Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
258. Memorandum Longuevilles, d’Avaux’ und Serviens für Ludwig XIV Münster 1646 Mai 7

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Memorandum Longuevilles, d’Avaux’ und Serviens für Ludwig XIV.


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Münster 1646 Mai 7

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Ausfertigung: Ass. Nat. 275 fol. 301–310 = Druckvorlage; Eingang in Compiègne nach Dorsal
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fol. 312’: 1646 Mai 15. Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 60 fol. 233–237’. Kopien: AE , CP
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All. 65 fol. 26–29’; AE , CP All. 76 fol. 324–326’. Druck: Mém. et Nég. II S. 235–243; Nég.
7
secr. III S. 168–170; Gärtner IX S. 603–611, nennt als Adressat: Mazarin.

8
Dank für die Anweisungen in nr. 241. Frieden mit dem Kaiser ohne Rücksicht auf Spanien.
9
Philippsburg. Breisach; Neuenburg; Entschädigung der Erzherzöge. Investitur für das Elsaß. Tür-
10
kenhilfe . Sicherung des Friedens im Reich. Hoffnung auf Breisach. Waffenstillstand mit Bayern.
11
Einsatz der Armee Turennes. Abneigung Bayerns gegen einen Sonderwaffenstillstand. Schwie-
12
rigkeit , die Feinde auf ihre Angebote festzunageln. Pfälzer Frage. Sicherung der drei Bistümer,
13
Pinerolos und Lothringens. Schleifung der Befestigungen von Mainz. Erklärung gegenüber den
14
Mediatoren in der Barberini-Affäre. Gültigkeitsdauer der Friedensbedingungen für Spanien.
15
Bemühungen der Spanier um die Holländer. Informierung über die Frankreich zugedachten
16
Gebiete und Plätze. Form der Türkenhilfe.

17
Le sieur de Préfontaine arriva jeudy au soir

39
3. Mai 1646.
et nous rendit le mémoire du 26 e
18
avril qui est tel que nous n’avons rien à désirer ny à représenter sur ce qu’il
19
contient ny à demander aucune explication, les ordres qui nous sont donnez
20
estans sy judicieux et sy clairs sur chaque poinct qu’il ne faut plus que du
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soing et de la diligence pour les exécuter au gré de Leurs Majestez, comme
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nous essayerons de faire de tout nostre possible.

23
Nous ne sçaurions assez dignement remercier Sa Majesté de l’honneur qu’elle
24
nous faict, d’agréer le service que nous luy rendons icy. La satisfaction qu’elle
25
en tesmoigne est la principale récompense que nous en avons tousjours atten-
26
due , et ce qu’il luy plaît y adjouster de plus est un effect de sa pure bonté.

27
Nous disons de nouveau qu’il ne se peut rien de plus net, ny de plus définitif
28
que les résolutions qu’on a prises sur la dépesche dont le sieur de Montigny a
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esté porteur , et qu’il ne nous reste plus rien à souhaiter pour la conclusion
30
d’une bonne paix sinon que noz parties et nos alliez facent ce qu’on peut
31
raisonnablement attendre de leur part.

32
Le conseil a eu grande raison de juger qu’on |:pouvoit conclurre la paix avec
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l’Empereur sans estre asseuré qu’elle

38
33 soit] fehlt im Klartext.
soit suivie en mesme temps de celle d’ Es-
34
pagne :|. La meilleure preuve qu’on en peut avoir est |:l’extrême appréhen-
35
tion que les Espagnolz en ont, et les effortz qu’ilz font pour l’empescher. S’il
36
y a quelques inconvéniens à craindre nous n’oublierons rien pour les prévoir
37
et y remédier autant qu’il sera possible:|.

[p. 892] [scan. 222]


1
L’on mesnagera par degrez ce qu’il nous est mandé |:touchant Philisbourg et
2
on essayera d’obtenir des Impériaux et de l’eslecteur de Trèves tout ce qui se
3
pourra de mieux:|.

4
Pour ce qui regarde |:Brisac et Neuborg:|, nous observerons ce qui nous est
5
mandé, comme aussy s’il |:eschet [de] donner de l’argent aux archiducz pour
6
avoir leur cession en bonne forme:|, nous prendrons garde de fort près à |:la
7
forme, au temps et aux lieux des paiemens:|. Nous ne manquerons pas d’y
8
|:apporter aussy tout le mesnage possible:|.

9
C’est une très bonne pensée |:d’obliger s’il est possible les archiducz de met-
10
tre l’argent qu’ils recevront en terres souveraines:|, principalement s’il s’en
11
trouve de |:valleur approchante en quelque façon de celles qu’on laisse à la
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France:|, à quoy nous travaillerons soigneusement.

