Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
113. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1645 Mai 30

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Brienne an d’Avaux und Servien


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Paris 1645 Mai 30

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Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 225–238 = Druckvorlage; Eingang: 1645 Juni 6 durch
17
Héron

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Nach einer Mitteilung Briennes war Héron erst am 1. Juni bien tard aufgebrochen (Brienne
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an d’Avaux und Servien, Paris 1645 Juni 3, Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 269–270); den
39
Eingang bestätigten die Gesandten in nr. 126.
. Eigenhändiges Konzept: AssNat 274 fol. 623–623’, 622–622’, 624, 621. Kopien: AE ,
18
CP All. 51 fol. 403–406; AssNat 274 fol. 617–620’.

19
Absendung Hérons, Hinweis auf nr. 114. Annehmbarer schwedischer Propositionsentwurf mit
20
Ausnahme des Religionsartikels, Erinnerung an die antihabsburgischen, nicht antikatholischen
21
Ziele der Allianz. Deutung der Verlegung des Deputationstages als Schwäche des Kaisers,
22
Forderung nach Admission aller Reichsstände. Kein Einsatz Frankreichs für die Interessen der
23
Kalvinisten. Schwierigkeiten für die katholische Religionsausübung bei einer Restitution der
24
Pfalz. Billigung der schwedischen Einwände gegen einen Waffenstillstand, ungünstige Verhand-
25
lungssituation für einen solchen Vorschlag; Befremden über die schwedische Auffassung der
26
Teilbarkeit der Kriege gegen den Kaiser und gegen Spanien. Falsche Informationen der
27
schwedischen Gesandten über die Mission Vervaux’; Erwartung der Fortsetzung der bayeri-
28
schen Verhandlungen trotz des Sieges über Turenne. Schwedisches Ziel der Schwächung des
29
Kaisers durch militärische Ausschaltung seiner Verbündeten im Gegensatz zum französischen
30
Verfahren der vertraglichen Festlegung Bayerns. Aufklärung der schwedischen Verhandlungs-
31
ziele in England. Interessen der Landgräfin von Hessen-Kassel; Bönninghausen. Tadel wegen
32
der Unnachgiebigkeit in der Titelfrage gegenüber Brandenburg statt des Bemühens um dessen
33
Trennung vom Kaiser; Angebot einer Gesandtschaft des Kurfürsten nach Paris wegen des
34
Streites mit Pfalz-Neuburg. Klage Basels über das Reichskammergericht.

[p. 379] [scan. 427]


1
Pour m’acquicter de ce que je vous ay promis en ma précédente

42
nr. 108.
je fais
2
partir le courrier Héron et je luy encharge de faire toute la diligence
3
possible jusques à employer les heures de la nuict à faire sa course et ne se
4
point arrester qu’il ne vous ait rendu celle-cy. Vous la trouverez accompa-
5
gnée d’un mémoire qui l’abrégera de beaucoup et lequel en facilitera
6
extrêmement l’intellegence. Un autre envoyé de vostre part qui nous a
7
informez des raisons et des mouvements de l’esprict de celuy de vous qui a
8
conféré avec les Suédois

43
Anmerkungen Serviens zum Entwurf der französischen Proposition II (Beilage zu nr. 102).
a beaucoup aidé à faire prendre les résolutions, et
9
touts les articles dont vostre proposition doit estre remplie ont donné de la
10
satisfaction, et si bien quelques-uns sont diminuez un peu, sur d’autres on
11
désire que vous expliquiez plus fortement. Cela n’a pas esté fait pour en
12
blasmer la substance, mais seulement vous ouvrir nos sentiments et vous
13
engager à déclarer les vostres, sans vous arrester à craindre ou à apréhender
14
que cela peut estre mal interprété.

15
Je laisse donc la proposition et ce qu’elle contient, j’obmets mesme de faire
16
aucune réflection sur celle des Suédois, |:laquelle a esté louée en sa manière
17
de s’exprimer et qui n’a esté blasmée ou contreditte qu’en ce qui concerne
18
la religion:|. Sur son suject trouvez bon que je resveille vostre prudence et
19
que je vous face souvenir, ainsy que j’ay fait par le passé |:que l’union des
20
couronnes a pour but de diminuer la trop grande puissance de la maison
21
d’Austriche et de relever la fortune de plusieurs princes opprimés, mais non
22
pas de faire une chose qui blesse la religion, et c’est assez que nous
23
tollérions les avantages que noz armes apportent à la protestante, sans
24
vouloir nous en rendre les autheurs directement que s’il arrive qu’on
25
restablisse un prince protestant ou huguenot dans ses Estatz et qu’il fasse
26
pululer l’hérésie, ce sera un mal dont nous ne sommes point coupables:|.

