Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
84. Longueville an Mazarin Münster 1646 Juli 24

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Longueville an Mazarin


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Münster 1646 Juli 24

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Ausfertigung: AE , CP All. 61 fol. 186–189 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 77 fol.
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151–153’.

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Reise Longuevilles nach Wesel. Bündnistreuebekundung der niederländischen Gesandten. Erklä-
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rung Trauttmansdorffs, Frieden nur unter Einschluß Spaniens zu schließen.

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PS: Rheinübergang Turennes. Krankheit des Prinzen von Oranien.

[p. 248] [scan. 320]


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Dank für die Nachrichten über Orbetello. – Aufbruch der kaiserlichen Armee.
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Vereinigung der neuen Truppen unter Tracy mit den schwedischen. Rheinüber-
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gang Turennes bei Wesel.

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J’ay pris |:sujet d’aller au-devant de ma femme jusques à Vésel

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Zur Zusammenkunft Longuevilles mit seiner Frau in Wesel am 21. Juli 1646 vgl. nr. 24
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Anm. 1.
pour surmon-
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ter les difficultez du passage de monsieur le maréchal de Turenne sur ce que
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monsieur de Niderhost m’avoit adverty qu’il s’y trouveroit difficulté si je n’y
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estois au mesme temps que messieurs de Menersvik, Knut et luy y seroient, et
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qu’estans deux contre luy, il ne pouvoit résister si je ne m’y trouvois pour
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l’appuyer:|. J’y suis |:arrivé comme eux, et il n’y a paru aucune difficulté.
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Tous ces messieurs m’ont asseuré de nouveau de leur fidélité vers la France, et
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ilz ont assez bien procédé sur le sujet de ce passage:|, et je suis obligé, Mon-
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sieur , de vous donner advis que |:Riperda qui nous estoit si contraire est:|
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maintenant |:fort porté pour nous:|. J’ay |:pris un de ses parens pour l’ obli-
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ger :| tousjours davantage.

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Dans l’espérance qu’avoit Trautmensdorff que |:la jonction ne pouvoit se
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faire et que l’armée suédoise recevroit:| infailliblement |:quelque grand
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eschec, il sembloit qu’il formoit de nouvelles difficultez aux Suédois et à nous
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sur toutes les conditions qu’il nous avoit desjà offertes:|. De jour en jour |:il
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parloit plus fortement dans la négative de ce qui restoit à convenir et a faict
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aux Suédois et à nous une déclaration qu’il ne se pouvoit faire de paix sans y
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comprendre le roy d’Espagne:|.

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Nous |:nous servirons:| fort avantageusement |:de cette déclaration pour
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porter les estatz de l’Empire:| et particulièrement |:Bavière à forcer l’ Empe-
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reur de conclurre sans l’Espagne:|, et je croy que |:Trautmansdorf s’est résolu
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à la faire pour obliger les Espagnolz en cas que les affaires allassent si bien
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que l’Empereur pust continuer la guerre avec eux:| ou bien pour estre |:forcé
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par les estatz de l’Empire à faire la paix sans eux et ne s’en attirer pas leur
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hayne:|, y ayant apparence qu’il auroit plustost |:caché cette intention que de
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la publier, s’il ne s’estoit cru au-dessus des affaires, ou qu’il ne fust pas en
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volonté de la changer, puisqu’il sçait combien elle est désapprouvée tant des
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catholiques que des protestans:|. C’est ce qui me faict espérer que nous en
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pourrons tirer quelque bon effect, et que, |:puisque Trautmensdorf aura satis-
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faict en cela les Espagnolz, il ira plus ardemment à conclurre:|.

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Turenne wird nach der Vereinigung voraussichtlich mit den Schweden in Rich-
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tung Donau marschieren und die Eroberung Heilbronns und Heidelbergs anstre-
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ben . Es ist möglich, die bayrische und die kaiserliche Armee zu trennen. Ich habe
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Turenne vom Aufbruch der feindlichen Armee informiert.

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J’espère que ce changement d’affaires servira fort à nostre négociation dont
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nous vous donnerons advis, dès qu’il y aura quelque chose de considéra-
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ble …

[p. 249] [scan. 321]


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PS: J’avois escrit ceste lettre pour l’autre ordinaire. Mais elle ne pust arriver
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avant qu’il partist. Nous avons reconnu par ce que nous a mandé |:le sieur
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Brasset du peu de disposition qu’on avoit d’accorder le passage par Vésel à:|
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monsieur le maréchal de Turenne, que ç’a esté un grand bonheur d’y avoir pu
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rendre |:le commandant favorable:|.

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Vous verrez par nostre dépesche commune

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Nr. 91.
ce qui s’est passé depuis mon
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retour. Nous aurons dans peu de jours une plus grande lumière de ce qu’on
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doit espérer de ce traicté, tant par ce que fera faire pour les affaires de l’ Em-
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pire |:

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9 au] im Klartext dechiffriert: le.
au duc de Bavière:|, la jonction des armées et l’asseurance de |:ses inté-
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restz :| que pour les affaires d’Espagne l’estat des armées de Flandre, ausquel-
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les rien ne peut nuire apparemment |:que le mauvais estat de la santé de mon-
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sieur le prince d’Orange, et ce qu’il ne se peut résoudre d’establir l’authorité
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de son filz de son vivant:|.

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