Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
1. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1645 November 25
Paris 1645 November 25
Kopien: AE , CP All. 49 fol. 149–150 = Druckvorlage; AE , CP All. 56 fol. 324–324’,
327–327’, ohne PS. Eigenhändiges Konzept: AE , CP All. 56 fol. 325–325’. Druck: Nég. secr.
II,2 S. 216–217; Gärtner VI S. 822–828; jeweils ohne PS.
Maßnahmen zur Besänftigung des Erzbischofs von Trier. Memorandum Croissys. Weigerung
Brandenburgs, Pommern den Schweden zu überlassen. Außerordentliche Subsidien für Hessen-
Kassel. Aushebungen Bönninghausens. Hoffnung auf dänische Truppen. Absichten Rákóczys.
Ausbleiben der Gesandten der Generalstaaten. Anmaßung und Übergriffe der Provinz Holland.
PS: Privata.
Par le courrier qui partit mercredy dernier
dépêche du 11 e du courant. Elle n’avoit pas encores esté leue à Sa Majesté
laquelle estant entrée en vos sentimens en ce qui concerne monsieur l’électeur
de Trèves
Philipp Christoph von Sötern (1567–1652), seit 1623 Kf. von Trier. Nach zehn Jahren in ksl.
Gewahrsam war er auf frz. Drängen 1645 freigelassen worden und in sein Ebt. zurückgekehrt
( ADB XXVI S. 52f. ; Abmeier ; Baur ).
une somme de dix mille escus avec asseurance que dans le commancement de
l’année une pareille luy sera délivrée, sans néantmoins que Sa Majesté entende
que par icelle il soit privé de la contribution de vingt mil risdalles que ses
sujets luy ont accordé, qu’on veut estre aquittée des premiers deniers des im-
positions qui se feront sur eux et par préférence. Ainsi si la nécessité du ser-
vice et ses propres avantages requièrent que la ville de Trèves estant prise on
prenne des quartiers dans ses païs, il en aura moins de déplaisir et il semble
qu’il souhaitte que cette place soit prise puisqu’il a grossy l’armée de Sa Ma-
jesté de quinze cens hommes. Outre cet argent que l’on asseure qu’il ayme, il
sera traitté avec tant de respect et ses terres patrimoniales, ou qui sont de la
croix et de la crosse de ses églises, seront soulagées de tous logemens et de
toutes impositions extraordinaires et s’il insiste d’estre restably dans Spire il
y a disposition de le contenter prenant la parole qu’au besoing il la restituera,
ce qui luy sera demandé plustôt par réputation que pour croire ny craindre en
avoir besoing ny que la place quand les habitans y apporteroient de la diffi-
culté puisse obliger à un siège. Si sur les autres points contenus dans vostre
despêche je ne vous fay point de response vous
Die frz. Gesandtschaft auf dem WFK bestand aus: Henri II d’Orléans (1595–1663), duc de
Longueville, seit 30. VI. 1645 frz. Prinzipalgesandter ( NBG XXXI Sp. 586f.; Guillaume ) .
Claude de Mesmes (1596–1650), comte d’Avaux, 1627–1632 Ges. in Venedig, 1634–1637 in
Dänemark, Schweden und Polen, 1637–1642 Aufenthalt als Ges. in Deutschland, Teilnahme
an den Hamburger Präliminartraktaten, 1643 surintendant des finances; 1643 bis Anfang
1644 hielt er sich zusammen mit Servien in Den Haag zu Verhandlungen auf ( BU II S. 496;
DBF IV Sp. 832–837; Boppe ; Chéruel I S. 269). Abel Servien (1593–1659), comte de la
Roche-des-Aubiers, 1616–1624 procureur général am Parlament von Grenoble, 1618 con-
seiller d’Etat, 1624 maître des requêtes, seit 1628 diplomatische Missionen, 1631 Teilnahme
an den Verhandlungen von Cherasco, 1630–1636 secrétaire d’Etat à la guerre, 1648 ministre
d’Etat, 1653 surintendant des finances ( Enaux-Moret ; Isolle ).