27
Bien ceux qui pour leur seule grandeur ont excité tant de maux et ont
28
donné tant de juste jalousie aux princes qu’ilz ont esté forcez de s’unir et de
29
repousser par leurs armes les injustes prétentions des autres, ceux-cy en
30
consentant que les députez qui formoient l’assemblée de Francfort la
31
transfèrent à Munster font cognoistre |:leur foiblesse et leur artifice en ce
32
qu’ilz ne peuvent empescher que les princes et estatz de l’Empire intervien-
33
nent aux assemblées, mais ilz les veulent sans authorité légitime et les seuls
34
qui ont deppendance à eux:| à quoy vous apporterez le remède en
35
demandant |:que tous les princes y puissent intervenir chacun pour
36
remonstrer ses intérestz, ainsy que vous avez faict sans que les députez qui
37
ne sont que d’une partie des ordres de l’Empire et dont l’assemblée estoit
38
formée sur des sujetz particuliers, s’arrogent le droit de représenter tout
39
l’Empire à l’exclusion de plusieurs autres qui n’ont point eu de part à leur
40
députation:|. Et en cela vous agirez de concert avec les ministres de Suède
41
et des autres alliez.

[p. 380] [scan. 428]


1
Vous remarquerez comme dans les nottes sur la proposition on |:comprend
2
sous le terme de protestant tous ceux qui sont de la confession d’ Augs-
3
bourg , pour lesquelz on veut demander toutes sortes de grâces, mais qu’on
4
se restrainct d’en prétendre pour les Calvinistes, si ce n’est pour ceux qui
5
sont en armes pour la cause commune, non que l’on permette les priver de
6
la liberté de l’exercise ny s’opposer à ce que l’Empereur leur voudra
7
consentir, mais l’on n’a pas de pensée de s’intéresser pour eux ny de porter
8
leurs affaires au point qu’ilz le prétendent et en cella nous sommes
9
d’intelligence avec les Suédois lesquelz pourtant pour de certains respectz
10
demanderont pour eux diverses choses qu’ils seroient bien faschez d’ obte-
11
nir :|.

12
|:J’adjousteray sur le fait de la religion le seul mot que vous esviterez d’en
13
dire traittant avec les Suédois qui nous serve d’obstacle de maintenir la
14
catholique au Palatinat hors qu’il fust restitué et en plusieurs pais où depuis
15
cette guerre elle se trouve establie:|. A cela mesme il est pourveu par ledict
16
mémoire, mais il ne contient pas une raison solide qui nous donneroit
17
ouverture à faire cette demande. |:C’est que ce sont les armes de France qui
18
l’occupent en partie et qui en ont chassé celles de Bavièrre et de l’ Empe-
19
reur :|, pour peu que nous aions de fortune les autres places tumberont
20
aussy en nostre main ne pouvant estre deffendues |:à une près, laquelle hors
21
d’espérance de secours:| ne voudra s’exposer aux dernières extrémitez
22
contre l’usage ordinaire des soldats allemandz.

23
Il eust esté très à propos d’éviter d’entrer si avant |:en matière avec les
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Suédois et de leur laisser comprendre que la trêve nous pourroit contenter
25
puisqu’il y avoit toute sorte d’apparence qu’ilz la rejetteroient et:| que les
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raisons qu’ilz en ont données ne vous estoient pas incogneues, quelles sont
27
de plus très solides, |:car si bien en l’un des traittés que nous avons passez
28
avec eux ce cas est préveu et résolu:|, l’estat présent des affaires en a de
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sorte changé la face |:qu’il estoit:| aisé de |:pénétrer qu’ilz ne s’y relaschero-
30
ient pas. De plus vous vous estes privés de l’avantage que vous auriez pu
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prendre les conduisant insensiblement à la désirer et qu’ilz seront tousjours
32
sur leurs gardes sur les moindres ouvertures que vous en pourrez faire et
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aussy que vostre secret est en leur main et que ne le gardant pas fort
34
exactement l’ennemy le pourra descourvrir léquel s’appercevant que cette
35
porte luy est ouverte sera plus opiniastre:| à ne se pas relascher des
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conditions que vous aurez à luy demander |:et les médiateurs mesmes
37
moins disposez de les en presser, mais puisque la parole est laschée vous
38
aurez à esviter de retomber et de diminuer la pensée qu’ilz peuvent avoir
39
que feignant la rejetter c’est toutesfois le but de vostre négotiation qui
40
destruiroit envers les Allemandz la bonne opinion qu’ilz ont conceue que
41
nous ne travaillons que pour une paix:|.