13
Pour ce qui est de |:l’investiture:|, on ne nous peut proposer une meilleure
14
règle que ce qui |:sera faict par les Suédois touchant la Poméranie:|, et en
15
tout cas nous ne nous |:contenterons pas à moins que de l’avoir pour la mai-
16
son royalle:|.

17
Puisque la piété de la Royne |:va jusques à vouloir bien donner quelque assis-
18
tance à l’Empereur pendant que les armes du Turc l’obligeront à se tenir sur
19
ses gardes, avant mesmes qu’il vienne à une rupture ouverte:|, nous

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19 le] entsprechend den übrigen Fassungen, statt: les in der Druckvorlage.
le ferons
20
en y apportant touttesfois les soings et la circonspection qui nous est pres-
21
cripte et les réserves contenues au mémoire.

22
Il est vray qu’on avoit tousjours creu qu’une des |:principalles seuretez de la
23
paix de l’Empire estoit le désarmement de l’Empereur:|. Mais à présent que
24
|:la guerre du Turc luy donne prétexte de demeurer armé:|, c’est avec grande
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raison qu’on nous ordonne de nous appliquer principalement à |:pourvoir à
26
cet inconvénient:|. Nous verrons |:avec les Suédois qui n’y ont pas moins
27
d’intérest que nous:| ce qui s’y pourra faire.

28
L’advis que monsieur le cardinal Mazarini avoit faict prendre en mémoire au
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sieur de Préfontaine avant l’arrivée du sieur de Montigny nous confirme dans
30
|:l’espérance que nous avons touchant Brisac:| dont nous pourrons mander
31
bientost |:des nouvelles asseurées si les Espagnolz ne les retardent, à quoy
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nous sçavons qu’ilz employent toute leur industrie:|.

33
Nous avons trouvé jusques à présent |:si peu de disposition dans l’esprit de
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noz alliez à faire une suspention généralle:| que nous ne sçavons ce qui en
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réussira. Nous ne perdons point de temps à |:obliger les Bavarois en leur
36
donnant apréhention du passage de l’armée de Sa Majesté d’en désirer une
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particulière si la généralle ne se faict poinct, pour n’exposer pas à un change-
38
ment noz affaires qui sont en bon estat et pour n’agir pas contre un prince qui
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se conduict si bien envers la France:|.

40
Nous voyons bien la |:peine où sera dans peu de temps monsieur le mares-
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chal de Turenne, et en avons desjà grande inquiétude:|, à cause qu’il ne peut

[p. 893] [scan. 223]


1
|:demeurer plus longtemps delà le Rhin; mais il est difficille d’y aporter remè-
2
de :|. Comme |:la suspention généralle ne peut estre faicte que pour trois ou
3
quatre sepmaines quant mesme noz alliez y consentiroient:|, elle ne luy don-
4
nera pas la |:liberté de s’esloigner beaucoup ny de former aucun dessein:|. Et
5
s’il est |:forcé de passer au-deçà du Rhin, ce ne peut estre sans péril, et pour
6
une conjonction qui peut avoir de mauvaises suittes

39
6 puisqu’alors] im Klartext: puisque lors
puisqu’alors l’armée de
7
France sera obligée de suivre presque aveuglément les desseins de l’autre et
8
ainsy ne servira qu’aux intérestz d’autruy et non pas à ceux de Sa Majesté:|.
9
Ce que nous jugerions plus faisable seroit de |:pouvoir convenir d’une sus-
10
pention jusques à la paix avec Bavière, comme les Suédois en ont faicte une
11
avec le duc de Saxe, dont nous envoyons coppie:|. Aussytost que |:elle auroit
12
esté conclue, monsieur de Turenne seroit libre pour aller au Luxembourg ou
13
dans la Franche-Comté:| selon les ordres qu’il en auroit de Sa Majesté; |:mais
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pour aller plus loing nous prenons la hardiesse de dire que ce ne seroit pas
15
nostre sentiment, de crainte que noz alliez ne creussent qu’on veut abandon-
16
ner de tout poinct les affaires d’Allemagne:|. Le mal en cela est que quoy que
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|:le duc de Bavières tesmoigne par les lettres qu’il escrit à monsieur le nonce
18
Bagni:|, quand nous touchons icy quelque mot de |:cette suspension parti-
19
cullière , ses depputtez s’en

40
19 esloignent:|.] Randbemerkung Lionnes in AE , CP All. 60 fol. 235: Leur faut faire
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cognoistre que c’est tout ce que nous pouvons faire, que nous ne sçaurions demeurer
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deçà le Rhin et que chacun fera ce qu’il pourra.
esloignent:|.

