Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
75. Mazarin an Longueville Paris 1646 Januar 20

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Mazarin an Longueville


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Paris 1646 Januar 20

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Kopie: AE , CP All. 75 fol. 123–124 = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All. 59 fol.
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81. Druck (ohne Schlußsatz): Mazarin , Lettres II S. 279–280.

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Obstruktives Verhalten Condés.

[p. 277] [scan. 359]


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Vous n’aurez pas peine je m’assure, à deviner la personne qui tient les dis-
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cours que je marque dans mon mémoire commun

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Nr. 72.
; c’est Monsieur le Prince,
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qui depuis son retour

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Nicht ermittelt.
semble avoir repris de nouvelles forces pour décrier
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toute ma conduite. Je ne sçay si l’affaire de Charleville

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Nach dem Sieg von Nördlingen hatte Condé von der Kg.in die Erlaubnis erbeten, die Herr-
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schaft Charleville an der Maas, die zum Besitz der Hg.in von Mantua gehörte, für seinen Sohn
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d’Enghien zu kaufen, um sie mit dessen Gouvernement über die Champagne zu vereinigen.
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Mazarin hatte sich dagegen energisch zur Wehr gesetzt ( Chéruel II S. 125–127).
n’y contribue point, et
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qu’il s’imagine que faisant le mécontent, je chercheray les moyens pour l’ ap-
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paiser , de luy faire donner toute satisfaction; mais s’il le prend de ce biais-là, il
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me connoist bien mal; car je puis bien dire qu’aux choses qui regardent le
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service du Roy, je ne me contenteray pas de les procurer, je les soustiendray
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avec plus de fermeté et de courage, quand il faudra venir là, que Monsieur le
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Cardinal-Duc

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Richelieu.
ne l’a jamais fait. Je dissimule, je biaise, j’adoucis, j’ accommo-
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de tout autant qu’il m’est possible; mais dans un besoin pressant je feray voir
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de quoy je suis capable, et comme je n’ay nul intérest pour moy, ny aucune
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suitte pour mes parens, ces motifs-là qui font agir les autres avec circonspec-
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tion ne me retiendront pas beaucoup. J’ay résolu à la première occasion de luy
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faire une petite passade, dont je m’entens par avance avec Monsieur le Duc

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D’Enghien.
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qui ne trouve pas moins à dire que moy aux discours et à la conduite de
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monsieur son père. J’ay travaillé si longtemps à tous les mémoires cy-joints
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que je m’asseure que vous me dispenserez volontiers si je ne vous dis pas autre
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chose pour cette fois.

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