42
Il est |:assès estrange que les Suédois s’imaginent que la paix de l’Allemagne
43
se peut conclurre sans que celle d’Espagne le soit aussy, et comme vous
44
l’avez très bien remarqué:| la guerre est déclarée contre la maison d’ Aus-

[p. 381] [scan. 429]


1
triche et non pas contre l’Empereur, et en cela bien que nous aions la raison
2
et la justice de nostre costé il ne nous doit pas estre deffendu de marcher
3
avec telle circonspection dans le traité que l’un ne s’avance pas plus que
4
l’autre, et cela deppend en partie de vostre adresse |:qui ne vous lairrés pas
5
surprendre aux Suédois, moins vous estonner de leur hardiesse, leur
6
manière d’agir vous donnera lieu de relever la vostre et gardant mesure avec
7
eux leur faire comprendre qu’ilz sont en association avec nous et que c’est
8
beaucoup pour eux que la France les y ayt receuz, et que ce seroit trop s’ilz
9
vouloient prendre l’authorité de décider. Bien que nostre maistre soit jeune,
10
il est sous la régence d’une:| Reyne qui se trouve assistée d’un conseil,
11
duquel la prudence esgale si elle ne surpasse celle |:de leurs régentz et
12
ceux-là ayant porté si haut leur authorité et celle d’une fille:| doivent
13
concevoir que Sa Majesté portera celle du Roy son filz d’un degré
14
au-dessus.

15
Il faut avouer que les Suédois sont informez de nos affaires par des
16
personnes qui en ont peu de cognoissance, et que ceux-là malicieusement
17
leur imposent, aiants eu la hardiesse de leur mander que le confesseur du
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duc de Bavières a esté par deux fois en cette cour et qu’il y a un frère,
19
docteur de Sorbonne. Cecy se trouve si esloigné du vray que l’on ne sçait
20
sur quoy on l’appuye, aiant eu assez de tempz pour descouvrir que le bruict
21
de l’envoy de ce confesseur a duré plus de trois mois |:et qu’il n’a eu
22
d’effet:| qu’au tempz que je vous l’ay mandé, lequel est party peu satisfaict
23
de nous voyant qu’il n’y avoit pas lieu de nouer aucune négociation en cette
24
cour, à laquelle ledict duc buttoit pour assurer sa condition |:qu’il cognoist
25
bien ne se pouvoir affermir qu’en prenant deppendance à cette couronne,
26
laquelle a bien justiffié qu’elle estoit très esloignée d’y entendre aiant fait
27
marcher une armée pour pousser la sienne:| et essayer de pénétrer dans
28
|:son pays

39
Enghien sollte mit seiner Armee gegen das bayerische Heer ziehen ( Barthold II S. 513).
:|. Ne doutez point qu’encores |:qu’il ayt remporté un avantage,
29
il ne continue ses offres de neutralité:|. Quand bien il en seroit esloigné il
30
est trop habile pour changer sa conduicte et l’expérience du passé luy a
31
appris que la France a des resources, qu’une desroutte n’en abat pas la
32
puissance et que la sienne seroit ruinée si son armée avoit esté battue dans
33
ses pais. Il occupoit tant de places sur le Rhin et la saison estoit si avancée
34
quand son armée fust deffaicte à Fribourg

40
In der für beide Seiten verlustreichen Schlacht von Freiburg unterlag am 3. und 5. August
41
1644 das bayerische Heer dem Aufgebot der Franzosen unter Enghien und Turenne
42
( Barthold II S. 489–491; Schaufler ) .
qu’il a eu du tempz pour la
35
remettre, mais ces choses ne luy sont pas incognues et il ne fonde point ses
36
résolutions sur des présupposez de ce qui peut advenir, car outre qu’il est
37
trop habile il sçait qu’il y a une notable différence de voir une armée de
38
France au Rhin ou au Danube.

