Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
107. Mazarin an Longueville [Fontainebleau] 1646 August 10
[Fontainebleau] 1646 August 10
Kopie: AE , CP All. 77 fol. 236–237 = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 61 fol. 253.
Empfangsbestätigung. Lob Longuevilles. Nutzen seiner Anwesenheit in Wesel beim Rheinüber-
gang Turennes. Hoffen auf positive Folgen der französisch-schwedischen Truppenvereinigung.
Postalisches.
J’ay receu la lettre que vous m’avez fait la faveur de m’escrire du *** du pas-
sé , qui ne contenant rien de plus particulier que les dépesches communes ne
me fournit plus de matière d’y respondre que par le mémoire du Roy que l’on
vous adresse, mais seulement un nouveau sujet de louer le zèle et l’aplication
continuelle que vous avez pour tout ce qui concerne le service du Roy, à quoy
il ne se peut rien ajouster non plus qu’à la satisfaction que la Reyne en tes-
moigne .
Vous ne pouviez vous servir plus à propos comme vous me mandez du pré-
texte d’aller à la rencontre de madame la duchesse de Longueville pour vous
rendre à Vezel au temps du passage de l’armée de monsieur le mareschal de
Turenne, et il y avoit sujet de craindre que sans vostre présence et vostre
authorité la foy des traitez eût esté assez forte pour le luy faire accorder, puis-
que Messieurs les Estats avoient mis la chose en déliberation. Nous espérons
qu’il sera à présent joint aux Suédois, n’y ayant pas aparence qu’il y ait ren-
contré aucun obstacle, et que non seulement cela obligera les Impériaux à
changer de langage et condescendre à la juste satisfaction que nous préten-
dons pour esviter le danger, auquel ils seroient tellement exposez, mais fera
venir aussy les Espagnols à la raison pour ne pas soustenir seuls de la guerre,
les affaires de l’Empire estans acommodées. Je le souhaite avec d’autant plus
de passion que l’avantage que cet Estat en recevroit seroit en partie deub à
vostre prudence et à vostre adresse, et que je vous pourrois bientost embrasser
tout glorieux de l’heureux succez de vostre négociation.
Nous avons receu si tard vos dépesches que je ne puis pour cette fois-cy
répondre à la seconde lettre que vous m’avez escrite . Je remets cela à la pre-
mière occasion …