Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
95. Lionne an Servien Paris 1645 April 29
Paris 1645 April 29
Ausfertigung: AE , CP All. 51 fol. 254–254’ = Druckvorlage.
Tadel wegen der Auseinandersetzung mit d’Avaux. Mazarins Ablehnung der schwedischen
Forderung nach schriftlicher Übergabe der französischen Proposition II; keine Forderungen
zum Schaden der katholischen Religion von seiten Frankreichs. Lobende Äußerungen des
savoyischen Gesandten über Servien; Aufforderung zur Durchsetzung der protokollarischen
Forderungen Savoyens bei Contarini.
Mazarin hat nr. 83 und Ihr Memorandum über das Verhalten d’Avaux’ bereits
gesehen, heute Abend wird er nr. 84 lesen. Ihre Entscheidung, die regelmäßigen
Besuche bei d’Avaux einzustellen, ist bei ihm auf Kritik gestoßen .
Quand à l’autre mémoire il m’a dict de vous respondre qu’il ne comprenoit
pas pourquoy |:les ministres de Suède nous vouloient obliger à traicter à la
mode de Suède:| que nous en avions |:une en France et:| que pourveu que
|:nous agissions de concert:| il n’importoit pas que |:chacun traictast à sa
façon:|. Que pour ce qui regardoit en général |:la diminution de l’authorité
que s’est usurpée l’Empereur sans distinction de religion:| nous nous
estions liés ensemble pour cela et que nous y debvions concourir de bonne
foy. |:Mais qu’ilz ne doibvent pas désirer de nous que pour leur complaire
nous fassions des choses positives contre la religion:| dont Sa Majesté
désire avec grande passion tous les advantages. Pour ce qui est de |:remettre
les choses en l’estat de 1618:| voua verrez ce que vous en a porté monsieur
de Saint Romain.
Je vous prie de |:vous lier tousjours davantage avec l’ambassadeur de
Savoye:| Il a escript icy extrêmement à vostre advantage. Ce vous seroit une
très grande gloire si vous pouviez |:accommoder monsieur Contarini et luy
pour les visites:|. On pourroit après passer au reste. Son Eminence le désire
fort et il semble que |:la France faisant l’honneur qu’elle faict à la maison de
Savoye la Respublique ne refusera pas de le luy rendre:|. Privata.