20
La précaution qui nous est recommandée pour empescher que |:les ennemis
21
ne se puissent desdire des offres qu’ilz nous ont faictes:| nous rendra soi-
22
gneux d’y apporter touttes les seuretez possibles, mais |:ces offres ne

43
22 pouvans] im Klartext fälschlich: peuvent
pouvans
23
estre obligatoires qu’en cas que le traicté soit conclu, il est bien malaisé d’ os-
24
ter à noz parties la liberté de se rétracter s’ilz y trouvent leur compte:|.

25
Quant à |:la maison palatine:|, l’escrit cy-joinct qui nous a esté donné avec la
26
duplique par messieurs les médiateurs, fera voir qu’il |:n’y a pas lieu de pou-
27
voir mesnager qu’elle se contente de la restitution du Bas-Palatinat:|, puisque
28
les Impériaux mesmes luy |:offrent aussi un huictiesme électorat:|, joinct
29
qu’avec cela il sera assez difficile de faire |:consentir les Suédois et les protes-
30
tans qu’elle perde la première place dans le collège électoral et le Hault- Pala-
31
tinat :|.

32
Nous ne parlasmes point |:des trois éveschez lorsque les depputtez de Baviè-
33
res et ensuitte:| les médiateurs traictèrent dernièrement avec nous touchant la
34
satisfaction de la France, parce que nous creusmes devoir par |:préférence
35
asseurer l’Alsace et Brisac:|. Mais comme nous avons veu la chose |:à peu
36
près dans ces termes-là, nous les avons faict souvenir de l’offre cy-devant
37
faicte pour le regard des éveschez, et on verra par la duplique des Impériaux
38
que cella nous a réussy:|. Il est vray qu’ils n’y ont point |:faict mention de

[p. 894] [scan. 224]


1
Pignerol, dont nous nous plaindrons:|, croyans bien qu’ilz n’y peuvent faire
2
de difficulté et qu’ils n’ont faict |:cette obmission que pour donner quelque
3
contentement aux Espagnolz:|.

4
Nous sommes résolus de tenir la mesme conduite |:pour la Lorraine et
5
de n’en parler point que Brisac et tout le reste qui concerne le poinct de la
6

35
6 satisfaction] im Klartext fälschlich: ratiffication
satisfaction ne soit ajusté:|.

7
Pour |:Mayence:|, nous sommes dans le sentiment du conseil qu’il faut
8
|:faire raser les nouvelles fortiffications, et pour tirer quelque gré d’une chose
9
qu’on est résolu de faire:|, nous avons escrit au vicomte de Courval de
10
sçavoir du chapitre et des officiers de la ville quels sont leurs intérests, estant
11
bien à propos de conserver leur affection.

12
Nous avons mandé par nostre précédente dépesche les raisons qui nous ont
13
obligé de différer pour quelque temps |:l’office qu’on nous avoit ordonné de
14
faire auprès du nonce sur l’affaire de messieurs les Barberins:|. Maintenant
15
que l’ordre en est réitéré nous y satisferons dans la forme qui nous est pres-
16
cripte et déclarerons nettement aux |:médiateurs aussytost qu’on parlera des
17
affaires d’Italie, qu’elles ne peuvent estre terminées sans restablir toutes cho-
18
ses au mesme estat qu’elles estoient avant le départ de Rome de monsieur le
19
cardinal Anthoine:|.

20
Touchant la négotiation avec Espagne nous sommes bien aises d’avoir agy
21
selon l’intention de Leurs Majestez réitérée par le mémoire. On aura veu que
22
|:nous avons déclaré en termes

36
22 bien] fehlt im Klartext.
bien exprès que l’ouverture par nous faicte ne
23
nous obligera plus après que la campagne sera commencée:|. Mais comme les
24
Espagnolz appréhendent extrêmement les effortz qu’on est prest de faire de
25
touttes partz, ils n’oublient rien pour |:empescher Messieurs les Estatz d’agir
26
de leur costé:|. Nous ne doutons point que l’on n’ayt envoyé de La Haye les
27
dernières bassesses du marquis de Castel Rodrigo qui leur faict des excuses de
28
ce qu’il envoye des trouppes pour la défense de la ville de Gand

