Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
53. Servien an Lionne Münster 1645 März 4

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Servien an Lionne


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Münster 1645 März 4

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Konzept, zum Teil eigenhändig: AE , CP All. 50 fol. 320–322’ = Druckvorlage.

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Serviens Reise nach Osnabrück zur Wiederherstellung des Einvernehmens mit den schwedi-
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schen Gesandten; überstürzte Abreise Rosenhanes nach Osnabrück zur Erläuterung seines

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eigenmächtigen Vorgehens bei seinem Protest gegen die Auslieferung der Proposition Ia.
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Beachtliche spanische Rüstungen in Flandern. Unfreundliches Verhalten der Generalstaaten:
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Drängen Hollands auf Krieg mit Dänemark; Benachteiligung Hessen-Kassels; Gerüchte von
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Neutralitätserklärungen für den Herzog von Lothringen und Lamboy. Unfähigkeit Hessen-
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Kassels zur Kriegsführung bei Verlust der Quartiere in Ostfriesland. Widerstand der Kurfürsten
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gegen den Aufenthalt Söterns an einem Ort außerhalb des Reiches. Bitte d’Avaux’ um
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Abberufung.

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Je m’en vay demain Dieu aydant à Oznabrug pour faire cognoistre à
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messieurs les ambassadeurs de Suède les raisons et la vérité de tout ce qui
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s’est passé. Sy les prattiques secrettes que l’on faict ou quelque intérest
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particulier ne les pousse, j’espère de les rendre contens. Comme on a sceu
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que je faisois ce voyage on a faict partir d’icy en diligence le résident de
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Suède pour s’y rendre affin de les préparer à ce que l’on veult qu’ilz facent
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et surtout affin de leur faire approuver la harange qu’il nous a faicte de leur
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part, bien que, comme je vous ay desjà marqué

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Servien hatte mit seinem Schreiben an Lionne, Münster 1645 Februar 28 (Konzept, zum Teil
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eigenhändig: AE , CP All. 50 fol. 281–289) auch eine Kopie seines Memorandums über die
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Konferenz mit Rosenhane eingeschickt (vgl. S. 150 Anm. 1).
, il ne nous fist veoir alors
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aulcune lettre de leur part, et qu’il fust impossible qu’il eust receu aulcun
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ordre d’eulx pour se plaindre le dimenche à midy d’une proposition qui
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n’avoit esté donnée que le vendredy précédent à sept heures du soir. Sans
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doubte, voyant que la chose a esclatté plus qu’il ne croyoit et mesme plus
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qu’il ne désiroit, et qu’elle sera subjette à recevoir un entier esclair-
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cissement , il a y voulu aller prendre ses précautions pour sa descharge et
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peult-estre faire antédater quelques lettres antérieures pour cela. Mais il
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faudroit qu’ilz fussent entièrement despourveuz de raison de treuver
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mauvais ce qui a esté faict après la déférence qui leur a esté rendue de le
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leur aller communiquer auparavant veu qu’ilz n’ont jamais dict et qu’ilz ne
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disent pas encor qu’ilz en reçoivent aucune sorte de préjudice.

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Une personne de grande considération qui ayme le service du Roy m’a dit
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aujourd’huy que les préparatifs des Espagnols dans la Flandre estoient très
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grands et ne méritoient pas d’estre méprisés, qu’ils seroient principalement
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forts en cavalerie, qu’ils faisoient tout leur effort pour se mettre en
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campagne les premiers et que leur dessein estoit d’entrer en France. Il
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croyoit qu’il y a de l’ostentation dans les bruits qu’ils en font courre, mais il
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est bon de ne rien mépriser.

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Cependant Messieurs les Estatz jusqu’icy n’ont point pris de résolutions
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que mauvaises. Ils ne font point leur levée. La plus puissante province qui
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est celle de Hollande veut extrêmement s’embarquer à la guerre de
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Danemarc. Touts ensemble continuent à perséquuter madame la Lantgrave
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contre toute raison et on dit qu’ayans desjà déclaré le duc Charles neutre ils
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en veullent faire autant de Lamboy quoyqu’ils sachent que les levées de l’un
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et de l’autre se font de l’argent des Espagnolz en vertu des capitulations
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faites publiquement à Bruxelles. Il y en a qui veulent persuader que par

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cette déclaration ilz sont comme asseurés que l’on ne faira point les efforts
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de leur costé. Cest advis de la neutralité de Lamboy ne vient pas de si bon
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lieu que l’autre, certe une telle résolution ne se pourroit soutenir.

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Die Gesandten Hessen-Kassels weisen darauf hin, daß die Landgräfin die
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Kriegsführung einstellen muß, wenn sie die Quartiere in Ostfriesland verliert.
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Es wäre gut, wenn man ihr mit einer Sonderzahlung zu Hilfe käme.

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On m’a encore asseuré que l’Empereur veut bien consentir que l’électeur de
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Trève soit mis en liberté pourveu qu’il demeure pendant le traité en
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quelque ville de la subjétion du pape, mais les électeurs ne veullent pas qu’il
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soit traduit hors d’Allemagne disant que c’est contre leurs privilèges. Cela
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fait croire que si l’on insiste pour sa liberté qu’on le pourra obtenir, ce qui
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sera de grande réputation.

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D’Avaux hat um seine Abberufung gebeten

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In nr. 51.
. Er hat wohl eingesehen, daß seine
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Intrigen nicht zum Erfolg führen. Sein Vorwurf, ich hätte eigenmächtig
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während seines Aufenthaltes in Osnabrück dem Gesandten Savoyens den
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Exzellenz-Titel zugestanden, ist unbegründet, da der königliche Befehl hierzu
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uns in nr. 17 schon am 31. Januar zugegangen ist, also vor d’Avaux’ Abreise.
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Sein Vorschlag, bei Abwesenheit oder Krankheit eines von uns beiden keinerlei
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Entscheidungen zu treffen, ist nicht praktikabel, da die Verhandlungen oft
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keinen Aufschub dulden. Privata.

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