[p. 382] [scan. 430]


1
|:Les Suédois estimantz qu’on ne peut destruire la maison d’Austriche qu’en
2
ruinant celles de Saxe et de Bavières et en diminuant la religion catholique
3
qui est professée par ce dernier, nous convie [!] à songer aux moyens de le
4
garentir et de l’unir à nous, ce qui produira le mesme effet contre ceux
5
d’Austriche. Lesditz Suédois ont eu cette mesme pensée à l’esgard de Saxe
6
que pour ne leur avoir pas réussy, il ne faut pas conclurre que nous n’aurons
7
pas un meilleur succez que l’autre, lequel dans le temps qu’il se lioit de plus
8
en plus avec les Espagnolz a receu de bons offices de la France, il confesse
9

40
9 qu’il l’a] In der Kopie AssNat 274 fol. 619’ stattdessen: qu’elle a.
qu’il l’a [!] favorisé à le faire électeur et ce ne fut point une chose entreprise
10
à la légère. Les raisons ne vous en sont pas incogneues. Si l’on entre en
11
traitté avec luy pour lors il sera bon d’examiner les conditions avec
12
lesquelles on le doibt recevoir et selon que le temps le permettra, en
13
demander de plus fortes ou s’en contenter de moindres.

14
Quoy que vous ayent dit les Suédois, cet Escossois dont je vous ay escrit a
15
fait des pratiques en Angleterre, nous sommes après à en descouvrir le vray
16
et monsieur de Sabran nous flatte d’en venir à bout:|.

17
Sur le suject des demandes de madame la Langrave de Hesse, sur ce qui
18
concerne la deffaicte de monsieur de Turenne et sur le particulier |:des
19
levées proposées par Benichausen:|, il n’eschet plus rien à dire ou à faire
20
aux intérestz de cette princesse. Il est pourveu dans vostre proposition, par
21
les remarques que nous avons faictes sur aucuns des poincts y contenus,
22
nous nous y sommes mesmement expliquez et ayant envoyé de l’argent
23
|:pour estre délivré audit Benighausen:| ç’aura esté à se déclarer de son
24
intention. Il ne feist jamais |:si bon d’entrer en nostre service, mais s’il le
25
refuse il faudra chercher quelque autre qui en son lieu puisse faire la levée
26
que nous avons espéré de luy:|. Reste à faire response à l’un des poinctz de
27
vostre lettre, laquelle nous a appris comme le député de l’électeur de
28
Brandebourg prétendant estre traitté comme l’avoient esté ceux des ecclési-
29
astiques et de Bavières, avoit fait difficulté de traitter le Roy de Majesté,
30
c’est-à-dire de promettre que son maistre le feroit, ce qui vous a donné
31
suject de luy refuser les mesmes honneurs que les autres ont receus de vous,
32
sur cela nous avons creu que vous vous y estes portez avec bonne
33
considération |:et néantmoins il a esté jugé vous devoir estre représenté
34
qu’il ne faut pas tant s’attacher à cella comme à destacher ledit électeur de
35
l’Empereur, lequel luy faisant les honneurs que vous luy refusez l’obligeroit
36
de demeurer joint à luy:|. Neántmoins il ne vous est pas commandé de
37
changer ny de persister en la manière commencée avec luy, et cella est
38
remis à vostre bon jugement, comme d’examiner |:une ouverture qui m’a
39
esté faitte par le nommé Vicquelfort

41
Abraham de Wicquefort (1608–1682); er wurde im März 1646 zum Residenten Branden-
42
burgs in Paris bestellt, doch war er – wie die Stelle hier zeigt – schon vorher für
30
brandenburgische Interessen in Paris tätig ( NBG XLVI Sp. 719f.; Waddington , Wicque-
31
fort ).
, frère de celuy qui réside de la part de

[p. 383] [scan. 431]


1
madame la Landgrave à la Haye du désir qu’auroit ledit électeur de
2
Brandebourg de faire passer un sien gentilhomme en cette cour pour y faire
3
déclaration précise de sa part, qu’il est résolu d’armer et se joindre aux
4
couronnes alliées sans demander sinon de n’en estre pas abandonné et
5
assisté à ce que le différend qu’il a avec le duc de Neubourg pour la
6
succession de Juliers fust traitté à Munster et que la cognoissance en fust
7
ostée à la chambre de Spire:|. Jusques à ce que l’on sache vostre sentiment
8
je me mesnage avec celuy-là et use de diverses excuses et remises |:avant
9
que l’esclaircir des intentions de Sa Majesté qui n’est retenue de l’escouter
10
et de s’engager avec luy que sur trois considérations: L’une qu’elle doute
11
qu’il soit facile d’obtenir ce qu’il demande et que la chambre est juge de ce
12
différend, la seconde que le feu roy son beau-père a armé pour leurs
13
communs droictz et intérestz

