Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
117. Mazarin an Longueville Fontainebleau 1646 August 17

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Mazarin an Longueville


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Fontainebleau 1646 August 17

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Kopie: AE , CP All. 77 fol. 268–271 = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All. 61 fol.
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277–278’.

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Eingang von nr. 101. Zu nr. 100: Keine Zulassung Lothringens als Gegenleistung für die Gewäh-
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rung von Pässen für Portugal angeboten. Kaiser nur durch Druck zu Friedensschluß zu bewegen.
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Militärisches. Gerüchte über Unzufriedenheit Condés unzutreffend; Gunstbeweis Königin Annas
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für Enghien; Ankunft Condés und Einvernehmen mit Mazarin.

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J’ay receu vostre lettre du 6 e du courant, et vous remercie de tout mon cœur
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des avis que vous continuez de prendre la peine de me donner, dont je fais le
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cas qu’ils méritent.

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Le mémoire particulier que vous et messieurs vos collègues m’avez adressé de
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la mesme datte, ne contenant qu’un seul point qui est touchant les sauf-
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conduits des ministres de Portugal, je n’y respondray pas en commun, faute
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d’autre matière, pour former un mémoire, et me contenteray de vous dire
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dans cette lettre que bien loin d’avoir jamais eu la pensée de faire espérer au
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résident qui est icy

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Carvalho (s. [ nr. 22 Anm. 11 ] ).
, que l’on acorderoit les passeports au duc Charles, pour-

[p. 348] [scan. 420]


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veu que les Impériaux donnassent ceux de Portugal, qu’au contraire lorsqu’il
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me fit cette instance, je m’estudiay particulièrement à luy faire conoistre les
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raisons pour lesquelles cela ne se pouvoit, et il me sembloit de l’avoir laissé
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assez bien persuadé qu’il pressoit sur une chose qui ne leur serviroit de rien, et
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qui nous feroit pourtant grand tort, si nous y donnions les mains, parce
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qu’ayant acordé les passeports au duc Charles, nous ne pourions nous défen-
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dre de traitter dans l’assemblée le point de la Loraine, et que néantmoins les
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Espagnols n’y traiteroient pas celuy de Portugal, quelque sauf-conduit que les
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Impériaux eussent donné aux ministres de cette courone-là.

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Quant à la déférence que vous me mandez que Trautmansdorff a maintenant
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pour les ministres d’Espagne, craignant que les nouvelles alliances qui se sont
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conclues en son absence ne puissent

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12 leur] laut Konzept statt: luy in der Druckvorlage.
leur donner assez de crédit pour luy faire
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perdre les bonnes grâces de son maistre, je vous diray que nous devrions en
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tirer un mauvais pronostique pour la conclusion de la paix, n’estoit que la
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nécessité absolue qu’en a l’Empereur le pressera comme auparavent, aussy
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bien que la résolution que les princes et estats de l’Empire, et notamment le
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duc de Bavière ont faite de la conclure à quelque prix que ce soit.

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Während der Belagerung von Mardijk kam es zu Kämpfen, bei denen etliche Per-
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sonen von Rang verwundet wurden oder gefallen sind . Die feindlichen Verluste
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sind hoch. – Soeben erhalte ich Nachricht vom Eintreffen niederländischer
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Schiffe vor Mardijk

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Die am 16. August 1646 beginnende Blockade des Hafens von Mardijk durch ndl. Schiffe
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schnitt die Belagerten vom Nachschub aus Dünkirchen ab. Am 25. August ergab sich Mardijk
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den Franzosen ( Bazin III S. 337f.; Chéruel , Minorité II S. 235).
. – Der Prinz von Oranien hat zwei Forts bei Antwerpen
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eingenommen.

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Les bruits qui couroient partout du mécontentement de Monsieur le Prince
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ont tousjours fait si peu d’impression dans l’esprit de la Reyne que Sa Majesté
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croyant ne pouvoir mieux faire taire le monde qui en parloit, qu’en monstrant
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tousjours plus grande confiance en Monsieur le Duc, elle a envoyé les expédi-
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tions pour faire que mondit Sieur le Duc commande toutes les armées de
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Flandre, lorsque Son Altesse Royale s’en reviendra, et que durant le temps
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qu’il sera encore dans l’armée, il soit son lieutenant général. Vous voyez,
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Monsieur, que je n’ay pas fait cas de tout ce que l’on publioit, puisque je ne
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vous en ay rien escrit, et en effet Monsieur le Prince est icy d’hier au soir, qui
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a fait à Sa Majesté toutes les protestations imaginables de dévotion et de zèle
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pour le bien de l’Estat, et de son service, et en mon particulier toutes celles
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d’amitié et de bienveillance que j’eusse pu souhaiter.

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