Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
288. Longueville an Mazarin Münster 1646 Mai 28
Münster 1646 Mai 28
Ausfertigung: AE , CP All. 60 fol. 338–339’ = Druckvorlage; überbracht durch Héron. Kopie:
AE , CP All. 76 fol. 466–468’, datiert: 1646 Mai 29.
Zur Gefahr eines spanisch-holländischen Separatvertrags s. nr. 290; Unterrichtung La Thuille-
ries . Neue Vorschläge der Mediatoren namens der Kaiserlichen: Abtretung Breisachs, ohne Neu-
enburg , und zu den bisherigen Konditionen. Tod der Kaiserin; Kondolenz gegenüber Trautt-
mansdorff ; Hoffnung auf Verringerung des spanischen Einflusses am Wiener Hof. Dank für Wei-
sungen und Informationen. Günstige Verhandlungsposition in der Barberinifrage. Erfreuliche
Entwicklung in Rom; Prestigeverlust Spaniens. PS: Konferenz mit den Gesandten der General-
staaten s. nr. 290. Versicherung des Friedenswillens gegenüber den bayerischen Vertretern.
Nous |:ne voyons que trop d’apparence à l’advis que:| il vous a pleu me
mander dans la fin de la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’escrire, et
nous vous renvoyons ce courrier en toutte diligence pour vous rendre compte
|:de ce que nous avons appris, comme aussi:| de ce que |:nos amys estime-
roient qu’il se pourroit faire pour y pouvoir remédier:|. Nous informons en
mesme temps |:monsieur de La Thuillerye de tout ce qui se passe icy
Mündlicher Bericht durch Antoine de Lumbres, den frz. Agenten in Lüttich ( Lonchay /
Cuvelier S. 78). Longueville, d’Avaux und Servien an La Thuillerie, Münster 1646 Mai 28,
Kopie: AE , CP Holl. 35 fol. 324’–325. Ankunft in Den Haag: 7. Juni; zurückgeschickt von
La Thuillerie mit Schreiben vom 9. Juni 1646 an Longueville (ebenso an Longueville,
d’Avaux und Servien), Kopie: AE , CP Holl. 35 fol. 326’–327.
que de son costé aussi bien que nous faisons du nostre on travaille à empes-
cher les desseings des Espagnolz qui passent par-dessus toutes autres considé-
rations et mesme celles de la religion pour faire en sorte que Messieurs les
Estatz ne mettent point en campagne, et pour conclurre un traicté particulier
avec eux:|.
Nous vous informons aussi de ce que les médiateurs nous ont proposé de la
part des Impériaux, |:en quoy nous espérerions bien plustost la conclusion
s’ilz y alloient avec plus de franchise, leur procéder nous obligeant d’estre fort
retenus, ne faisans point d’offres qui n’ayent quelque condition captieuse
pour diminuer nos advantages et pour nous embrouiller avec nos alliez et
amys:|.
|:Après qu’ilz ont veu en nous une fermeté inesbranlable ilz ont passé le mot
de nous laisser Brisak:|, mais |:sans Neubourg et avec toutes les mesmes de-
mandes qu’ilz ont faictes cy-devant:|. Nous |:n’oublierons rien pour rendre
nos conditions les meilleures qu’il se pourra et pour advancer ensuite le
traicté:|.
Nous avons fait nos compliments à monsieur de Trautmensdorff sur la mort
de l’Impératrice
Ks.in Maria Anna starb am 13. Mai 1646 nach der Geburt einer Tochter. In Münster traf die
Nachricht am 24. Mai ein ( APW III C 3 S. 490), in Amiens am 29. Mai (s. [ nr. 289 ] ).
espérons que les Espagnolz en seront moins considérés en la cour de l’ Empe-
reur , et qu’ainsi cela pourra avancer les affaires:|.
Bewunderung für [ nrs. 275 ] und [ 276 ] . Dank für die Mitteilung der Feldzugs-
pläne .
Pour ce qui est des |:affaires de messieurs les Barberins:| nous ne manque-
rons pas dès |:qu’il se traictera de celles d’Italie d’en parler ainsi qu’il nous est
ordonné. Et comme nous avons de ce costé-là beaucoup à rendre et que tous
les princes d’Italie y prennent intérest:| nous aurons un favorable moyen de
pousser la chose tout autant que l’on voudra |:sans que personne y puisse
trouver à redire, comme on auroit pu faire si on en eust parlé sur une autre
nature d’affaires et:| principalement |:dans celles de l’Empire:|.
J’ay eu une extresme joye de ce qu’à Rome la France a fait esclatter si haute-
ment son pouvoir dans un pontificat si contraire, et de ce que le différent du
cardinal d’Este et de l’admirante est terminé. Les Espagnolz ont voulu fort se
prévaloir de ce que ledit cardinal d’Este l’est allé remener en son logis au
sortir du palais du pape. |:Le nonce et l’ambassadeur de Venise qui sont icy se
sont fort curieusement informez de ce qui s’y estoit faict et ont tesmoigné
que:| le cardinal d’Este pouvoit se dispencer de ceste civilité, ayant à faire à
des gens qui tirent advantage de tout. Pour la terreur panique de l’admirante
de Castille et de tout son cortège
Am 29. IV. 1646 war im Gefolge des almirante von Kastilien (s. [ nr. 254 Anm. 3 ] ) bei der
Rückkehr von einer Visite ein Durcheinander entstanden. Ein Schuß löste sich, der als Beginn
eines Angriffs der Leute Kardinal d’Estes gedeutet wurde, woraufhin das Gefolge des Kastiliers
verschreckt auseinanderlief ( Chéruel II S. 191; Coville S. 124–126). Vgl. auch [ nr. 285 mit Beilage 1 ] (fehlend).
passé, qui attire sur les Espagnolz le mespris et la raillerie de tout le
monde.
PS: Depuis ma lettre escritte nous avons eu une longue conférence avec les
plénipotentiaires de Messieurs les Estats. Vous verrez Monsieur dans nostre
dépesche commune ce qui s’y est passé. Nous avons aussi |:esté chez les
ambassadeurs de Bavière:|, ce qui a esté fort nécessaire pour |:les destromper
de l’opinion qu’on leur avoit donnée que nous ne voudrions pas la paix:| et
cela parce que nous sommes |:fermes à faire nos conditions:|. Nous estimons
que |:l’une et l’autre visite produira quelque bon effect:|.