38
La Thuillerie an Longueville, d’Avaux und Servien, Den Haag 1646 Mai 1, Kopie: AE , CP
39
Holl. 35 fol. 236’–238; ebenso La Thuillerie an Brienne, Den Haag 1646 Mai 1, Kopie:
40
ebenda fol. 234–236’. Ausfertigung: AE , CP Holl. 38 fol. 13–15.
. Nous en
29
remarquons bien l’artifice |:et voyons que cella commence de préjudicier à
30
noz affaires, suivi comme il est très exactement de la conduicte des ministres
31
d’Espagne qui sont icy:|. Messieurs Pauv et Cnuht n’ont pas esté plutost ar-
32
rivez

41
Sie kehrten am 3. Mai 1646 aus Den Haag zurück ( APW [ II A 4 nr. 72 ] ).
que le comte de Pennaranda a donné la promesse qu’on luy a demandée
33
de fournir dans le premier jour de juillet un pouvoir du roy d’Espagne
34
conforme à la minutte qui en a esté dressée à La Haye

42
Spanische Verpflichtung zur Beibringung der geänderten Vollmacht bis Ende Juni 1646,
43
Münster 1646 Mai 7, Druck (lat.): Aitzema , Historia S. 376f.; zur entsprechenden nieder-
44
ländischen Forderung vgl. [ Beilage zu nr. 210 ] .
, où l’on luy retranche

[p. 895] [scan. 225]


1
ses qualitez, et où il reconnoît les Provinces-Unies pour libres. On peut |: ju-
2
ger par là qu’il n’y aura pas grand différend entre eulx et que si les Espagnolz
3
en sont creus ilz seront d’accord en vingt-quatre heures:|. Nous travaillons
4
de tout nostre possible pour |:prévenir les inconvéniens qui en pourroient
5
arriver:|, et les députez de |:Messieurs les Estatz:| donnent touttes les assu-
6
rances qu’on sçauroit désirer qu’ils |:ne feront rien sans nous. Mais nous
7
chercherons encor s’il se peut une précaution:| plus grande jugeans bien
8
|:que s’ilz adjustent les premiers leurs conditions ilz nous tomberont sur les
9
bras pour diminuer les nostres, qui est le moindre préjudice que nous en puis-
10
sions recevoir:|, puisque ceste facilité des Espagnolz passe bien plus avant et
11
|:tend à empescher que Messieurs les Estatz ne mettent leur armée en campa-
12
gne :|. Voylà une |:amertume qui corrige un peu la douceur que nous com-
13
mencions à gouster dans les affaires de l’Empire:|, laquelle néantmoins ne
14
nous fera pas changer de conduite ayans souvent esprouvé que |:rien ne nous
15
nuit tant auprès de noz alliez et rien ne leur donne tant d’advantage sur nous
16
que de tesmoigner quelque appréhension:|.

17
Nous ne respondons pas en détail aux poincts contenus dans le mémoire du
18
21 e avril puisqu’ils se trouvent pour la pluspart compris dans celuy du 26 e .
19
Quant aux autres, nous avons desjà pris garde d’esclaircir beaucoup de choses
20
touchant le pays et les places qui doivent estre cédées à la France. Nous es-
21
sayerons de pourvoir au reste le plus ponctuellement qu’il se pourra lorsqu’on
22
en dressera l’acte de cession.

23
Nous insisterons aussy à ce que |:l’assistance qui sera promise à l’Empereur
24
contre le Turc luy soit plustost donnée en hommes qu’en argent:| et qu’on en
25
puisse tirer les avantages pour la France qui sont très bien remarquez par
26
ledict mémoire. En |:toute extrémité nous réduirons l’affaire à la somme qui
27
nous est mandée:|.


28
Beilagen in Ass. Nat. 275:


29
1 fol. 288–292: Waffenstillstandsvertrag zwischen Schweden und Sachsen, Eilenburg 1646 März
30
31 (April 10), frz. Übersetzung, Kopie.

31
2 fol. 293–293’: Escrit apporté par les médiateurs touchant la cause palatine = Schriftsatz der
32
Mediatoren über die mündliche Ergänzung der Duplik durch die Kaiserlichen betr. Pfalzfrage
33
[1646 Mai 5], undatierte lat. Kopie

34
Ksl. Fassung des Art.s betr. Pfalz, als conditio sine qua non der ksl. Duplik beizufügen, wonach
35
Bayern die Kurfürstenwürde samt Oberpfalz, der Pfälzer die achte Kur und die Unterpfalz
36
erhalten und Frk nicht allein zustimmen, sondern auch die Zustimmung der Schweden er-
37
reichen
sollte. Weitere Kopie: AE , CP All. 60 fol. 285–285’ (Kopfvermerk: Escrit des
38
médiateurs touchant la cause palatine; datiert 1646 Mai); Druck: Gärtner IX S. 602f.;
39
Meiern III S. 13.
.

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