estatz qu’ilz s’obligent pour la garen-
tie du traitté de paix ainsy que la France le désire, qu’à terminer les affai-
res avec les Espagnolz. Beaucoup de personnes dans l’Estat s’opposent en
cela à la satisfaction de la France, et particulièrement la Holande y est
tout à fait contraire. Quelques-uns de cette province-là ont dit assez har-
diment (quoyque ce n’ayt pas esté dans l’assemblée) que si les ambassa-
deurs du Roy se résolvoient de ne point conclurre la paix que première-
ment les Estatz ne fissent sur ce sujet une déclaration plus particulière que
celle qui est portée par les traittez précédens entre la France et eux
ditte province envoyeroit ses députez à Munster pour faire son traitté
avec Espagne séparément des autres, et lairroit en guerre le reste de l’Estat
plustost que de consentir à ce que la France demande au sujet de cette
garentie.
|:Il estime néantmoins que la France doit persister jusques au bout à faire
déclarer nettement:| Messieurs les Estatz sur ce point, et que veu les in-
tentions de plusieurs et la conduitte de quelques-uns de ceux qui sont icy,
c’est une précaution entièrement nécessaire pour l’avenir.
L’on escrit de La Haye aux ambassadeurs de Messieurs les Estatz qu’on
tient dans la Holande que la France a demandé au roy d’Espagne tous les
Païs-Bas en eschange de la Catalongne; que cela est pris pour une confir-
mation de ce que monsieur d’Estrades
Godefroi (Louis) marquis (seit 1653 comte) d’Estrades (1607–1686), frz. Feldherr und Di-
plomat , 1646 frz. Ges. bei den Gst. in Den Haag, 1647 Gouverneur von Piombino und
Porto Longone; 1663 Vizekg. von Amerika, 1675 maréchal de France ( ABF I 380,
287–300; II 248, 122–131; Mazarin , Lettres I, 924f.; Granges de Surgères II, 391f. und
III, 368; DBF XIII, 133–136; d ’ Estrades , I–XIII; Firth / Lomas , 40).
touchant le mariage
Mazarin hatte d’Estrades im Februar 1646 mit dem Auftrag zum Pz.en von Oranien ent-
sandt , ihm die Heirat zwischen Ludwig XIV. und der Infantin als einzigen Weg zum
Frieden vorzustellen; als der Pz. dieses Projekt den Gst. mitteilte, kam es zu einem antifrz.
Aufruhr in Den Haag, wo man sich von Frk. getäuscht und verlassen fühlte ( d ’ Estrades ,
288, 295; Truchis de Varennes , 337, 339).