Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
162. Servien an Lionne Münster 1645 Juli 8
–/ 162 / [ 171 ]
Münster 1645 Juli 8
Konzept: AE , CP All. 52 fol. 84–85, 86 = Druckvorlage.
Verzögerung des Aufbruchs Rortés von Osnabrück, Befürchtungen wegen der möglichen Folgen
einer Änderung des Abberufungsbescheids; keine Information Longuevilles über die wirklichen
Gründe der Abberufung. Bemühungen Chavignys um das Verbleiben seiner Vertrauten.
Prioleau.
J’ay esté obligé d’envoyer un gentilhomme à Osnabruc pour le service
particulier de monsieur de Longueville. Après qu’il a eu traité ce qui luy
avoit esté ordonné, monsieur Oxenstiern l’a chargé confidemment de me
dire que monsieur de Rorté non seulement ne bougeoit de là, mais qu’il
continuoit de se faire traiter en ambassadeur et de dire qu’il iroit en Suède
en cette qualité. Que cela le surprenoit un peu aprez les choses que nous
avions dites ensemble, que néantmoins il désireroit bien d’en estre adverti
avec certitude pour en donner advis en Suède et particulièrement à son
père. Qu’à la vérité il estoit obligé de déclarer qu’on se pouvoit servir de
quelque personne plus agréable à la Suède et employer ailleurs monsieur de
Rorté contre lequel il a témoigné dans le reste de son discours grande
jalousie pour les fréquentes conférences qu’il a avec Salvius sans luy en
donner part et acompagné cela de quelque regret de se voir obligé de luy
donner la main en le traitant comme ambassadeur.
J’avois bien tasché cy-devant de faire valoir à monsieur Oxenstiern la
révoquation de Rorté comme une preuve particulière de l’affection de Son
Eminence en son endroit, mais voyant qu’aprez deux ordres qui luy ont
esté envoyez de partir, il demeure et prétend encor d’estre continué dans
son employ ou de Suède ou d’Osnabruc j’ay apréhendé qu’il n’y eust
quelque changement du costé de la cour ou que Rorté pour l’obtenir n’ayt
essayé de faire escrire monsieur de Longueville en sa faveur. Sollte dem so
sein, so ist meine ganze Glaubwürdigkeit bei Oxenstierna dahin. Ich bitte mir
mitzuteilen, was ich ihm zu meiner Rechtfertigung sagen kann. J’oze vous dire
que ces incertitudes sont un peu mal interpretez des étrangers parmy
lesquelz on ne void pas arriver de semblables choses et je ne croy pas que
Rorté eust l’asseurance de le faire s’il n’y estoit poussé. Au nom de Dieu
considérez bien la peyne où je me trouve après les parolles que j’ay portées.
Je n’ay pas ozé dire ouvertement à monsieur de Longueville le subjet de la
révoquation de Rorté ne sçachant pas si Son Eminence l’auroit eu agréable.
Je suis bien asseuré que s’il l’avoit sceu il l’auroit obligé de partir puisque
mesme sans le sçavoir il m’a dit d’avoir conseillé à Rorté d’obéyr. On m’a
dit que monsieur de Chavigny ayant entrepris à la venue de monsieur de
Longueville de faire demeurer icy monsieur d’Avaux, fait aujourd’huy la
mesme poursuite pour tous ses émissaires.
Prioleau bricht nach Paris auf. Zeigen Sie ihm den ihn betreffenden Passus in
meinem Schreiben vom 24. Juni (nr. 147). Dadurch wird man ihn davon
überzeugen können, daß ich ihm wohlgesonnen bin. – Betonen Sie bitte zu jeder
Gelegenheit ihre Freude über meine Aussöhnung mit d’Avaux und heben Sie
hervor, wie erfreut ich bin über die gute Behandlung von seiten Longuevilles.