Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
4. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 November 26
Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne
Münster 1646 November 26
Ausfertigung: Ass.Nat. 276 fol. 365–365’ = Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
All. 62 fol. 350–350’. Kopien: AE , CP All. 67 fol. 384–384’; AE , CP All. 78 fol. 435–435’.
Drucke: MN III, 365–366; NS III, 377 (jeweils ohne den letzten Satz, mit abweichendem
vorletzten Satz).
Postangelegenheiten. Klärung zweier Mißverständnisse Briennes: erstens bislang keine Zusi-
cherung der – im Gegenteil schwierig zu erreichenden – Abtretung der italienischen Erobe-
rungen durch Niederländer und Spanier; zweitens auch keine Unterbreitung eines diesbe-
züglichen Tauschvorschlages; Befolgung der hierzu eingeholten Anweisungen. Warten auf
das Memorandum von Le Tellier.
Nous respondon〈s〉 par cet ordinaire à la dépesche du 6 de ce mois ,
ayans retenu icy 〈le〉 courrier afin que s’il arrivoit quelque chose qui mé-
ritast q〈u’il〉 en fust donné un prompt advis, nous le pussions faire avec
plus de commodité. Nous ne vous répéterons point ce qui est dans le
mémoire . Nous vous esclaircirons seulement deux poincts sur lesquels il
semble que nous ne nous soyons pas assés expliqués.
Le premier est que par vostre lettre du 6, vous présupposés pour assuré
que |:les places conquises dans l’Italie demeureront à la France puisque les
Hollandois n’y ont pas faict difficulté:| et qu’ils sçavent bien quelle e〈st〉
la résolution des Espagnols. Mais la vérité est que |:ny les uns ny les autres
ne nous ont point donné cette asseurance, et qu’il y aura grande peine
d’obtenir en cella ce que Leurs Majestez désirent:|. A quoy nous nous
préparons bien d’employer toutte l’industrie et tous les moyens dont
nous pourrons nous servir.
L’autre poinct est que vous estimez qu’il nous a esté faict |:quelque ouver-
ture pour l’eschange des places de Toscane:|; et néantmoins, Monsieur, il
ne nous en a esté parlé en façon quelconque. Il est bien vray que nous
avons eu la pensée de |:proffitter desdictes places par un eschange au cas
que l’on ne les pust conserver:|, et nous avons escrit pour avoir sur ce
l’ordre et les intentions de Leurs Majestés
nous ne sommes plus en doute de ce que nous avons à faire sur ce suject
pour lequel il ne nous a encor esté faict aucune proposition.
Quand on nous aura envoié le mémoire de monsieur Le Tellier
faict des prisonniers
donné.