raison, aux uns il a fallu du temps et sur les autres on se remet à vostre pru-
dence . Quand le mémoire envoyé par monsieur de Croissy
Antoine Fouquet, sieur de Marcilly-Croissy, 1641 conseiller am Pariser Parlament; seit Sep-
tember 1644 in diplomatischer Mission in Siebenbürgen ( DBF XIV Sp. 720–722; Ogier
S. 12 Anm. 3). Im September/Oktober 1645 hatte er erwogen, nach Konstantinopel zu reisen,
um den Einfluß der Pforte auf Rákóczy geltend zu machen, damit dieser den Krieg gegen den
Ks. wiederaufnehme ( Hudita I S. 129–135; das Memorandum über seine geplante Reise ist
abgedruckt in Hudita II S. 112–117).
et apostillé, je ne manqueray pas de vous en envoyer le double et si je puis par
l’ordinaire de Venize qui part les mardis je luy feray sçavoir les intentions de
Sa Majesté, bien que je juge la peine que je prendray d’escrire assés inutile n’y
ayant pas commodité de faire passer les lettres à Constantinople d’où je n’en
ay point receu il y a bien du temps, et néantmoins pour proffiter d’un rencon-
tre s’il s’offre je ne lairray de faire la despêche que j’adresseray à monsieur de
Grémonville
solution en laquelle il semble que le marquis de Brandebourg
Friedrich Wilhelm (1620–1688), 1640 Kf. von Brandenburg (ADB XI S. 480–497 ; Opgen-
oorth ).
laquelle je n’ay point esté surpris ayant toujours préveu qu’il auroit peine à
consentir que les Suédois fussent contentés à ses dépens et qu’il feroit grande
difficulté de prendre récompense de cet Estat duquel la grandeur et la situa-
tion le font considérer. Pourtant le désir de voir la paix dans l’Empire, les
prétensions sur le mesme Estat des Suédois et de ce qu’il n’a jamais esté pos-
sédé par ceux de sa maison qui s’y estoient moyennés un accès par la voye des
armes et qu’il avoit souvent esté protesté contre le traitté pourront gaigner
quelque chose sur son esprit, mais s’il s’affermissoit en ses premières délibéra-
tions vous verriés bien que les Suédois
Die schwed. Gesandtschaft auf dem WFK bestand aus Johan Axelson Oxenstierna
(1612–1657), Sohn des schwed. Reichskanzlers Axel Gustafsson Oxenstierna; 1634/35 Ge-
sandtschaftstätigkeit in den Niederlanden, England und Polen, 1640 Reichsrat, 1654 Reichs-
marschall und Kanzler der Universität Greifswald ( SMK V Sp. 685f.); und aus Johan Adler
Salvius (1590–1652), seit 1621 im Dienst Gustaf Adolfs, 1629 geadelt, 1634 Hofkanzler, ab
1636 schwed. Ges. in Deutschland, 1648 Reichsrat (SMK I Sp. 17f.; Lundgren ).
traitté voulu paroistre désintéressés jusques à demander le restablissement de
l’Empire comme il estoit en 1618 changeront de discours et feront connoistre
qu’ilz sont intéressés jusques au bout ou qu’ilz n’ont jamais voulu la paix et
que ç’a esté pour amuser le monde qu’ilz ont consenty qu’elle fût traittée. Mit
dem Antrag auf Sondersubsidien für die Landgräfin von Hessen-Kassel
Amalie Elisabeth (1602–1651), Lgf.in von Hessen-Kassel ( NDB X S. 525f. ). Nach dem Tod
ihres Gemahls, Lgf. Wilhelm V. (1602–1637), führte sie die Regierung für ihren Sohn Wilhelm
