Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
225. Lionne an Servien Paris 1646 Oktober 26
Paris 1646 Oktober 26
Ausfertigung: AE , CP All. 78 fol. 247–248 = Druckvorlage.
Zu nr. 207. Übereinstimmende Ansichten Mazarins und Serviens. Sicherung Casales vor spani-
schem Zugriff. Mazarin gegen Vorschlag d’Avaux’ zur Lothringenfrage. Bemühen um dauerhaf-
ten Besitz Piombinos und Porto Longones. Beilegung portugiesisch-niederländischer Differenzen
erforderlich. Schwedische Truppenhilfe für Portugal denkbar. Französisches Angebot von Geleit-
briefen für Herzog Karl nur bei Gewährung desgleichen für portugiesische Gesandte. Verärge-
rung Mazarins über Verzögerung der Ankunft La Courts in Osnabrück. Verhalten La Courts
besorgniserregend.
On a dépesché exprès en Flandres pour |:faire un acte positif qui monstre que
nous sommes en possession du Montcassel. On escrira en Cathalogne aux
termes de vostre mémoire du 16:|.
Pour toutes les autres choses |:dudit mémoire elles ne requièrent aulcune res-
ponse :|, parce que |:vous les aurez treuvées dans les deux dernières dépesches
qu’on vous a addressées :|, et mesme |:Son Eminence est en peine que
comme vous vous rencontrez souvent dans les mesmes sentimens et expé-
diens et que:| au mesme temps |:que vous les escrivez icy vous vous en ou-
vrez de delà à messieurs vos collègues, ilz ne s’imaginent que c’est un concert
formé et que vous avez des ordres secretz et particulies qu’ilz n’ont pas.
Son Eminence approuve tout ce que vous mandez pour la seureté de Casal et
a cru qu’il suffiroit d’en parler comme elle a faict:| dans le mémoire du Roy
|:pour vous donner lieu de le proposer à messieurs vos collègues et le faire
résouldre:|.
Son Eminence m’a commandé de vous faire sçavoir |:que monsieur d’Avaux
luy escript une proposition qu’il appuye extrêmement de donner l’Alsace au
duc Charles en gardant tousjours pour nous Philisbourg et Brisac. Son Emi-
nence n’est pas de cet advis pour plusieurs raisons et comme:| elle croid que
vous serés du mesme sentiment, |:elle vous prie d’essayer à gaigner monsieur
de Longueville là-dessus et de l’obliger à en escrire tous vos advis:|.
Son Eminence vous prie de |:bien appuyer la rétention de Piombino et Porto-
longo [ne]:|.
Il faut essayer de |:persuader les Portuguais d’accommoder le différend de
Hollande:| à quelque prix que ce soit. Vous pouvés |:les assister à faire quel-
que escript qu’ilz puissent envoyer à Brasset pour parler de cette affaire et les
y servir.
Si le roy de Portugal a beaucoup d’argent et que les Suédois en ont besoin:|, il
y aura moyen de |:porter ceux-cy à l’assister d’un bon corps de troupes qu’ilz
pourroient luy envoyer dans leurs vaisseaux pour gaigner d’aultant l’affection
des ministres de Portugal:|. Il semble qu’on pourroit |:offrir à présent les
passeportz pour le duc Charles:|, pourveu que |:nos parties donnent ceux des
plénipotentiaires de Portugal. Ilz n’accepteront point le party et:| cependant
|:ceux-cy nous en auront grande obligation:|.
Je vous diray confidemment que Monseigneur le Cardinal s’est mis fort en
colère quand il a appris que |:monsieur de La Cour n’estoit pas encore à
Oznabrug:|. Il a tesmoigné qu’une semblable action estoit capable de |:luy
faire perdre toute la bonne oppinion d’un homme. „Il est“, dict-il, „party au
mois de juillet et il n’arrive qu’à la fin d’octobre
La Court war nicht im Juli abgereist, sondern hatte sich noch im August in Paris befunden,
wofür er selbst in nr. 82 sowie in seinen Briefen an Servien vom 3. (Ausf.: AE , CP All. 66 fol.
217, 218, 217’) und vom 13. August 1646 (Ausf.: AE , CP All. 66 fol. 245–246) die verzö-
gerte Geldzuweisung durch die Finanzbehörde verantwortlich machte. Nach einem Aufenthalt
in Den Haag, wo er am 22. September 1646 eintraf (La Court an Servien, Den Haag 1646
September 23, Ausf.: AE , CP Holl. 37 fol. 248), erreichte La Court am 7. Oktober Münster
(s. nr. 206); dort hielt er sich eine Woche auf und kam am 19. Oktober in Osnabrück an
(s. [ nr. 206 Anm. 1 ] ).
jours, et quand tout est faict; c’est un moyen d’estre bien informé des affaires,
et après au retour on prétend des récompenses d’avoir fort bien servy:|.“
Je me suis bien gardé de |:faire veoir la lettre qu’il m’escript:|, parce que j’ay
trouvé que |:pour un nouveau venu il va un peu viste à décider sur les plus
grandes affaires du monde:|. Il n’est pas question de |:faire de belles lettres,
et:| j’appréhenderois que |:il ne fust en cela de la cathégorie de monsieur
d’Avaux qui ne se soucie pas faire un faux-pas pour conserver un bonnet:|. Je
vous prie |:qu’il ne sçache rien de ce que je vous mande et de prendre soin de
diriger sa conduicte dans ses commencemens:|, afin que |:Son Eminence ne
nous blasme vous et moy de l’avoir proposé. Monsieur d’Avaux:| sans doute
|:sera pour luy un dangereux surveillant:|.