32
Mit Hilfe französischer Truppen konnten 1610 die Kaiserlichen aus dem Hgtm. Jülich
33
vertrieben und damit die Ansprüche Brandenburgs und Pfalz-Neuburgs in der Jülicher
34
Sukzessionsfrage gewahrt werden ( Ritter II S. 338f.).
, que le partage provisionnel a esté faict avec
14
la participation de cette couronne

35
Der Xantener Vertrag von 1614 kam zustande unter Vermittlung Frankreichs, Englands,
36
der Niederlande und der Union (vgl. S. 70 Anm. 7).
, et en troisième que le duc de Neubourg,
15
son filz

37
Pgf. Philipp Wilhelm (1615–1690), 1685 Kf. von der Pfalz.
et toute sa famille est catholique et que l’on espère que si le duc de
16
Bavières s’estoit destaché de l’Empereur, que

29
16 celuy-cy] falsch dechiffriert: celuy de.
celuy-cy qui est son beau-
17
frère et de mesmes nom et armes que luy

38
Pgf. Wolfgang Wilhelm war 1613–1628 mit Magdalena (1587–1628), der Schwester
39
Maximilians, verheiratet. Die pfalz-neuburgische gehörte wie die bayerische Linie zum
40
Hause Wittelsbach.
l’imiteroit pourtant en l’estat
18
présent où sont les choses, ce seroit beaucoup de voir une armée puissante
19
en action et un électeur déclaré pour la liberté publique:|. Il vous plairra
20
faire réflection sur ces diverses considérations.

21
J’oubliois à vous dire que monsieur de Caumartin m’a adressé une lettre de
22
la ville et canton de Basle au Roy, par laquelle ilz se plaignent de ce que le
23
feu sieur de l’Isle leur bourgeois ayant eu procès contre un autre leur
24
bourgeois nommé Louis Meyer, bienqu’il eust esté jugé au proffit de ce
25
dernier, l’autre en a voulu appeler et relevé son appel à la chambre
26
Impériale de Spire où sa veufve y continue ses poursuictes, ce qui leur seroit
27
de notable préjudice s’ilz laissoient introduire cet usage qui blesseroit leurs
28
droictz souverains

41
1624 hatte der Professor der Universität Basel, Dr. Melchior ab Insula, sein Stadthaus und
42
ein Landgut gegen den höherwertigen Besitz des Baseler Bürgers Ludwig Meyer getauscht.
43
Dieser war aber zum Zeitpunkt des Vertragsschlusses nicht mehr im Vollbesitz seiner
44
geistigen Kräfte; das Baseler Stadtgericht erklärte daher in einem von den Angehörigen
32
Meyers angestrengten Verfahren den Vertrag für nichtig. Gegen diesen Spruch appellierte ab
33
Insula an das Reichskammergericht, und nach seinem Tod führten die Erben den Prozeß
34
weiter ( Viehl S. 11–13).
. C’est pourquoy ilz demandent que Sa Majesté s’en

[p. 384] [scan. 432]


1
entremette et donne charge à ses ambassadeurs à Munster de disposer dans
2
le traitté de la paix cette affaire de sorte qu’ilz soient maintenus dans leurs
3
franchises et cependant qu’il soit donné ordre à ses ministres d’empescher
4
que rien se face à Spire contre leurs libertés. On a résolu qu’il en seroit
5
escrit à monsieur de Vautorte

35
François Cazet de Vautorte (1607–1654); er war 1645 zum intendant de la justice et finances
36
im Stift Speyer, Erzstift Mainz, Baden und in der unteren Pfalz ernannt worden ( DBF VIII
37
Sp. 23; LIVET S. 4 Anm. 2).
affin qu’il agisse assez adroictement pour
6
empescher que ceux de ladicte chambre ne passent pas plus avant sans
7
toutesfois les contraindre en rien qui les peut offenser, Sa Majesté désirant
8
seulement tenir les choses en estat sans qu’il soit fait aucun tort aux uns ny
9
aux autres. Il vous plairra de nous donner vostre advis que nous attendrons
10
avant que de respondre à ceux dudict canton.


11
Beilage in AE , CP All. 54


12
nr. 114.

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