VI. (1629–1663) ( Bettenhäuser ).
nicht durchgedrungen. Wenn Sie sie für absolut nötig halten, drängen Sie erneut
darauf. Beauregard hat mich von Bönninghausens
für seine Aushebung bestimmte Geld nach Hessen zu übersenden. Ich antworte
ihm, er solle den Antrag sorgfältig prüfen und ihm nur stattgeben, wenn er zu der
Überzeugung gelangt, daß Bönninghausen die vereinbarte Truppenzahl tatsäch-
lich aufstellen wird und nicht nur einen Vorwand sucht, um etwaige Ausfälle
zu entschuldigen. Grund zur Zuversicht. Hoffnung auf dänische Truppen
moins il n’aura pas tenu à de l’argent puisque nous de nostre costé et vous du
vostre y en avions envoié et que ce qui se pourroit défaillir en l’un et en
l’autre s’il falloit faire l’avance de toute la somme qui sera promise se pourra
aisément recouvrer sur celle qui a esté remise a Dantzic où il sera facile d’en
envoier, si le Rakoci a la liberté de rentrer en guerre, que je ne tiens pas
absolument dépendante des volontés du Grand Seigneur puisqu’en les de-
mandant il se laisse entendre que sans un sujet véritable qui réduit au man-
quement de ce qui luy avoit esté promis, il ne pouvoit reprendre les armes et
quand il dit qu’il espère de le trouver, je me crains qu’il cherche à avantager
ou à asseurer ses conditions plustôt que de rentrer en guerre. D’un esprit léger
comme le sien tout est à espérer, à soupçonner et à craindre. Il est bien fas-
cheux que la dissension entre les provinces de Zélande et de Hollande ayt
encores tardé l’envoy de leurs plénipotentiaires
Die Gesandtschaft der Generalstaaten bestand aus: Adriaan Clant tot Stedum (um
1599–1665), Ges. von Groningen ( NNBW III Sp. 218f.); Frans Donia, Ges. Frieslands; Johan
Knuyt (1587–1654), Ges. Seelands ( ADB XVI S. 336f. ); Adriaan Pauw, heer van Hemstede
(1585–1653), Ges. von Holland und Westfriesland, zusammen mit Knuyt war er mehrfach
Ges. in Frk. gewesen ( NNBW X Sp. 714–717); Johan van Mathenesse, Ges. Hollands; Bart-
hold van Gendt, heer van Loenen und Meinerswijk (gest. 1650), Ges. Gelderlands ( NNBW
VI Sp. 558f.); Godert van Reede, heer van Nederhorst (1588–1648), Ges. Utrechts ( NNBW
III Sp. 1025f.); Willem Ripperda, heer van Hengelo (1600–1669), Ges. von Overijssel
( NNBW VI Sp. 1192f.). Zu ihnen s. auch nr. 58. Anlaß für den Dissens war der den strittigen
9. Art. des Haager Vertrages mit Frk. (s. [ nr. 31 Anm. 2 ] ) betreffende Punkt in der Instruktion
der Ges. Dem Beschluß, über Art. 9 mit den frz. Ges. in Münster zu verhandeln, stimmte
Seeland nach den übrigen Provinzen erst am 1. XII. 1645 zu. Die Vereidigung der Gesandt-
schaft der Generalstaaten auf ihre Instruktion erfolgte daraufhin am 5. XII. 1645 ( Aitzema
S. 99–103; Poelhekke S. 211f.). Vgl. Brasset an Longueville, d’Avaux und Servien, Den
Haag 1645 November 3, Kopie: AE , CP Holl. 32 fol. 188–189’.
sçauroit dire, que celle de Hollande s’arroge tant d’avantages sur les autres,
qu’elle entreprenne de leur donner la loy et que de sa seule voix elle ayt em-
pêché contre les sentimens de monsieur le prince d’Orange
Friedrich Heinrich von Nassau (1584–1647), Pz. von Oranien, seit 1625 Statthalter der Ge-
neralstaaten (ADB VII S. 576–579 ; NNBW I Sp. 898–902; Blok ).
public de la religion catholique n’ayt esté laissé dans la ville de Hulst
Altesse juge qu’il faut dissimuler et que le temps apportera le remède à ce
mal, auquel cette mesme province a escrit en termes bien rudes luy repro-
chant qu’il apporte facilité à une chose préjudiciable, et que le souvenir du
traittement qui fut fait aux leurs lorsque l’ennemy prit le pays de Vaes et cette
mesme place doit estre suivy
leur intérest particulier emporte et prévaut au-dessus de celuy du public.
PS: Privata.